Nous partions en direction de la caisse, j'espérais le recroiser, mais aucune trace de lui.

Je montais dans ma chambre, triais mes nouvelles affaires, et envoyais un message à Calixte :

Moi- Où étais-tu passé ? Le temps de me retourner, tu n'étais plus là !

Au bout de trente minutes, n'ayant toujours pas de réponse, j'allais à la cuisine et mis en charge mon portable. Je m'asseyais sur le canapé et me mis à lire. Quand je relevais la tête, ma tante était assise à côté de moi et me regardait. Je faillis hurler, ce qui la fit rire.

- Ce n'est pas drôle, tu m'as fait peur !

- Je vois ça ! Mais je t'ai parlé et tu ne m'as pas répondu.

- Ah, excuse-moi, j'étais concentré, tu disais ?

- Je te demandais ce que tu voulais manger ce soir.

- Je ne sais pas trop, fais un truc simple.

Je remontais pour ranger mon roman, et aperçus la photo de classe sur mon bureau.

Il fallait absolument que je raconte cela à ma tante ! Je descendis les escaliers en courant et en hurlant.

- Sibylle ?!

Pas de réponse. Je fouillais la maison, mais toujours rien. Je me dirigeais vers la cuisine et vis un mot sur la table :

« Ma chérie, j'ai dû sortir précipitamment, Christelle a besoin de moi d'urgence. Je rentre dès que je peux, je t'embrasse,

Sibylle <3

PS : N'ouvre à personne »

Christelle était la meilleure amie de ma tante, elle était de taille moyenne, avec des cheveux châtains et des yeux verts prairie, c'était une Elfe et elle était gardienne d'un passage entre les mondes, si bien que des fois elle avait rapidement besoin de ma tante.

Ah, ma tante, toujours peur que quelque chose ne m'arrive, pourtant j'avais Gwen, Bryan et Sylvain avec moi !

Mon téléphone émit une petite sonnerie, j'avais reçu deux messages. Un de mon amie : « Encore dans la forêt, Bryan a repéré une odeur suspecte, reste à la maison », et un de Calixte :

Lui- Désolé Princesse, j'ai dû m'éclipser, le devoir m'a appelé.

Moi- Princesse ? Sérieusement ?

Lui- Tu n'aimes pas ? J'ai trouve que ça te va à merveille.

Moi- Euh... Si tu le dis.

Lui- Je tiens vraiment à ce qu'on s'entende bien, alors, on commence maintenant.

Au même moment la sonnette retentit, j'allais donc voir qui pouvait passer à cette heure. A cet instant précis, je me rappelais le mot de ma tante, « n'ouvre à personne ».

Cette personne ne peut rien me faire, n'est-ce pas ?

Je décidais d'ouvris la porte quand même. C'était mon ami, non ?

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Bonsoir à toi aussi Ariane, dit-il.

- Oui, désolée, mais je suis surprise de te voir ici.

- J'avais envie de te voir, sa voix était charmeuse.

- Oui, mais on aurait pu se voir demain, tu sais, répondis-je un peu trop précipitamment.

- Non, demain je ne viens pas.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Je peux entrer ? m'ignora-t-il.

Fille de la LuneWhere stories live. Discover now