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PDV: Sarah

-Et donc, de quoi voulais-tu me parler ? Me demanda-t-il lorsque nous fûmes assis côte à côte sur le bord de mon lit.

Lorsque Tyler était arrivé chez moi, je me sentais tellement stressée de le voir tout près de moi que j'en avais oublier la raison de sa venue. Je mis une fraction de secondes à me rappeler pourquoi j'avais voulus qu'il vienne et je lui expliquai donc les habituelles absences de ma soeur, le message qu'elle avait écrit sur le bout de papier, ma mère qui pleurait et moi qui ne savait quoi penser de tout ça.

-Tu comprends, je lui en veux de partir comme ça, exactement comme l'a fait papa, dis-je à Tyler en retenant mes larmes.

Je ne savais pas pourquoi je lui confiais tout ça à lui alors que je venais d'apprendre à le connaitre, mais quelque part au fond de moi, je savais que je pouvais lui faire confiance.

Il ne répondait pas, il semblait réfléchir. Mais comme je n'attendais pas forcément de réponse je lui dis simplement:

-Merci de m'écouter, ça fait du bien de pouvoir parler librement à quelqu'un qui ne nous juge pas.

-Et bien, tout le plaisir est pour moi.

Je ris à sa remarque. Je sentis sa main se poser sur ma cuisse et je sentis un agréable frisson parcourir mon corps. Puis son regard croisa la mien et le même frisson parcourut une seconde fois mon corps. Son visage se rapprocha du mien et lorsqu'il ne restait que quelques millimètres pour les séparer, il posa tendrement ses lèvres sur les miennes. Je répondis à son baiser et je placai mes mains, une sur sa nuque, l'autre dans ses cheveux. Je sentis ensuite qu'il retirait sa main de ma cuisse pour la mettre sur ma hanche.

Quelques instants plus tard, nous décollâmes nos lèvres. J'ouvris lentement mes yeux et vit qu'il m'observait, je rougis automatiquement et lâchai un petit rire pour cacher ma gêne.

Puis Tyler brisa le silence et dit :

-Je ne vais pas tarder à rentrer, il faut que je sois chez moi pour le souper.

-Oh, oui... Bien sûr, dis-je en m'attendant à ce qu'il dise n'importe quoi sauf ça.

Il commença à enlever l'ancien chandail de mon père que je lui avait prêté. Je me sentis rougir comme une tomate lorsque les bas de son ventre fut à découvert laissant voir ses abdos bien dessiné.

-Oh, tu peux le garder, dis-je en détournant subitement le regard de ses abdos.

-Merci, dit-il en rabaissant son chandail sur son ventre, et ça te va si demain après l'école on se fait une petit sortie ?

-Avec plaisir, dis-je juste après qu'il m'ai proposé la sortie.

-Parfait, dit-il en souriant, et si tu le peux essaye d'avoir finis le livre.

-Euh d'accord.

Il reprit son chandail et son blouson et nous descendîmes jusqu'à la porte d'entrée. On se dit au revoir d'un simple geste de la main et il courus jusqu'à sa voiture sous les gouttes de pluie qui tombaient moins fort qu'avant.

Je fermai la porte en voyant que sa voiture démarrait et je pris une énorme bouffée d'air en me remémorant ce qui c'était passé. Je lui avait dit ce que j'avais sur le coeur par rapport à ma soeur, on s'était embrassé puis il était partie et le le demain on allait faire une sortie que tout les deux.

Je regardai l'heure et vis qu'il n'était pas plus de 17h15. Je remontai donc dans ma chambre et entamai la lecture du livre sur les loups-garous.

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