Chapitre 24.

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Ça doit faire environ quatre ans, en comptant mes redoublements, que je suis dans ce lycée et j'ignorais complètement qu'il y avait un chemin pour aller jusqu'au toit. Un sourire se dessine à l'idée d'une nouvelle cachette. Un endroit où je pourrais venir fumer sans être déranger, où je viendrais pour me ressourcer ou même encore pour amener des jeunes filles pour faire des choses malsaines, qui sait, tout est possible. Bien sûr ce ne serait possible qu'à partir du mois de mai. C'est assez désagréable de baiser quand un vent vous souffle dans la gueule. Le bruit d'une porte violemment claquée me ramène à la réalité. Je sursaute et me retourne pour découvrir qu'en réalité, l'endroit est déjà attribué à quelqu'un. 

-Qu'est-ce que tu fous ici ? s'enquit-elle, en m'adressant un regard méfiant.

-Pourquoi ? Je te dérange peut-être ? demandé-je, en levant un sourcil.

-Oui, beaucoup. crache-t-elle, en m'adressant l'un de ses regards noir devenus maintenant si familiers.

-Oh, tu me fends le cœurJess. fis-je, en simulant une blessure au niveau de mon buste.

-Le cœur se trouve à gauche abruti. réplique-t-elle, moqueuse.

Je pose alors ma main sur le côté gauche de mon torse tandis qu'elle commence à se diriger vers la porte. 

-Non mais si je te gêne, je peux m'en aller tu sais. déclaré-je, en plaquant ma main sur la porte pour la bloquer.

-Non, de toute façon si tu as réussis à trouver ma cachette, elle n'est plus secrète désormais. Je te la laisse va. rétorque-t-elle, d'un haussement d'épaules.

-Ta cachette ? Quand l'as-tu trouvée au juste ? mandé-je, curieux.

-Oui, ma cachette. Ça doit faire environ un an, mais c'est bon garde la. réplique-t-elle, en essayant de retirer ma main de toutes ses forces. Arrête tes conneries et laisse-moi passer bordel ! s'écria-t-elle, commençant à être irritée.

-Oh, pas de gros mots avec moi jeune fille. Retire tout de suite ces injures. rigolé-je, en prenant une fausse voix hautaine.

-Ce n'est pas drôle, arrête ça crétin ! s'écrie-t-elle, commençant à s'impatienter.

-Oh, et bien puisque tu es si mauvaise avec moi, je vais être obligé de te torturer afin que tu me supplies pour que je continue. Tu vois de quoi je veux parler ? Bien sûr que tu vois. susurré-je, menaçant et rieur à la fois.

-Tu vas me violer peut-être ? Tu n'es qu'un connard comme tous les autres dans ce monde en fait ! Tu n'es qu'une pourriture ! Tu..

Ma main plaquée contre sa bouche l'oblige à se taire. Je la plaque contre le mur et bloque ses poignets avec ma main valide. Elle essaye de se débattre mais sans résultats. Je lève la tête et la regarde dans les yeux, son regard est partagé entre la colère et la peur. Je baisse légèrement la tête de façon à ce que je puisse déposer quelques baisers chastes le long de sa mâchoire. Je descends progressivement en commençant à embrasser sa peau de manière intense jusqu'à arriver vers sa gorge et sa clavicule. J'aspire de toutes mes forces sa peau vers le milieu de son cou, ce qui lui fait retirer quelques gémissements d'appréciations qui s'amplifient à mesure que je continue. Je finis par quelques baisers langoureux tout le long de sa nuque puis m'écarte légèrement pour voir sa réaction et décide enfin de la lâcher. Elle amène aussitôt sa main à son cou et m'adresse un regard noir remplit de colère mais une autre émotion règne en elle. De l'excitation ?

-Tu as aimé, ça se lit sur ton visage. Je te conseillerais d'aller te regarder dans un miroir si j'étais toi, aller à un de ces quatre poupée. répliqué-je, avant de descendre par l'escalier.

