Dans l'obscurité de mes pensées... (réécrit)

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Cela fait un moment que je n'ai plus écrit, à vrai dire je ne savais plus réellement quoi dire... Alors je me suis tu pendant un moment, mais ça fait trop longtemps maintenant, je ne peux plus faire taire mes sentiments, mes doutes, mes peurs, mes pensées. Je regarde souvent le monde autour de moi, et je constate sans peine que je n'y ai pas ma place... Je ne laisse rien paraître comme à mon habitude mais au fond de moi je sais que je dois quitter ce monde, je n'y ai plus ma place, je l'ai perdu, ou peut-être que je ne l'es jamais trouvée, parce qu'il n'y en a jamais eu... 

Pourtant, je me force à vivre, chaque jour étant une nouvelle mise à l'épreuve, chaque jour étant pire que la précédente, comme un hiver qui s'installe doucement mais surement et qui laisse derrière lui un froid glaciale qui ne laisse pas de place à la vie... Mais je n'ai pas d'autre choix, je me dois de continuer, du moins jusqu'à que son jugement soit rendu, je dois rester en vie pour lui ou plutôt à cause de lui, pour que justice soit rendu et qu'il paye pour ce qu'il nous a fait, il doit, oui il doit payer, vivre emprisonné jusqu'à son dernier souffle, devenir fou à rester piégé par ces murs, crever comme une ordure, dans une obscurité totale, sans assistance, sans soutien moral, sans que personne ne s'en rend compte, oublier parmi tant d'autres... 

C'est le sort qu'il mérite, oui il faut qu'il meurt la bouche ouverte, demandant pardon, sans que jamais on lui accorde, ne plus ressembler à rien, n'ayant plus aucune dignité, c'est tous ce que je demande, non c'est ce que j'ordonne, pour le mal qu'il nous a fait, pour les vies qu'il a entaché, pour m'avoir empoisonné, et m'avoir piétiné... Je veux sa mort !!! 

Malheureusement pour moi, heureusement pour lui, la justice d'aujourd'hui a changer, le mot "prison" ne rime plus avec le mot "pendaison", mais avec le mot  "château", il sera peut-être dans un château, mais dans celui-ci il n'y aura pas de beaux jardins, juste un petit bout de terrain pour faire sa promenade, il n'y aura pas non plus de grandes chambres à coucher , mais une petit chambre à partager et un lit qui ne fait que couiner... Il n'ira pas au paradis, oh non, l'enfer sera son chez lui...

Mais pour l'instant tous ça n'est que fantaisie, car aujourd'hui, "Monsieur" a encore son chez lui, et dort encore dans son lit... Mais ce ne sera plus pour longtemps, car bientôt justice, oui justice sera rendu, car il me tarde d'attendre qu'on vienne le prendre, les preuves sont suffisantes mais les policiers laissent traîner une affaire qui devrait déjà être boucler... Alors j'attends, j'attends patiemment qu'on vienne chez lui, qu'on vienne le prendre, et qu'on lui dise que ça vie est fini, mais si ils mettent trop de temps... Ce serait dommage pour lui, car me revêtir du vêtement de la faucheuse, serait un bon moyen pour moi de me débarrasser de ce rat, qui ne fait que contaminer ce qu'il touche et je serais plus que ravie d'être le piège qui l'arrêtera, de la même façon qu'il à arrêter ma vie, ou devrais-je dire de la même façon qu'il a tué toute envie que j'avais de vivre car pour lui comme pour moi je penses que seule la mort nous délivrera, lui à cause des crimes qu'il a commit, moi pour ne plus avoir aucune envie de vivre, et pour mettre tu si longtemps car comme vous le savez si j'avais parler, beaucoup de choses seraient différentes tous serait changés... Mais à l'inverse de moi sa mort sera douloureuse et riche en couleurs. Elle sera d'une de ces morts qu'on se souvient pour la violence avec laquelle elle a été commise, d'une où le sang tapisse tous les murs, où le mot "corps" n'est que de nom, car ce qu'il reste ne peut plus être identifié, où la rage, la souffrance, la peur, la culpabilité et tous ces autres sentiments ce sont enfin exprimés à travers un tableau qui n'est que rouge, rouge comme le sang de ce condamné qui coule, rouge comme les larmes versées par cette victime blessée, rouge comme la douleur emmagasiné et qui peut enfin être relâchée, rouge comme ces artères éclatées, rouge comme se cœur qui bat pour la dernière fois, rouge comme un amas de chair.
        
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Ce moment...Where stories live. Discover now