Chapitre XXXIX

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J'ai senti quelque chose sur moi mais je ne savais pas ce que c'était. Et en bonne paresseuse de mon état, j'étais dans l'incapacité d'ouvrir les yeux, c'est triste hein. Mais quand le bruit a persisté, j'ai ouvert les yeux et la j'étais surprise. Il y avait Leah assise sur moi par dessus la couverture. Dans ma tête j'ai eu comme un grand coup de marteau parce qu'en dessous, j'étais toute nue.

Moi : Leah ?

Leah : t'as dormi avec mon papa ?

Je suis devenue toute rouge tellement j'avais honte. J'ai tourné la tête et Léo quand a lui dormait profondément, a croire qu'il n'entendait et ne sentait rien.

Moi : co...comment t'es arrivé là ma puce ?

Leah : mamie nous a déposé avec Everly parce que elle devait aller a son médecin.

Putain...

Moi : et vous êtes là depuis longtemps ?

... : des petites minutes.

Everly venait elle aussi d'arriver dans la pièce, et Léo tranquille il dort hein. Purée, comment je m'en sors la ? Et encore heureux que ce ne soient que des enfants et qu'elles ne captent rien.

Moi : écoutez les filles, vous aller attendre devant la télé et je viens dans deux petites minutes.

Leah : promis ?

Moi : promis.

Elles ont sourit avant de sortir de la pièce. Rapidement j'ai bousculer ce vieux paresseux pour qu'il se réveille et quand ce fut le cas, il m'a jeté un regard coquin. Vous savez, celui de l'homme comblé et satisfait.

Léo : hum...bien dormi ma chérie ?

Moi : les filles sont de l'autre côté de la pièce Léo, alors réveillé toi et grouille toi.

Léo : tu as l'air tendu, tu veux que je t'aide a te détendre ?

Il faisait son air idiot la, celui que je n'aime tellement pas. Puis il m'a pincé les fesses sous le drap, quel idiot.

Moi : t'es bête, les filles sont dehors je te dis.

Léo : c'est pas possible.

Moi : ta grand-mère les a ramené, elle est allé chez le médecin. Encore heureux qu'on soit sous les draps, tu imagine si elles...

Il m'a interrompu en ,embrassant. Putain, il a le don de me rendre folle ce mec.

Léo : mais calme toi.

J'ai souris en voyant sa jolie tête d'enfant qui vient a peine de se lever, puis j'ai inspiré un bon coup.

Moi : sérieusement bébé, il faut qu'on se lève.

Il m'a fixer silencieusement puis a sourit. Je ne comprenais pas, pourquoi il se fiche autant de moi aujourd'hui ?

Moi : quoi encore ?

Léo : tu l'as dit !

J'ai froncé les sourcils, de quoi il parle encore ?

Moi : qu'est-ce que j'ai dit ?

Il m'a caressé les cheveux tendrement, avec ce même sourire.

Léo : tu m'as appelé bébé.

Et c'est maintenant que je réalise que c'est vrai. Je viens de l'appeler bébé et je ne sais vraiment pas ce que ça signifie. Mais si il y a bien une chose dont je suis sûre et certaine, c'est que j'ai adoré la nuit que j'ai passé avec lui hier.

Moi : et alors ?

Léo : et alors j'adore que tu m'appelle comme ça. En fait j'adore tout chez toi, ton corps, t'es lèvres, la façon que tu as de rire comme une gamine de cinq ans, ta façon de me regarder, la façon dont tu gémit quand je te fais l'amour, mais ce que j'aime par dessus tout chez toi c'est le fait que tu sois aussi humble envers toi même et tout le monde.

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