Fille de la Lune

Tome 2. Chapitre 13

Halo tout le monde ! Comment allez-vous ? J'espère que vous avez passez de bonnes fêtes !

Et voici votre cadeau de Noël !

Lorsque nous arrivâmes, le cri de Gwen résonnait encore.

- Tu peux ouvrir les yeux, chuchota l'hybride à mes côtés.

J'obtempérais et je pus constater la blancheur de l'endroit. Il n'y avait rien, on ne distinguait ni le sol ni le plafond, aucune brise ne soufflait dans cet endroit et impossible de se repérer.

- Väalke. Voilà un moment que nous t'attendions, résonna une voix qui provenait de partout et nulle part en même temps.

- Montrez-vous, lâches ! Vous croyez nous arrêtez avec cette simple illusion !

Il y eut quelques rires puis un homme reprit :

- N'inclus pas la petite dedans, elle n'est que ton otage.

- Elle est à moi, père me l'a promis ! Et nous allons vous éradiquer !

Il était déchaîné, comme hors de lui.

- Arthus, le dieu des Vents, ton père, c'est lui qui nous a prévenus de ta folie destructrice.

- Et qu'est-ce que vous comptez faire ? Face à moi vous n'êtes rien !

Soudain la blancheur se dissipa et je pus observer la pièce à ma guise : immense et magnifique à l'effigie des dieux qui nous surplombaient.

- Alors petit être, tu te crois toujours supérieur à nous ? gronda un homme des plus intimidants.

Il était colossale : grand et musclé, aux cheveux brun mi-longs avec une peux basanée faisant ressortir des yeux orange. Il portait un pantalon et des chaussures noirs, mais son torse était découvert. Nous étions face à Waban, le dieu de la guerre.

- Autant que l'on peut se sentir face à des fourmis, répliqua l'hybride à mes côtés.

Väalke, de sa hauteur ridicule, toisait les géants qui se drapaient petit à petit de colère.

- La seule fourmi que je vois ici, c'est toi.

Avec un sourire provocateur, et sous mes yeux ahuris, l'ange se mit à grandir, grandir, grandir, pour atteindre la taille des colosses.

- Et que compte faire un demi-dieu seul face à une armée de dieux ?

- Qui vous dit que je suis seul ?

En un battement de cils, une horde de monstres l'accompagnant toujours, pénétra dans le repaire des dirigeants divins.

- Maintenant, avant que je ne vous abatte tous, il y a une promesse que je n'ai pas tenue...

Il m'attrapa, m'emprisonna dans sa gigantesque main et serra de plus en plus. Ma respirations se fit plus difficile et sifflante, jusqu'à l'asphyxie totale. A ce moment, une vive protestation se fit entendre et à ce moment seulement, Väalke desserra sa poigne.

- Bon, et bien, on a trouvé maman. Ariane, je te présente ta mère, la déesse Luna, déesse de l'amour, de la nature et des âmes.

La divinité m'envoya un sourire triste et se reconcentra sur le demi-dieu.

- Maintenant, est-ce qu'on se débrouille pour trouver papa ou est-ce qu'il va se montrer tout seul ?

- Jeune homme, qu'avons-nous fait pour mériter votre mépris ? questionna un homme qui jusqu'alors se tenait en retrait.