Partie 32

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BISMILLAH.

«Mes cicatrices sont comme mes larmes, trop d'fierté pour que j'te les montre même si j'ai mal.»

Elle roulait vite, j'hurlais pour qu'elle ralentisse à chaque fois, jusqu'au moment où ....

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP. [Klaxon]

Nous - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Je me suis retrouvé sur la route, j'étais consciente mais je ne pouvais rien faire, j'avais des douleurs inexplicable, jusqu'au moment ou trou noir...

* * * * * * *

... - Elles vont se réveiller docteur ?
... - On ne sais pas encore mais ce serais un miracle si oui, le choque à été beaucoup trop fort.

J'entends une personne explosé en sanglot et un énorme bruit.

... - Calmez-vous monsieur.
... - J'ME CALME ? MES SOEURS ELLE SONT DANS UN LIT D'HÔPITAL ON SAIS MÊME PAS SI ELLES VONT SE REVEILLER TU ME DIS DE ME CALMER ? DEGAGE PARCE QUE J'VAIS PETER UN PLOMB W'ALLAH DEGAGE !
... - Heu.. je vous laisse, j'ai du travail.
... - Ouais c'est sa casse-toi !
... - (avec une petite voix) Parle bien weld el hram !

Des bisous se déposent sur mon front puis plus aucun bruit se fait entendre. J'essayer de bouger mais mon corps ne voulait pas bouger d'un seul centimètre. La porte grince, des pas se font entendre. Le parfum.. celui qui fait battre mon coeur était là. Il ne parlait pas, ne bougeait pas.

* * * * * * * * * *

Dans la peau de Aymen.

Posé sur le canapé, une kehba sur mes genoux et une chicha dans ma main gauche, mon téléphone sonne, j'lattrape et répond.

Moha - Wesh kho .
Moi - Wesh bien ou quoi ?
Moha - Hamdoullah, Amira elle est à l'hôpital kho.

Plus aucune parole de ma part, plus aucun geste. Je l'ai lâcher comme un chien pendant plus d'un mois, et on me dis qu'elle est à l'hôpital ! Mais asy, j'suis pas un mec pour elle, elle est trop bien pour moi w'Allah. Je raccroche, jette la kehba à côté et j'me taille à l'hôpital. J'avais la haine putain, je regrettais de fou de l'avoir lâcher ! J'veux pas qu'elle souffre, c'est une princesse et moi un bâtard. Mais pas le temps d'avoir de regrets, les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument.

Arrivé là-bas, j'vais direct à l'accueil demandé la chambre mais cette p*te elle voulais m'faire attendre ! Comme si j'avais pas assez le démon pour qu'elle me fasse attendre cette chi*nne. Je la prends par son col et la ramène vers mon visage.

Moi - ECOUTE MOI BIEN SALLE P*TE TU VAS BOUGER TON C*L ET M'DONNER CE NUMERO DE CHAMBRE SINON W'ALLAH J'TE CASSE LA BOUCHE !
Elle - Heu.. oui 321.
Moi - C'EST BIEN !

Je prends les escaliers et je monte. J'ouvre la porte et je la vois, sur ce putain de lit, brancher à ces putains de machines. La voir sur ce lit d'hôpital m'avait tué, ouais tué. J'parle comme un pd mais w'Allah j'men bas les cou*lles. Je l'aime, ouais c'est celle que j'veux comme femme, j'veux la voir porté mes goss, mais j'suis trop un bâtard. J'préfere la voir loin de moi et heureuse qu'être avec moi et la voir souffrir !

J'avance vers son lit et je m'asseois. Aucun mot ne voulaient sortir de ma bouche, aucun geste ne voulaient se faire. J'arrivais plus à la voir ici, pendant 1 mois j'lai lâcher comme un pd et j'reviens comme une fleur ! Je lui fais un baiser sur son front et je sort. J'me pose et j'fume un zdeh.

J'enchaînais les pilons, j'étais plus trop moi-même. Je devenais fou dans ma tête.

* * * * * * * *

Dans la peau de Amira.

Il était rester silencieux pendant tout le temps qu'il était là, j'avoue sa m'avais déçu. Après un mois pendant les quels j'étais sans nouvelles, il reviens pendant que je suis sur un lit d'hôpital et ne sors même pas un mot. Si j'aurais pas été la, est-ce qu'il serais venu me voir? J'aurais au moins aimer qu'il me parle, mais bon merlich.

* * * * * * * *

J'étais toujours dans le coma, Anissa je ne savais même pas. Tout les jours, j'avais des visites mais impossible de reconnaître les voix. Sa me rendais folle, je voulais absolument sortir de se fichu coma. J'avais revu ma mère Allah y rahma, elle m'avait dis de tenir le coup et qu'Allah m'éprouvais. Yemma, t'inquiète pas, je me battrais jusqu'au bout et même si je souffre, je garde confiance en Allah.

Aymen n'étais pas revenu je crois, ou si il était revenu il n'avait pas prononcé un seul mot. Hassoul, c'était un jour comme les autres et y'avait des gens dans la salle.

... - Monsieur, on dois la débrancher. Elle ne se réveilleras pas.
... - FERME TA PUTAIN DE GUEULE TU DÉBRANCHES QUEDAL W'ALLAH BOUGE DE LA AVANT J'TE BRÛLE TOI ET TOUT TON HÔPITAL DE MERDE !
... - On lui laisse encore 24 heures, si elle ne se réveille pas, on devras la débrancher.
... - OUAIS C'EST SA ALLER BOUGE !

Me débrancher et ne plus jamais revenir ? Non ! Il fallait que je me réveille, pour mes frères, mes soeurs et khelti. J'essaye d'ouvrir les yeux une fois, non. Deux fois, non. Trois fois, non plus. Au bout de 9 essaie, j'ai réussis. Dans la chambre se trouvait Nadir, Yazid et khelti.

Khelti - AL HAMDOULILAH YA RABBI ELLE S'EST RÉVEILLÉE !!
Yazid & Nadir - Putain Ah Hamdoulilah.

Ils viennent vers moi et m'embrasse le front et les joues puis ils appellent un médecin.

Médecin - Bonjour mademoiselle, comment vous sentez vous?
Moi - Bonjour. Bien Al Hamdoulilah.
Médecin - C'est un miracle que vous avez survécu.
Moi - ...
Médecin - On vous feras des examens et vous pourrez sortir dans 3 jours.
Moi - D'accord, merci.
Médecin - Derien, reposez-vous bien.

Il sort et Yazid me prends dans ses bras, puis Nadir, puis khelti qui me bombarde de bisous.

Moi - Elle s'est réveillé Anissa ?

Ils me regardent tous...

Chronique d'Amira : « Traquée par un inconnu. »Where stories live. Discover now