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(Point de vue d'Henri)

Je venais de lâcher Ryan. Je m'en voulais tellement de le laisser la à cause de mon père. Je sentais mes larmes dévaler mes joues. Je n'avais pas pu les retenir quand j'ai vu son sourire au loin, puis sa peur pour moi quand il a vu mes coups. Mon père était rentré la veille d'un voyage d'affaire. Il avait toujours eu des doutes sur moi. Mais cette photo lui avait confirmé ce qu'il ne voulait jamais voir. Sa réaction avait été rapide, et horrible.
Il était entré dans ma chambre en faisant claquer la porte contre le mur, et avant même que je n'ai pu réagir, il m'avait mis une claque monumentale.

-Jamais, jamais tu m'entends ! Jamais je n'aurais de tapette chez moi !

Je l'avais regardé, il avait osé me traiter ainsi. Je n'acceptait pas ce mot, mais de la bouche de mon père C'était trop. Sans que je ne comprenne pourquoi, mon poing était venu s'écraser dans son ventre, le pliant malgré lui en deux.
Je m'étais reculé par instinct mais il m'avais agrippé par le col. Mon père était grand contrairement à moi. Et je n'avais pas pu lutter contre le poing de ce dernier qui avait facilement trouvé mon visage.
J'avais été sonné pat le coup si bien qu'il m'avait lâché me laissant s'écrouler au sol.
Je ne me souviens pas vraiment de la suite si ce n'est que ma mère l'avais pris avec elle et l'avais envoyé faire un tour pour se calmer.
Je m'étais simplement réveillé ce matin, mon père était assis sur le lit. J'avais eu un mouvement de recul en le voyant la.

-Tu demande à ton, ami, de venir te voir au lycée, et tu vas lui dire que tu ne veux plus le voir. Après je t'emmène voir une psychologue. Ce n'est pas négociable.

Son ton avait été sans appel. Il s'était levé et m'avais laisse la. J'avais envoyer un message à Ryan et m'étais préparé.
Et voila que je remontais dans cette voiture qui m'inspirait maintenant le dégoût pour son propriétaire. Je n'avais pas réagis quand il avait fait un doigt d'honneur à Ryan. Le risque était trop direct. Mais l'envie elle était là.

-On ne va pas aller voir de psychologue finalement.

-Hein ? Et on va ou ?

-On va rentrer, simplement.

Je me doutais que quelque chose m'était caché volontairement. Rentrer simplement aurait été trop simple après la correction que j'avais reçu.
Mais nous prenions en effet le chemin de la maison. Je ne savais pas si je devais m'en rassurer. Je suais à grosses gouttes. L'idée qu'il recommence son traitement m'opressais l'esprit. Après vingt minutes de trajet interminables, mon père stoppa le moteur de la voiture et en descendis en même temps que moi. Il prit mon poignet avec une poigne exagérée comme si je devais m'enfuir. Ce n'était pas bon signe.

-Tu me suis. Tu montes dans ta chambre, tu fais ta valise et tu redescend.

-Hein, mais non tu ne m'emmneras nul part !

Je me debattais maintenant en plein milieu de la rue. Seulement personne n'était présent à ce moment, permettant à mon père de continuer tranquillement de me trainer vers la porte.
Je me résignais. A quoi bon chercher à lutter contre lui. C'était mon père.

-C'est bon. Je vais faire ma valise et on partira.

Mon père fut étonné de ma capitulation soudaine.
Je rentrais de mon plein gré, essuyant rageusement les larmes qui perlaient aux coins de mes yeux. J'avais besoin d'être fort. De lui montrer qu'il n'allait pas m'atteindre de cette manière.

-Accélère le mouvement nous sommes attendus !

Toujours dans la finesse lui. Je pris une valise et la balançais sur mon lit. Je prenais rageusement des vêtements dans mon armoire. Je n'emportais que des vêtements. Il m'avait pris mon téléphone, son chargeur, mon ordinateur. Tout mes moyens de communications.
J'avais peur, et je ne pouvais le montrer à personne. Ma mère n'était pas là. Savait-elle au moins ce que mon père faisait ?

-Tu te ramènes maintenant on part !

Bon et bien c'était clair. Je n'allais pas pouvoir le faire attendre plus. Au moment de fermer ma valise, je vis sur le bord de mon lit le t-shirt que Ryan avait aspergé de son parfum pour me le laisser. Je le pris avec précaution et le glissait dans ma valise. J'allais en avoir besoin. Ryan me manquais déjà. C'était fou qu'il me manque autant, c'était peut être du au fait que je savais pertinemment que je ne le verrais plus avant que mon père ne se calme. J'avais écris un mot pour ma mère. Je le laissais sur la table de la cuisine, priant pour que mon père ne rentre pas avant elle.

-J'arrive !

-Enfin, bouge toi, c'est de savoir que tu es une tafiole qui te fait aller si lentement ?!

Ça faisait mal. Mais je ne répliqua pas. Il ne m'atteindrait pas de cette manière.
Je trainais ma valise derrière moi, sortant de chez moi, en faisant un au revoir silencieux à cette maison qui était la mienne.
Mon père pris la valise sans douceur et la jeta dans le coffre. D'un signe de tête il m'indiqua de monter à l'arrière.

-Pas de tafiole à côté de moi.

Je serrais les points et montais derrière. Il démarra le moteur et parti en trombe.
Un étau se refermait sur moi. Je sentais la peur m'envahir. Je partais vers un destin inconnu loin de lui, loin de Ryan.
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Pas tuer l'auteur pas tuer l'auteur ^^
Bonsoir ! Alors désolé des fautes je corrige sa rapidement promis ! ^^'
J'espère que la fin n'est pas trop sadique bien-sûr :)

4Nights
"Ce n'est pas la distance qui détruit l'amour, ce n'est pas le temps. C'est l'abandon du combat pour être réunis"

Sois Toi-Même (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant