Tome I • Chapitre 57

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Rien que pour ça, je ne pourrai jamais être une athlète de haut niveau. Comment tu fais pour te contenter de fruits et d'un café alors qu'il y a des pancakes qui hurlent ton prénom à coté ? Lui dis-je la bouche encore pleine.

Si je devais croquer dans tout ce qui hurle mon prénom, je serai en prison depuis longtemps... me répond Lewis en piquant les myrtilles qui prônaient sur mes pancakes.

J'en suis sûre qu'il y aurait des femmes très consentantes pour que tu leur fasse ça.

- Sûrement, mais y'en a qu'une pour qui j'accepterai de le faire, me répond-t-il tout en se mordant les lèvres.

Je n'hurlerai pas ton prénom Lewis, saches-le. Lui dis-je en levant les yeux au ciel.

- Qui a dit que je parlais de toi ? Éclate-t-il de rire, fier de sa blague. 

Une fois le petit déjeuner terminé, nous prenons notre douche ensemble et nous nous préparons. Pendant que je suis en train d'enfiler mon pantalon, Lewis s'assoit sur le bout du lit et me regarde faire avec amusement.

Ma tenue ne te plait pas ? Lui demandais-je en boutonnant mon pantalon.

Si si, je me disais juste que je pourrai peut être annuler mon rendez-vous avec mon frère pour passer un peu plus de temps avec toi...

Je regarde ma montre, il me reste plus qu'une vingtaine de minutes avant d'aller chercher Maxendre à l'aéroport.

On aura tout le temps qu'on veut après le championnat, passe du temps avec ton frère, c'est important la famille... Puis je vais pas tarder à partir pour aller chercher le mien alors...

- Mhm, en parlant de ça, hier Pierre m'a dit que ton frère était le membre de ta famille le plus difficile à approcher...C'est vrai ça ? M'interroge Lewis en s'approchant de moi.

Il va falloir que je demande à Pierre s'il est toujours de mon coté ou si il vient à passer du tien ! Rigolais-je. Mon frère n'est pas méchant... Il est méfiant on va dire. Mais y'a aucune raison que ça se passe mal, sois naturel comme tu l'as été jusqu'ici avec mon père... Puis tu as un allier de taille avec Léon !

- On verra bien, j'essayerai de passer vous voir entre la FP3 et les qualifications. 

J'adresse un sourire rassurant à Lewis puis je m'écarte de son étreinte pour finir de m'habiller. Je passe mon polo McLaren puis je rajoute un pull gris un peu oversize, je ne tiens pas à tomber malade avant la dernière semaine du championnat. Je passe par la salle de bain pendant que Lewis s'habille à son tour.

Un peu de crème hydratante, de l'anti-cerne et du mascara et me voilà prête à aller chercher mon frère. Je m'attache les cheveux en un chignon mal fait puis je quitte la chambre pour récupérer mes affaires et mes baskets. Je m'arrête dans le salon en voyant des feuilles éparpillées un peu de partout sur la table basse. C'était donc ça, les cadeaux de Léon laissés pour Lewis et Lando. Je m'avance devant les dessins fait par mon neveu, je ne peux pas m'empêcher de m'attendrir lorsque je vois que sur l'un d'entre eux, Léon a dessiné toute la famille et à rajouter Lewis à coté de moi. Je dois avouer que je remercie intérieurement Léon d'avoir mis les prénoms en dessous de ses personnages approximatifs sinon la reconnaissance aurait été plus difficile.

J'ouvre mon sac et je mets les dessins destinés à Lando dedans, il faut que je pense à lui les donner. Hier, quand Lando a aidé Léon à grimper à bord de sa monoplace, ce n'était plus un pilote de course mais un enfant. Il lui a montré tout ce qu'il pouvait dans le garage et dans le motorhome, c'était vraiment mignon à voir. Lando a vraiment le don pour être à l'aise avec les enfants.

Late Night TalkingWhere stories live. Discover now