Alors qu'il est inscrit depuis sa naissance à Darkeas, l'école des super-vilains, Uchiri Nanaya se retrouve par erreur à Aitori... l'école des Magical Girls.
(Light novel. Le but de cette histoire est de devenir un manga un jour, pas forcément un ro...
« Ceci est le tout premier, expliqua Thoki, et la seule exception. Vous ne trouverez pas de parchemin dédié à son frère. Il a tout écrit lui-même, en 1585. »
Il déroula soigneusement le document. Tout y avait été noté au pinceau. Nanaya reconnu cependant un nom juste en jetant un coup d'œil.
« Hyokko ? »
Le gardien sursauta et s'approcha.
« Je n'ai jamais fait le rapprochement, déclara Thoki, et pour être honnête, il est fort possible que ce ne soit absolument pas la même personne. Mais il semble en effet que le petit frère d'Uchiri Johiko s'appelait Hyokko.
—Quelles seraient les chances que ce soit lui ? »
Nanaya regarda son gardien. Il avait les même yeux bleu que lorsqu'il avait vu sa forme humaine. Et les exactes même yeux bleus que Nanaya et Nakamara. Bien qu'ils tenaient cette couleur des origines russes de sa grand-mère.
Thoki étudia le document plus en détails. Jusqu'à présent il avait surtout lut les noms et les informations pouvant être utiles dans le futur, mais il ne s'était pas attardé sur les anciens registre plus que ça.
« Apparemment, marmonna le majordome en lisant, maître Johiko se serait mis à fabriquer des katanas, l'activité originale d'Uchiri Corporation, pour fournir les samurai et assurer ainsi la protection des citoyens. Il ne cessait de rechercher de nouveaux minerais et de nouvelles idées pour rendre ses sabres plus solides. Et la raison à cet acharnement serait une attaque de bandits sur son village en 1584, pendant ce qui correspondrait aujourd'hui au mois de Décembre... »
Thoki devint silencieux un instant en lisant la suite. Il fronça les sourcils, jeta un œil vers Hyokko, et reprit sa lecture.
« Alors ? Demanda Rakko avec impatience.
—Et bien... il a permit à son petit frère de fuir de village pendant que lui et son père se battaient... mais il sembleraient qu'ils n'aient jamais retrouver son frère après cet évènement. Leur père est mort dans la bataille et leur mère avait déjà perdu la vie en accouchant du plus jeune. Jeune maître, vous avez dit que Hyokko avait l'apparence d'un enfant ?
—Oui, quand je l'ai rencontré dans la grotte, il ressemblait à un enfant d'une dizaine d'années.
—Le jeune frère de votre ancêtre avait neuf ans lorsqu'il a disparut. Ça ne veut rien dire, cela peut toujours être une coïncidence. Nous ne savons même pas si Uchiri Hyokko est mort ce jour là. Il a put être enlevé, vendu, réduit en esclavage... »
Nanaya prit le parchemin délicatement pour en lire le contenu. En même temps, les souvenirs de son premier jour à Aitori faisait soudainement écho dans sa tête. « On dit que rien n'arrive par hasard. Le gardien qui t'apparaîtra t'es certainement destiné... enfin, j'imagine. » Lui avait dit Angel Ferret. Et si c'était littéralement le cas. Et si Hyokko était son gardien parce qu'ils avaient un lien ? Il ne voulait pas faire de conclusions trop hâtive et malheureusement, le document ne donnait pas suffisamment de détail. L'apparence du Hyokko qui avait disparut en 1584 n'était pas décrite. Ce n'était pas vraiment un nom commun, mais pas rare non plus puisque Hyokko signifiait « poussin ».
Il releva la tête vers son gardien, rendit le parchemin à Thoki et prit la créature dans ses bras.
« Que tu sois le frère de notre ancêtre ou non, assura-t-il, ça n'a aucune importance de toute façon. Tu fais parti de la famille depuis le jour où tu es devenu mon gardien. »
Hyokko sourit en se blottissant dans les bras de son humain. Les autres pouvaient presque entendre un ronronnement émaner de lui. Les filles en profitèrent pour prendre des photos de l'étreinte, tant la scène était adorable.
Thoki rangea les documents et referma la vitrine. Il leur indiqua que s'ils voulaient venir consulter les registres, ils n'avaient qu'à lui demander. Vu l'âge de certains des parchemins, il préférait rester et superviser la lecture.
Mais pour le moment, il les invita à continuer de visiter la demeure. Pendant ce temps, il devait préparer le dîner.
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