Chapitre VIII

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Mon père et moi c'est un peu la guerre depuis quelque temps. Je comprend pas pourquoi il se met juste en colère Parce que je suis aller chez Léo, enfin y avait rien de grave non plus quoi.
Il pense que Parce que je vis chez lui, ça veut dire qu'il a encore le contrôle sur ma vie peut être ? En tout cas pas pour longtemps. Si ça continue comme ça, je vais aller vivre ailleurs, c'est claire.

Bref aujourd'hui pour changer, ma mère et moi on a décidé de sortir toutes les deux. On va déjeuner ensemble, ensuite on va au Spa se détendre un peu, ça s'annonce bien.

En attendant, je suis avec mon amie Mia, et on regardait les photos dont elle m'avait parlé la dernière fois, elle les a amené chez moi cette folle.

Mia : on était trop belle..

Moi : ouais, surtout moi.

Mia : t'as pas changer, tu te crois trop pour une diva toi.

Moi : je rigole.

Mia : t'inquiète ma chérie, je sais.

Elle me sourit, je fais pareil.

Moi : Mia ?

Mia : ouais ?

Moi : est-ce que malgré tout ce temps, j'ai toujours eu la même place dans ta vie ?

Elle a froncé les sourcils l'air de ne rien comprendre.

Mia : comment ça ?

Moi : est-ce que malgré le fait que tout ça soit arrivé, je suis restée ta meilleure amie ?

Mia : oui, bien sûre que oui. On a vécu tellement de choses toutes les deux, ça ne s'oublie pas aussi vite tu sais.

Moi : oui, je sais bien.

Mia : honnêtement, je venais voir tes parents tous les jours pour avoir des nouvelles. Quand j'ai appris que tu t'étais réveiller, j'ai voulu venir te voir. J'avais fais des économies et tout hein, j'allais foncer dans un avion pour New York et tout ça. Mais tes parents m'ont dit de ne pas y aller d'abord, de te laisser le temps de redevenir toi même...

Moi : ils n'avaient pas le droit.

Mia : ils ont eu raison. Si j'étais venus, j'allais tout fiche en l'air.

J'ai relevé la tête, tout fiche en l'air ? De quoi elle parle ?

Moi : quoi ? T'allais fiche quoi en l'air ?

Mia : oh rien, juste que...

Ça se voit qu'elle se fou de ma gueule cette folle.

Mia : j'allais te brouiller, tu allais devoir te sentir obliger de m'aimer au cas ou tu ne me reconnaissais pas... Tu comprend ?

Non.

Moi : oui. Oui, je comprend.

Mia : maintenant tu es revenu, tu as refais ta vie et tout, je suis trop fière ma chérie.

Moi : moi aussi. Par contre je ne sais pas, mais j'ai l'impression que vous me cacher quelque chose.

Elle s'est mise à rougir, ça veut tout dire.

Mia : cacher quoi ? Non, on ne te cache rien.

Elle avait dit la même chose au professeur de maths en seconde, quand elle et moi avions triché a un devoir. Et ensuite elle s'est mordu la lèvre d'avoir menti, donc en gros depuis que je la connais, je peux reconnaître quand elle ment ou pas. Et la, c'est le cas.

Moi : Mia, tu es ma meilleure amie.

Je dois la prendre par les sentiments, ce genre de chose fonctionne toujours.

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