Chapitre 29 : Affrontement

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Chapitre 29

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Chapitre 29

Alizée, Kenric, Teddy, Zéphyr, Annie et Albe atterrirent avec un grand bruit en plein milieu d'une grotte. Alizée, par réflexe, se redressa d'un bond et examina en un instant la caverne ; des stalactites et stalagmites, des ruisseaux d'eau en apparence salée, une odeur de mer et des algues en abondance collées aux murs humides sur lesquels ruisselaient des fins filets d'eau tout aussi salée.

Eux étaient tombés en plein milieu d'une flaque mais, devant eux, sur un rocher couvert de coquillages, Royle était fièrement dressé, entouré de deux Détraqueurs aux capes virevoltantes, leurs mains moites et couvertes de croûtes tendues vers ceux qu'ils considéraient comme d'appétissants festins. Alizée se plaça devant ses amis de façon à la protéger, mais Zéphyr vint se poster à ses côtés, baguette brandie.

Royle portait une cape à cagoule, un masque en forme de crâne avec des fentes pour ses yeux noirs rougis et sans fond et, dans sa main, une baguette qui semblait taillée dans un os, longue et droite, avec quelques pointes d'os cassés sur le manche. Il s'écria dès qu'il les vit apparaître, l'air furieux ;

- J'avais ordonné que tu viennes seule !

- Il faut croire que je n'obéis pas toujours aux ordres, répondit Alizée avec un sourire forcé.

Kenric eut un rire.

- Bien dit ! siffla-t-il.

- C'est vous qui en payez les conséquences, répondit durement Royle avant de parler aux Détraqueurs. Vous pouvez vous occuper d'eux.

Les créatures levèrent vivement la tête et s'avancèrent en traînant derrière eux leurs capes, glissant en lévitation à quelques centimètres au-dessus du sol vers leurs proies : Zéphyr, Teddy, Kenric et Albe firent aussitôt apparaître leurs Patronus, un tigre blanc, un renard à pattes noires, un lion et un rossignol. Alizée pensa à son premier baiser avec Zéphyr et son loup se forma à son tour : Annie, elle, sembla hésiter et essaya trois fois avant d'enfin faire apparaître le sien. C'était aussi un loup, mais plus petit, plus fin et mon robuste.

« Voilà pourquoi je n'ai jamais vu son Patronus auparavant ; elle ne voulait pas dévoiler sa nature de louve-garou. »

Les deux Détraqueurs ne faisaient pas le poids face aux six Patronus, et ils reculèrent dans la grotte avant de s'envoler au loin en faisant tourbillonner leurs capes déchirées autour d'eux, semant leurs lambeaux noirs. Lorsqu'ils eurent disparu, Alizée comprit que tous les autres devaient être à Poudlard... Ce qui pouvait faire de Royle quelqu'un de plus facile à vaincre sans ses gardes du corps.

L'homme, pourtant, était occupé à tapoter son masque avec sa baguette. Le crâne se décomposa et tomba au sol sous la forme d'une fine poussière blanche ; son visage découvert semblait calme, mais derrière cette tranquillité apparente semblait se cacher le monstre qui avait tué tant de sorciers. Il avait des cheveux raides et dominés, des yeux noirs, des traits durs, comme découpés dans un morceau de chêne, un nez à l'arrête fine et un menton pointu. Ses pommettes hautes creusaient ses joues de façon à le faire ressembler à un squelette, et il était plus jeune de ce qu'aurait pensé Alizée. Il devait difficilement dépasser les trente ans, mais semblait encore moins âgé malgré ses airs cadavériques. Ses mèches brunes lui tombaient sur le visage et on voyait à peine la différence entre l'homme et son masque de cadavre.

- Je vois que tu n'as pas résisté à emmener tes proches. Ce ne sera que plus facile pour moi. Avada kedavra !

- Protégo !

