Après la libération de Karl, Alizée se retrouve au cœur des évènements dramatiques qui habitent le monde des sorciers ; Royle, qui avait possédé son cousin, est à présent pleinement lui-même et collectionne les partisans et les victoires diverses ;...
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Chapitre 3
- Après la protestation des centaures réclamant la fin de leur statut d'être, les êtres de l'eau, bien qu'en conservant leur nom, suivirent leurs traces et laissèrent leur statut derrière eux. C'est ainsi que l'on considéra après cela les géants comme...
Driiiiiiiiiing !!!
- Ah, bien, reprit le professeur Binns. Pour demain, vous m'écrirez trois rouleaux de parchemin sur les géants, les trolls et les gobelins et le statut qui leur a été attribué.
- Trois rouleaux de parchemin ? s'époumona Kathy, indignée. Non mais, sérieusement ?
- Je t'aiderais, si tu veux, propos Alizée en mettant son livre d'Histoire de la magie dans son sac. Grâce aux Animaux Fantastiques de Newt Scamander, ça va être facile, tu n'auras qu'à écrire gros pour remplir le reste des parchemins.
- Oh, tu m'aideras aussi ? la supplia Albe. Et je te fais ton devoir de Potions pour après-demain !
Alizée eut un sourire et fourra son encre bleue avec les pots de cristal contenant celles violettes, turquoises et vertes. Hissant son sac sur son épaule gauche et attrapant Fitz, qui croyait être caché dans son chaudron de Potion, pour le poser sur son épaule, elle répondit ;
- Moi, je veux bien, d'autant qu'un peu d'aide en Potions ne me ferais pas de mal. Mr. Sluggy ne m'aime pas, en plus. Mais... Annie aussi va vouloir que je l'aide. Où est-elle, d'ailleurs ?
- Malade, annonça sombrement Albe.
Sa meilleure amie continuait à se réfugier dans la tour des Gryffondors pour cacher l'ampleur de sa maladie, ratant les cours au moins deux jours par mois. Le pire, c'était que McGonagall ne semblait pas s'en formaliser, comme si elle était parfaitement au courant de ses problèmes de santé... en plus, Gwendolyn, qu'Alizée avait décidé de ne plus appeler Gwenn face à ce qu'elle considérait comme une ignoble trahison, semblait être la seule élève à connaître la nature de sa maladie.
La jeune Gryffondor décida alors d'aller voir son ancienne amie pour lui soutirer des informations.
Alors qu'elle parcourait le couloir avec Kenric, Albe et Kathy, elle fouilla le lieu du regard à la recherche de la jeune fille et la remarqua non loin de là, assise avec Cassandra Levsky, elle-même plongée en pleine discussion animée avec Ruth et Walters Jirk.
- Je vous retrouve en Potions, glissa-t-elle à Kenric, qui suivit son regard jusqu'à la bande de leurs ennemis, sembla comprendre et hocha la tête.
Elle se fraya un passage entre la foule d'élèves qui fonçait vers son cours suivant et agrippa Gwendolyn par la manche. En voyant à qui il avait à faire, Fitz, toujours sur l'épaule de la jeune fille, ronronna, ce qui agaça Alizée, le chat n'ayant pas encore compris qu'elle n'était plus son amie.
- Il faut qu'on parle. Suis-moi.
L'air surpris, elle obéit, attrapant ses lunettes pour les poser sur son nez et la suivant dans un couloir sombre.
Alizée se tourna vers elle, l'air grave.
- OK, Mane, fit-elle.
- Depuis quand je suis « Mane » ? s'étonna Gwendolyn.
- Depuis que je suis « Miss Je-sais-tout », contra-t-elle.
- Ah.
- Donc, je disais ; il faut que tu me dises ce qu'a Annie.
- Annabeth Fantasy ? grogna la lionne. Oui, je pourrais.
Alizée fut surprise de la voir répondre avec tant de simplicité. Elle s'était attendue à un refus catégorique et total.
- Ah... Ah bon ?
- Oui, car ce serait un genre de vengeance envers elle, non ? D'un autre côté, poursuivit-t-elle amèrement, si je te le dis, Miss Je-sais-tout, ça te donnerais encore cette impression de tout savoir, et puis, j'ai envie de redevenir la meilleure amie d'Annie – enfin, d'Annabeth. Je n'ai pas envie d'être ton amie.
- Tu ne seras plus sa meilleure amie, répliqua Alizée. Sa meilleure amie, c'est Albe. Elle, elle ne l'a pas trahie honteusement.
- Certes, fit-elle sans chercher, étonnamment, à nier. Mais elle n'a rien révélé à Albe Goldstein. À moi, par contre...
- Tu lui as fait du mal ! s'exclama la jeune fille, n'y tenant plus.
- C'est toi qui dis ça ? C'est à cause de toi que je me suis disputée avec Annie – Annabeth, je veux dire. Tu sais toujours tout ! T'es tout le temps celle qui brille sous le feu des projecteurs !
- Tu crois pas que ce serait plus facile si tu arrêtais de me haïr pour une raison que tu ne peux même pas expliquer concrètement, blessant au passage celle que tu souhaites voir redevenir ta meilleure amie ?
Gwendolyn se figea, comme si elle réfléchissait à une réponse cinglante, mais apparemment, elle ne trouva rien et se contenta donc de la fixer d'un air furieux tandis qu'elle se dirigeait vers la salle de Potions.
°O°o°O°o°O°
- Donc, tu sors avec elle ? le pressa Teddy.
Tandis que Gill et Alithéa continuaient à s'embrasser dans un coin de la salle commune des Serdaigles, leur point de réunion, Teddy et Will insistaient pour que Zéphyr leur raconte tout, dans le moindre détail, de ce qui s'était passé la veille.
- Oui, non... Je sais pas.
C'était la vérité ; il n'en avait aucune idée. Certes, il l'avait embrassée et elle avait dit que ses sentiments étaient réciproques, mais il n'avait pas osé lui demander tout simplement de sortir avec lui.
- T'as été courageux, en tout cas, siffla Will.
- Et toi, Lupin ? Comment ça se passe avec Vi-vic ?
- Victoire, pas Vi-vic, grogna Ted. Bah, rien. Je sais pas... Oh, non ! J'ai complètement oublié !
- Quoi ?
- Albe Goldstein voulait me parler... Elle m'attend dehors... Je file ! Salut Will, salut Zéph, salut les amoureux !
- Encore une prétendante ? fit malicieusement Zéphyr.
- Dis pas n'importe quoi ! cria Teddy tout en courant vers la porte de la salle commune. Mon cœur est à Victoire !
