Chapitre XVII

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Il m'a longuement regardé. Quand je voyais dans ses yeux, il avait l'air hésitant. Mais pourquoi ? Pourquoi était il comme cela ?

Léo : il s'est passé beaucoup de choses entre nous.

Moi : tu ne répond pas a ma question.

Léo : ce soir la, nous nous étions disputé tous les deux.

Moi : pourquoi ?

Il a baissé les yeux.

Léo : tu avais appris que j'en avais embrassé une autre.

Moi : tu as fais quoi ?

Il est sérieux lui ? Je comprend mieux que je me sois énervé, c'est qu'un sale porc.

Moi : comment tu as pu me faire ça ?

Léo : j'ai fais ça pour te faire réagir uniquement.

Moi : tu rigole j'espère ?

Léo : non, Olivia. Tu étais si malheureuse, tu me détestait.

Moi : c'est impossible. Comment tu peux me dire que tu as embrassé une autre fille Parce que tu voulais que je réagisse ?

Léo : Parce que tu était déprimé.

Il avait dit ça avec tant de colère, tant de tristesse aussi. Pourquoi réagit il comme ça ? J'essaye de comprendre mais je ne trouve pas de réponse concrète.

Léo : tu ne voulais plus me voir, tu passais tes journées à pleurer sans raison. Olivia, tu avais même essayé de te tuer.

Sa dernière phrase repassait en boucle dans ma tête. J'ai voulu me suicider ? Pourquoi !?

Moi : mais pourquoi ?

Léo : tu...tu ne me l'as jamais dit.

Il a prit ma main et la tournée de façon à ce que la paume de ma main soit de face. Il a caresser du bout des doigts mon poignet avant de me le montrer.

Léo : regarde...

J'avais cette cicatrice, mais je ne savais pas d'où elle venait, maintenant je comprend mieux. Mais c'est absurde, si j'ai voulu me tuer c'était bien pour quelque chose.

Léo : je pensais que tu ne m'aimais plus.

Moi : c'est pour ça que tu es allée voir ailleurs ?

Léo : cette fille ne comptait pas, c'était une pute et rien d'autre. Toi je t'aimais réellement.

Dans mes souvenirs aussi j'étais folle de lui, alors je ne comprend pas ce qui a bien pu m'arriver pour que je sois aussi mal.

Moi : et l'accident ?

Léo : tu voulais partir, il était tard et il était hors de question que je te laisse rentrer toute seule. J'ai insister pour te ramener, et tu n'arrêtais pas de m'insulter dans la voiture. On s'est encore prit la tête, ça devenait très bruyant et tu m'as demandé de me garer. Nous étions au milieu de nul part, je ne voulais pas alors tu as pris le volant...et quand j'ai enfin réussi à te calmer, un camion fonçait droit sur nous. Tu n'as même pas eu le temps de réaliser que...

Il s'est arrêté.

Léo : tu n'avais pas ta ceinture ce jour la.

Le son de sa voix me brisait le cœur, il avait l'air vraiment touché, le pauvre.

Léo : je suis désolé.

Moi : pourquoi tu m'as abandonné dans cet état ?

Il a fronce les sourcils.

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