25. « Je suis juste un ami. »

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𝕊𝕒𝕞𝕖𝕕𝕚 𝟙𝟙 𝕛𝕦𝕚𝕟 𝟚𝟘𝟙𝟞, ℙ𝕒𝕣𝕚𝕤, 𝟙𝟘𝕙𝟚𝟝 .

𝐀𝐁𝐈𝐆𝐀𝐄̈𝐋𝐋𝐄.




❝  – Tu as réussi à dormir ? Antoine me caresse légèrement la joue

– Un peu, le canapé n'est vraiment pas très confortable.





          𝓙e me suis réveillée en sursaut pour la énième fois. Il doit être dix heures trente du matin et nous avons passé la nuit à mon appartement à Paris que je partageais avec Callie. Dès que nous sommes rentrés hier vers minuit, j'ai dû expliquer à ma meilleure amie ce qu'il s'est passé puis Antoine a tenu à rester avec moi alors j'ai dormi avec Callie pendant que le châtain dormait dans ma chambre. Vers huit heures du matin, dès l'ouverture des visites, nous nous sommes de nouveau rendu à l'hôpital pour voir ma mère et attendre qu'elle se réveille, mais je me suis endormie dans le petit canapé de sa chambre qui se trouve en face de son lit. Il faut dire que j'ai très mal dormi, à chaque fois que j'arrivais à m'endormir, je me réveillais peu de temps après en sursaut à cause du même cauchemar à chaque fois : ma mère qui meurt. Je suis collée à Antoine, ma tête sur son épaule, sa main autour de mon cou, sa veste sur nous en guise de couverture. Antoine a sa main dans mes cheveux, les caressant légèrement pour m'endormir une nouvelle fois, mais je n'y arrive plus.





– On devrait aller prendre l'air Abi, ça fait bientôt trois heures que nous sommes ici.

– Oui tu as raison, j'en ai un peu marre d'être enfermée ici. J'ai l'impression d'étouffer.





          On se lève du canapé et je m'étire doucement. Je commence à en avoir assez de rester là, à attendre, mais j'aimerais être là au moment où elle se réveillera, je ne veux pas qu'elle croit que je l'ai laissé tomber. On sort dans le couloir de l'hôpital et j'attrape la main d'Antoine sans réfléchir, comme si c'était instinctif, le fait d'avoir sa peau contre la mienne me rassure et je me sens moins stressée ainsi. Il me regarde en souriant puis on prend l'ascenseur pour descendre au rez-de-chaussée. L'hôpital m'angoisse, c'est un endroit effrayant, je déteste y aller. Je déteste encore plus m'y rendre pour cette raison.


On se rend alors dans l'allée de l'hôpital, il n'y avait pratiquement personne. Il fait encore très frais et le vent me procure des frissons. Quand Antoine remarque que je grelotte, il lâche ma main et passe son bras autour de mon cou pour me serrer contre lui. Je le laisse faire, à vrai dire, je n'ai pas la force, ni l'envie de lutter contre lui. Au fond de moi, je sais pertinemment que c'est une mauvaise idée, que je ne devrais pas le laisser me prendre dans ses bras ou être aussi proche de lui, mais à cet instant, je ne veux personne d'autre que lui à mes côtés, il est le seul qui arrive à me rassurer rien qu'en me prenant la main, et quand il est avec moi, je me sens en sécurité.





𝒕𝒘𝒐 𝒚𝒆𝒂𝒓𝒔 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒓 [𝒂𝒈]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant