Diabolik Lovers : Fallen Girl [TERMINÉ - EN CORRECTION]

Chapitre 22

Comme je ne peux pas mettre deux médias, je suis obligée de vous mettre la tenue qu'elle (vous saurez rapidement qui cela peut bien être) porte habituellement de cette façon... désolée >A<

(Oui, car la femme à le visage du média mais la tenue de l'image)

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La cour d'un château embaumée par le parfum des roses s'imprima dans mon esprit. Un chaleureux soleil printanier planait haut dans un ciel indigo. À terre, le vent agitait la longue chevelure d'une femme. Sa beauté et sa grâce égalaient celle d'un cerisier fleurit et rosit par la saison, ses longs cheveux d'un noir poétique et ses yeux d'un or doux teignaient la verdure d'une tâche ombrageuse. Elle laissait au vent la liberté de s'amuser de ses mèches, effleurant sa peau de porcelaine d'une brise agréablement légère.

Des cris d'enfants la firent tourner les yeux, plus loin s'amusaient trois gamins au figures joyeuse. Bientôt pourtant, l'entrée en scène d'une fleur mauve effaça le sourire étiré par l'innocence du jeune âge.

- Ayato !

L'un des gamins ne put retenir une grimace anxieuse en apercevant son interlocutrice et se retourna en cachant dans son dos la pierre sur laquelle il avait puérilement dessiné.

- Retourne de suite dans ta chambre. Crois-tu sérieusement que ces stupides divertissements te permettront de t'instruire ?!

- Mais j'étudie sans relâche depuis trois jours ! Protesta l'enfant en osant défier le regard de sa mère.

- Trois jours ne sont pas suffisants, impertinent ! Écoute moi donc pour une fois !

- Mais je veux jouer encore ! Tenta-t-il dans un élan de courage, ce que la femme au cheveux de jais craignait.

Le visage de la mère se crispa et elle agrippa le bambin par le col avant de le mener à sa suite vers la grande fontaine qui décorait la cour. Elle l'y plongea malgré ses protestations et l'y poussa.

L'enfant perdit l'équilibre et s'étala dans l'eau. Le bassin malheureusement profond et glissant, il manqua de boire la tasse plus d'une fois, visiblement incapable de nager pour maintenir sa tête à la surface.

- Que dois-tu devenir, rappelle le moi une fois encore ? L'exhorta la mère en restant cruellement sourde aux prières étouffées de son fils.

Ce dernier ne pouvait pas prononcer un mot, il se noyait. Au loin, les deux frères du gamins observaient sans oser s'interposer. Un homme aux cheveux verts rejoignit la femme sans prêter aucune attention au gamin et lui murmura à l'oreille. Elle se retourna, oubliant subitement son fils qui se débattait furieusement avec les eaux.

- Richter ! Mon cher... S'exclama-t-elle en se suspendant à son cou.

L'homme l'embrassa dans le cou, Ayato fut presque oublié...