Sois Toi-Même (BxB)

Nouvelles théories.

Je me changeais, enfilant un t-shirt à manche longues mauve que je remontais, un jean noir moulant troué au genou. Mes Vans mauves vinrent compléter ce look. J'aimais la mode, c'est un fait. Mais par dessus tout je prenais un soin presque maniaque à choisir mes vêtements. Je trouvais qu'ils reflétaient notre personnalité, et je ne voulais pas paraître négligé. Je me décidais à aller coiffer ma tignasse. Depuis peu, j'avais laissé mes cheveux pousser. Ils me tombaient maintenant devant les yeux, et je ne les coiffais qu'en semaine. Je passais ma main dans cette toison, histoire d'arranger un peu la pose qu'ils arboraient.
Je passais dans ma chambre. Je n'avais pu me résoudre à envoyer un message à Henri. Je ne savais pas comment faire. Un simple sms, c'est simple à écrire et encore plus à envoyer. Alors pourquoi s'il ne s'agissais que de lui, j'en étais incapable ?

-Quel nul je suis...

-Pourquoi dis-tu sa mon chéri ?

Décidément... c'était devenu une habitude que de me faire surprendre par ma mère quand ce n'était vraiment pas nécessaire.

-Rien maman t'inquiète.

-Tu ne dirais pas sa si tout allait. Tu sais que tu peux tout me dire. Elle me fixa droit dans les yeux. Vraiment tout.

Après tout, je risquais quoi à lui dire tout ? Qu'elle me soutienne et m'aide ? Sûrement.

-Non vraiment maman y a rien, j'ai juste fait une bêtise.

Pas encore prêt... je ne l'était  jamais de toute façon.
Je lui dirait plus tard. Oui c'est sa.

-Je te rejoins en bas maman, ok ?

-Oui et dépêche toi, te connaissant tu vas encore te préparer pendant des heures !

Elle ne me connaissait que trop bien. je m'étonnait encore de réussir a lui cacher que tout n'étais pas si rose que cela. Je terminais de me préparer, pris mon téléphone et descendit rejoindre ma mère. Elle qui aimait bouger, elle en était l'exemple même ce matin.

-Maman ?

-Mmmh oui ?

-Sa te dirais, je sais pas, de lâcher ce pot de nutella et cette petite cuillère ? 

-Juste une encore, après promis.

-Mouais. Je te connais, celle-ci comme les dix suivantes seront "la dernière". 

Nous partions tout deux dans un fou rire incontrôlable. J'aimais rire avec ma mère. Elle avait un rire si communicatif, que je ne pouvais m'empêcher dès quelle rigolait de partir dans une crise de rire généralement plus à cause de son rire que de ses blagues. Mais j'évitais de le lui préciser. 

-Bon plus sérieusement, on fait quoi aujourd'hui ?

-Je pensais, ce matin, repos, et cet après-midi shopping, toi comme moi avons besoin de nouveaux vêtements.

-Donc, attend trente secondes, je me suis dépêché de me préparer pour, que dalle ! je vais te tuer !

Mon premier réflexe avait été de lui sauter dessus et de la coucher sur le canapé, avant de la chatouiller jusqu'à ce que mort s'en suive, mais je me suis arrêté avant que ma mère ne mouille ses affaires.  

-Non Ryan stop ! Je me rend, on va aller faire du shopping ce matin, d'accord, mais arrête toi maintenant !

-Ah ba quand même un peu de bon sens dans cette famille ! Merci maman fallait pas !

-C'est la meilleur celle la, tu ne paies rien pour attendre mon chéri. 

je partais donc en direction de l'entrée quand un coussin vint rencontrer l'arrière de ma tête. Je m'arrêtait, ne me retournant pas. 

-Maman ?

-Ce n'est pas moi ! Vois avec le chat !

-On a même pas de chat maman.

-Oui mais euh...

je me retournais et vis ma mère toute petite derrière le canapé.

-Bon pour cette fois, pas de torture maman. Un grand sourire était venu ponctuer cette phrase. Mais alors allons y maintenant avant que je ne change d'avis. 

-Alors tu devrais déjà être dans la voiture !

Je la vis prendre son manteau, enfiler en vitesse ses chaussures et attraper son sac a main au passage. Deux minutes plus tard, porte et garage verrouillés, nous roulions vers le centre commercial. Nous avions passé la matinée à faire magasin sur magasin, essayant chemises, pantalons, t-shirts, shorts, et pour ma mère jupes et diverses robes. Sur le chemin du retour, le coffre était plein a craquer de vêtements. J'adorais ces moments shopping. Conseiller ma mère, de temps en temps lui lancer une petite pique. Quoi de mieux ?                                                   
L'après-midi fut lui beaucoup plus calme, entre devoirs et ennui. Je n'avais qu'une envie, trouver quelque chose d'intéressant a faire. Je pris alors mon carnet, et relata ma fin de semaine. Plus j'écrivais et plus quelque chose devint une évidence dans mon esprit, Henri n'était pas comme tout le monde. Sois il s'attachait aux gens relativement vite, sois une explication que je n'était pas près a entendre était en cause. Au fond de mon esprit, un combat entre ces deux théories était engagé. Mon cœur en espérait une, mon esprit celle restante. Seulement je ne devais me faire aucune illusion.                                                                                                 Et surtout, si la deuxième théorie était la bonne, qu'est ce que je ferai pour réussir à l'accepter, à m'accepter a temps ? Je n'allais pas rester les bras croisés a attendre que tout s'écroule une deuxième fois. Cette fois j'allais vraiment travailler sur moi même. Et ce dès lundi. Je voulais que cette année scolaire sois la meilleure de ma vie, et si elle passait par s'accepter, j'allais y arriver. J'allais avoir ce déclic qui vous permet d'aller encore plus loin que ce que vous espériez. Je me le devais, pour moi avant tout. Marc, et tous ces semblables, ce n'était qu'un simple obstacle à ce que je comprenne cela. Mais maintenant rien ne me démotivera.                                                                                                                 Je devais d'abord commencer par faire une chose. Je pris mon téléphone, ouvris mes contacts, sélectionna Henri, écrivis un message,

=Salut Henri, c'est Ryan, ça va ?

Je crois bien que mon ventre tentai de vaincre cette motivation, et ma tête se joignit à lui au moment fatidique ou j'allais appuyer sur envoyer.                                _______________________________________

Bon, j'ai réussis à vous écrire ce chapitre à temps ! Et ce malgré que j'ai été malade. Surtout que je l'ai plutôt réécris. Le premier ne me plaisait pas. Ce n'était pas vraiment dans l'ambiance du roman. Donc je l'ai entièrement supprimé et j'ai fait ça. j'en suis nettement plus fier.                        Et oui petit coup de boost de la part de Ryan, mais va-t-il durer face aux différentes épreuves que le lycéen va traverser, à commencer par ce sms ?

Pardonnez moi les fautes je n'ai pas eu le temps de corriger ce chapitre, il sera corrigé sous peu ^^

4Nights
"Parfois, accepter et une plus grande preuve de courage que de combattre" (petite citation internet, c'est la panne sèche de ce coté la...)