Alizée se sentit soudain mal : elle avait totalement oublié le danger, le serment inviolable, elle avait tout oublié ; il avait failli tuer ses amis ! Il avait essayé de les tuer, et ce n'était pas un examen, un contrôle. C'était vrai. Ils avaient vraiment failli périr, par sa faute. Elle se tourna vers eux ;

- S'il-vous-plaît ! Partez ! Kenric, transplane, emmène-les !

- Impéro ! rugit Royle dans son dos en visant sa tête.

- Protégo ! STUPÉFIX ! hurla Zéphyr en retour, mais c'était inutile ; Alizée avait déjà jeté le sortilège de bouclier un instant avant lui.

- Je ne peux pas partir, Lizzie ! répondit Kenric. Tu as besoin de nous !

- J'ai Zéphyr. Filez !

Kenric serra les lèvres. Elle ignorait où il avait apprit à transplaner, (peut-être auprès de sa famille ?) mais c'était un atout ; elle savait qu'elle aurait probablement pu les faire disparaître et réapparaître à Poudlard avec la seule force de sa pensée, mais elle avait peur, dans le feu de l'action, de se laisser emporter et se faire dominer par ses pouvoirs.

Kenric saisit le bras d'Annie, qui essaya de le repousser, mais il avait déjà transplané en l'emmenant avec lui et le loup chétif de couleur argentée s'évapora en un millier de filaments de brume. Il revint un instant plus tard et attrapa Albe, mais elle le repoussa avec une telle force qu'il n'osa pas insister. Il attrapa Teddy et ils partirent à nouveau, puis il réapparut, mais il semblait trop épuisé pour refaire le trajet en sens inverse. Alizée, Zéphyr, Kenric et Albe paraient les sortilèges de Royle, qui se battait sans lésiner sur les sortilèges Impardonnables, cherchant à tuer à tout va.

- Impédimenta ! Avada kedavra ! Impéro ! Endoloris !

Ce dernier sort toucha Kenric en plein cœur et il s'effondra sur le sol en hurlant de douleur ; Alizée ne supporta pas de le voir ainsi et sentit la colère et la terreur enfler en elle. « Non, ne te laisse pas dominer par tes pouvoirs... Domine-les ! »

Le sortilège de torture lancé à Kenric fut levé et se retourna contre Royle, qui l'évita. Alizée se précipita vers son ami, déchirant au passage le genou de son jean et accrochant la manche de son t-shirt à un rocher pointu.

- Où est... Kathy ? demanda-t-il en un râle tandis qu'elle s'asseyait à ses côtés.

- En sécurité ! répondit-elle aussitôt. S'il-te-plaît, prends Albe et partez !

Il hocha difficilement la tête et attrapa la cheville d'Albe, qui continuait à se battre, avant de fermer les yeux pour se concentrer. Alizée savait qu'il ne pourrait plus revenir tant il était épuisé.

Il disparut à l'instant où Albe lui donnait un coup pour éviter d'être entraînée avec lui... et elle resta donc à leurs côtés pour se battre contre le mage noir.

- Albe ! Pourquoi tu as fait ça ?

- Je te l'ai dit, non ? hurla-t-elle en parant un nouveau sortilège d'un coup de baguette. Je préfèrerais mourir que te laisser seule !

- Moi aussi ! ajouta Zéphyr.

Royle eut un rire.

- On va voir ça ! Avada kedavra !

Le sortilège toucha Albe en plein cœur.



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Je vais me taire jusqu'au prochain chapitre ou je vais me faire tuer (enfin je pense que vous allez de toute façon venir me tuer pendant mon sommeil avec des baguettes magiques en plastique) mais svp ne vous enfuyez pas en pleurant ou hurlant, je ne suis pas psychopathe, je vais vous expliquer le pourquoi du comment dans le prochain post !

Je vous adore ! <3

Bises,

Hermy

Au Gré des Vents / 3- l'AlbeWhere stories live. Discover now