Chapitre 17

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- Qui t'as dit que j'ai de la peine ?

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- Je ne sais pas moi, tu es tellement ironique

- Ok et c'est une raison pour que j'ai de la peine ?

- Non, je sais pas moi..

- Alors c'est ça, évite de parler pour rien alors.

Je baisse lentement la tête et je regarde par la fenêtre. Pourquoi il est si dur avec moi, ok j'ai été pas mal chiante avec lui, mais ce n'est pas une raison. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, une seconde je suis complètement folle de lui et l'autre il me tape sur le système.

Je m'essuies discrètement la larme qui coule sur ma joue, putain je suis trop sensible. Il fait toujours que je gâche tout moi, on avait une belle relation d'amitié avec Cameron. Et évidemment il a fallu que moi et mes stupides hormones de femme ont viennent tout ruiner.

Il ne faut pas que je perde le contrôle, je dois à tout prix reprendre le dessus. J'ose un regard du côté de Cameron et mon cœur se serre, il est si beau... Je ne serais pas dire ce que je ressens pour lui, mais je le vois comme ma propriété privée. Alors qu'il ne m'appartient même pas et qu'il n'a plus rien à foutre de moi.

Et si c'était le cas, pourquoi il m'a embrassé ? C'est quoi, une façon d'apaiser les gens ? Est-ce que Cameron embrasse les filles seulement pour les calmer ? Non, alors là, je ne veux même pas imaginer. Je suis allée chercher ça où moi ? Franchement je me fais peur des fois... Je me mets sûrement à rougir comme une dinde quand il se retourne brusquement vers moi.

Ses yeux plantés dans les miens, il ne bouge plus. La voiture non plus d'ailleurs, attend une minute quoi ? Est-ce que j'ai réfléchis à voix haute?

- Pourquoi tu t'arrêtes Cameron ?

- Je ne sais pas, toute cette histoire n'est pas crédible, qu'est-ce qu'il se passe dans ta vie Sarah ?

- Tu veux vraiment que je te dise tout, d'accord c'est parti. Il se passe qu'un jour, c'était la fin de l'année scolaire. Je rentre chez moi toute heureuse et je vois quoi ? Des ambulances, la police et pourquoi pas une sorte d'homme d'affaires ? Mathieu ? Marco, je ne sais même plus c'est quoi son nom. Peut-être Marc ou Martin on s'en fou pas mal.

- Tais-toi et continue.

- D'accord, je vois toutes ces voitures, je panique et je cours jusqu'à chez moi. Ensuite on me raconte je ne sais pas quoi, je ne peux pas entrer bla-bla-bla et je vois ma grand-mère. Elle est en vie, elle semble aller bien, je suis soulagée.

- Et ? Comment tu as atterri chez nous finalement ?

- Pis là, on m'annonce que je dois quitter ma belle petite maison pour venir vivre dans le château des Dallas. J'essaye de refuser, ben non, comme je suis pas encore majeure je peux pas vivre seule. Alors, ils me séparent de mon chat et je suis amenée chez vous. Une fillette me saute dessus en voulant faire de moi son chien de poche. Et comme une conne je m'attache à elle en la traitant comme ma propre sœur.

- Continue.

- On me donne une chambre trois fois plus grande que ma maison et je trouve la lettre que tu as pu lire. Après une charmante demoiselle que je ne nommerais pas me fait vivre un enfer parce que j'ai osé trop te regarder selon cette vipère.

- J'y crois pas.. Elle est sérieuse ?

- Ensuite toi tu joues avec moi et on se rapproche considérablement et un soir comme ça tu m'embrasses.. Puis tu disparais. Et quand on se revoit enfin j'apprends quoi ? Que le connard que tu es va se marier à une vraie perruche. Tu veux vraiment avoir la suite ou tu as deviné ?

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