Moi : moi aussi, en plus j'ai encore quelques courses a faire.

Maman : et moi j'ai quelques trucs à régler avec le traiteur.

Mathew : des cadeaux de dernières minutes ?

Moi : oui.

Je sais qu'il faisait allusion à Bryan ce pauvre idiot. Mais je ne sais pas, depuis le baiser et le retour de Bryan, plus rien n'est pareil. J'ai l'impression que je ne suis  plus autant attachée à lui et ça m'inquiète vraiment. Mais pour le moment je préfère ne pas y penser.

Donc on finit notre petit déjeuner dans la joie et la bonne humeur. Après ma mère a appeler Angela pour lui dire de préparer deux chambres d'amis. En fait en tout il y a six chambres chez moi, plus une chambre de bonne en bas. J'en occupe une, mon frère une aussi et mes parents, la suite principale. Ce qui fait qu'il y a trois chambres d'amis.

Donc Bryan dort dans l'une d'entre elle, l'autre sera préparée pour mon oncle et ma tante et la dernière pour mon petit cousin et sa sœur, sauf si elle souhaite dormir avec moi chose que je crois qu'elle va faire.

Nous allons à l'entrée ou est gare le 4x4 de ma mère. Elle monte à l'avant avec ma tante, et ma cousine et moi on se met à l'arrière.

Naomie : je suis trop contente de te voir, tu m'as trop manque. Trois ans sans se voir..

Moi : oui, je sais , tu m'as manqué aussi.

Naomie : ta mère a dit a la mienne que tu avais perdu la mémoire, c'est vrai ?

Elle avait l'air de se sentir gênée d'avoir dit ça.

Moi : disons que oui, une partie.

Naomie : je suis vraiment désolé pour toi Olivia.

Moi : c'est rien, je m'y suis faite.

Naomie : mais ce n'est pas trop dur des fois ? Je veux dire ne pas te souvenir ?

Bah qu'elle question ?

Moi : tout vas bien

Naomie : d'accord.

Elle m'a fait un clin d'œil et on a écouté de la musique ancienne pendant le reste du trajet. On est arrivé au centre ville et on a commencé à faire nos emplettes. On s'est bien sure séparés : les jeunes d'un côté et les vieux de l'autre.

Bryan, mon oncle, mon frère, mon cousin et mon père sont allés au golf. Les pauvres je les plains, le golf c'est tellement naze. Mais bon je dis ça, je ne dis rien.

Naomie : tu as quoi a acheter exactement ?

Moi : des cadeaux pour la famille, et deux petits trucs pour enfants.

Elle m'a regardé bizarrement.

Naomie : pour enfant ?

Moi : oui. Pour les filles de Léo.

Ses yeux sont devenue gros comme des œufs, pire même.

Naomie : tu...

Moi : on recommence a se parler lui et moi, et j'ai appris qu'il avait eu des enfant, deux petites filles adorables. Je les ai rencontré il y a quelque jours, elles sont juste trop mignonnes.

Naomie : et...il t'a parlé de la mère ?

Moi : tout ce que je sais, c'est qu'elle est parti sans jamais donner de nouvelles. Le pauvre, quand il m'a avouer cela il avait l'air tellement triste. Je m'en veux de ne pas me souvenir.

Naomie : je te comprend.

Elle avait ce regard triste. Le même que mon frère ou que mis quand je leur parle chose que je ne comprenait pas.

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