Chapitre II

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C'est fou comme ça fait vraiment bizarre de revenir ici. J'ai l'impression de ne plus être chez moi, de ne plus être la même.
Je me réveille parce que j'entends du bruit. C'est Buckie qui gratte le bord du lit avec ses pattes et ses griffes. Quand j'y pense, j'ai eu ce chien quand j'avais seize ans, c'est mon petit bébé.

Je me sors du lit et je vais vers la fenêtre. Il fait beau dehors, il est neuf heures mais il y a déjà un grand beau soleil, et plein d'oiseau qui chante. Je décide alors d'aller dans la salle de bain, de me brosser les dents et de prendre une douche. Ensuite, j'enfile un chemisier noire a manche courte et un pantalon blanc, puis je me brosse les cheveux et met un peu de maquillage : eye-liner, mascara, glose. Quelques gouttes de parfum et le tour est joué.

Je descend dans la cuisine en regardant toujours les photos. Il y en a beaucoup de mon frère et moi, beaucoup de mes parents aussi et quelques unes de mes cousins et cousines. Même si elle peut être étrange, moi j'adore ma famille.

J'entend des voix dans la salle à manger, je m'y rend doucement.

... : alors elle ne sait pas ?

... : non, et c'est mieux ainsi !

... : vous n'allez vraiment rien lui dire alors ?

... : elle n'a pas besoin de savoir, pour le moment. Quand elle sera prête, elle le saura. Dans le cas contraire, on ne doit rien dire.

... : mais c'est radical quand même, vous ne trouvez pas ? Déjà qu'elle a perdu beaucoup de temps, attendre davantage ne pourrait il pas empirer les choses ?

... : quand bien même, ça ne pourra jamais être pire que ça ne l'est déjà.

C'est quoi cette conversation étrange ? De qui parle t-on ? Est-ce de moi ? Dans ce cas la, qu'est-ce qui ne peut pas être pire ?
J'entre dans la pièce, et a ma grande surprise il y a ma mère, et une blonde qui est de dos.

Moi : bonjour !

Bien sûre, elles ont tout de suite arrêter de parler. La blonde s'est retourné, c'était Mia, ma meilleure amie de lycée. Oh, je suis tellement contente de la revoir, nous nous étions perdu de vus après mon accident.

Mia : Oh Mon Dieu, tu es magnifique Olivia.

Elle est venue me prendre dans ses bras, on s'est fait un câlin et deux bises. Elle n'a vraiment pas changer, elle est toujours aussi belle.

Mia : quand j'ai appris que tu revenais vivre ici, j'étais aux anges. Comment tu te sens ? Tu vas bien ?

A croire que je suis malade ou autre. Je vais bien.

Moi : mais oui, bien sûre que je vais bien Mia.

Mia : on a tellement de temps à rattraper toutes les deux, quatre années c'est bien trop long.

Moi : tu aurais pu venir me voir.

Mia : oui, mais tu avais besoin de repos. Tu devais récupérer de ton accident.

Moi : hum, oui.

Je me suis assise à table pour me servir mon déjeuner.

Moi : de quoi vous parliez ?

Le regards qu'elles se sont jetés, on aurait dit que j'avais dit la pire chose.

Moi : quoi ?

Maman : rien, on discutait de la mère de Mia.

Mia : ta mère est le médecin qui s'occupe de mon beau-père, et on lui a peu être trouvé quelque chose.

Moi : c'est grave ?

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