Je me retourne lorsque j'arrive en bas de l'escalier et vois la porte se claquer avec telle force qu'un sourire mesquin se dessine sur mon visage. Je ferme la première porte et continue mon chemin comme si rien ne s'était passé. Je me dirige vers le gymnase pour me moquer du club de basket lorsque j'aperçois Matt et Yoan assis sur les gradins déjà en train de faire ce que j'avais prévu.

-Hé mon gars, c'est que maintenant que t'arrives ? Tu viens de rater un truc de malade. m'annonce Yoan, ahuri.

-Ouais, le capitaine de l'équipe de basket s'est prit le ballon en pleine face et maintenant, il l'emmène à l'infirmerie, tiens regarde ! raconte Matt, en me pointant du doigt le terrain de basket où l'infirmière débarque paniquée.

-Quelle bande de pédales. Mais, ça veut dire qu'ils vont devoir reporter le match de samedi, non ? demandé-je, moqueur.

-Ouais, à moins que quelqu'un ne le remplace sur le terrain mais bon, qui s'en fou de ces mecs. Aller venez, on va fumer. J'ai besoin de m'aérer un peu de tous ces couillons.

 Nous nous éclipsons du gymnase et sortons du lycée pour se poser sur un banc à côté du parking. Je donne une cigarette à chacun et Yoan sort son briquet qui fait passer.

-Ecouter les mecs, il y a quelque chose que je dois vous dire. déclaré-je, d'un ton solennel.

-Tu as baisé toutes les putes du lycée ? s'enquit aussitôt Matt, rieur.

-Mais non voyons, c'est déjà fait depuis longtemps ! réplique Yoan, plié en deux.

-Vos gueules putain ! C'est important.

Ils se taisent sans tarder et m'écoute désormais avec toute l'attention du monde.

-Ma mère a engagé un prof particulier.

-Et alors ? C'est pareil qu'une femme de ménage mais au masculin et qui ne fais pas le ménage ou un truc dans ce genre là, non ?

-Mais non espèce d'attardé de mon cul ! C'est comme un prof au lycée mais chez toi. lui explique Matt, accompagné d'une violente tape derrière la tête.

-Ouais, c'est dans ce genre là sauf qu'il est là pour mon éducation, pas seulement pour les cours. Je vous en parle parce qu'il se pourrait que je doive arrêter le lycée à partir du moment où le programme de cet enculé va être mit en place. dis-je, en serrant des dents pour réprimer ma colère.

-Oh.. Ok, ok, je comprends maintenant. C'est la merde. C'est vraiment la merde ! Et tu sais combien de temps il va rester ce fils de p*** ? m'interroge Matt, penné.

-Je n'en sais rien. Jusqu'à temps que je sois devenu un bourge comme ceux de mon quartier je pense. répondis-je, d'un haussement d'épaules.

-Pas de quoi s'inquiéter vieux, il va faire son petit programme de merde à la con et il va se tirer vite fait bien fait. m'affirme Yoan, l'air dubitatif.

-Je n'arriverais pas à le supporter deux minutes sans le castrer tu le sais bien. répliqué-je, malgré les consolations de Matt et Yoan.

-Oui, pas faux. Bah alors il faut que tu arrives à te transformer en bourge coincé en un minimum de temps ! déclare-t-il, comme une évidence. Mais je retire ce que j'ai dis car c'est une très mauvaise idée, en y réfléchissant un peu. se corrige Matt, en se massant la nuque.

-Pourquoi ? Au contraire ! Si on s'y met tous, c'est possible. s'exclame Yoan, croyant avoir trouvé l'idée du siècle.

-Passer de connard attitré à bourge coincé, excuse-moi Yo mais c'est mission impossible.

-Il a raison. approuvé-je, malgré moi. C'est déjà fini pour moi les gars.


chasse gardée.Where stories live. Discover now