Remember Us ❤️

Chapitre V

Aujourd'hui c'est mon premier jour à l'université de Toronto. Je ne sais pas, je me dis que je dois prendre un nouveau départ et tout ça, donc je vais essayer d'être positive aujourd'hui.

Mon réveil sonne à six heures et demi. Je l'éteint, m'étire, ouvres les rideaux et me rend dans la salle de bain. Comme d'habitude, je prend une douche, je me fais les cheveux, je me maquille et je m'habille ( voir photo).

Quand je suis prête, je met vite fais du parfum, puis je prend mon sac pour descendre. Mon téléphone sonne.

Appel entrant : Bryan ❤️

Je répond directe.

- hey bébé.

- oui, mon cœur.

- je sais que c'est ta rentrée aujourd'hui. J'espère que tu n'es pas stresser bébé, je te souhaite bonne chance.

- tu t'es réveillé en avance juste pour me dire ça ?

Parce que comme on a pas de décalage, c'est la même heure partout et que je sais qu'il ne commence pas les cours avant dix heures.

- bien sûre bébé, j'allais pas te laisser commencer les cours sans t'appeler.

- t'es trop mignon.

- je sais. Allez je te laisse ma puce, bonne chance et tu m'appelle ce soir ?

- ouais, on Skype.

- dacc.

Je raccroche puis je me rend dans la salle à manger. Dans cette famille, le petit déjeuner est hyper trop important.
Dans la pièce, il y a mon père, en train de prendre son petit déjeuner.

Moi : bonjour.

En fait je suis un peu fâché contre lui. Vous vous rappelez la dernière fois quand il m'a dit qu'il voulait me présenter quelqu'un ? Bah en fait il s'avère que c'était un thérapeute. Je déteste ça, pour moi c'est un coup bas. Je me tue à leur dire que je vais bien, mais apparemment ils ne comprennent absolument rien. A la longue, ça me fatigue.

Papa : bien dormi ma chérie ?

J'ai beau lui faire la tête hein, mais ça reste mon père. D'un côté je me dis qu'il fait ça pour mon bien, mais ils doivent comprendre que je suis une adulte maintenant, je peux moi même décide de ce que je veux ou pas.

Moi : oui merci, et toi ?

Papa : pareillement.

J'ai pris un toast et je l'ai beurré avant d'y ajouter du fromage.

Papa : tu sais, ma chérie je..l

Je le coupe.

Moi : c'est bon papa.

Il a fronce les sourcils.

Papa : je n'allais pas te parler de ça.

Moi : oh.

Bon d'accord, je me suis emballé, je pensais qu'il allait me parler du psy encore et tout, c'est pour ça.

Papa : je sais que ce n'est pas facile ma chérie, mais je voulais te dire de t'accrocher. Quand on a vécu ce que tu as vécu, il ne faut plus s'attarder sur le passé. Les souvenirs reviendront, mais pense au présent, au futur aussi.

Moi : c'est facile à dire ça papa, mais je ne pense pas que je puisse tirer une croix sur une partie de ma vie comme ça.

Papa : mais pourquoi pas ? Pourquoi est-ce que tu t'attaque dessus ? La vie t'a donné une seconde chance, saisie la.