XVIII

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  Ses baisers et caresses ne cessent d’augmenter le degré d’intensité de notre désir l’un pour l’autre.

  Si j’avais été une femme, aucun doute qu’à l’heure actuelle,’j’aurai complètement mouillé ma culotte. Mais au lieu de cela, mon trou du cul palpite d’impatience, comme s’il voulait à nouveau rentrer en contact avec le pénis de cet homme, comme s’il réclamait son contact. Ça me brûle tellement de devoir l’avoir de nouveau en moi, qu’il heurte le tréfonds de ma zone anale et m’inonde de son sperme. Je ne peux le supporter davantage et m’accroche à son cou pour chercher ses lèvres qui parcouraient encore ma clavicule. Et dès que les siennes retrouvent à nouveau les miennes, il les happe littéralement et me laisse pousser un semblait de halètement.

— Embrasses-moi ! Attrapè-je sa cravate en me tenant sur la pointe de mes orteils pour approfondir ce baiser plus encore alors qu’il est déjà cambré à son maximum.

     Sa langue brûlante d’envie glisse entre mes lèvres, elle rejoint la mienne et ensemble, tournoient dans un rythme irrégulier, à l’intérieur tout comme à l’extérieur. Et pour la toute première fois depuis le début de nos premiers ébats, j’ai droit à un French Kiss !

   Quelque chose a changé, ça n’a rien à voir avec la dernière fois ni même la fois d’avant. Non, aujourd'hui nous brûlons tous les deux de passion et je peux lire la lueur de désir incendier le regard noir perçant de Rauf. Il me désire, il a envie de moi.

   Dans l’action, j’en perd presque mon équilibre mais il me rattrape de justesse par la taille. Bon, je suis plus petit et fin que lui alors il y’a de quoi je finirai par me retrouver à terre vu la façon dont il fait pression sur moi. Pour y remédier, il me porte de façon naturelle et va me poser contre la table de son bureau, balayant tout ce qui s’y trouvait de la main et me délaissant pour défaire le nœud de sa cravate. Il devait avoir chaud, en tout cas pas plus que moi à cet instant.

   Le cœur voulant déjà me mener à la crise cardiaque, j’attrape sa braguette et de mes dents, je descend le zip de sa fermeture éclaire. Il pose un regard surpris sur moi mais a l’air d’aimer mon entreprise.

   Je vais te rendre fou Rauf Turner !

   Le zip descendu, je retiens un déglutissement pour passer à la prochaine étape qu’est de sortir son pénis de cette prison. Je veux la libérer de sa souffrance car ça me peine de la voir dans une parielle peine.

   Ma tentative devient vaine lorsque Rauf m’aggripe fougueusement les cheveux et ramène ma tête contre son sexe. Ce mec est encore plus vicieux que que moi, je l’aurai juré. Il est même fort probable que l’un de nous finira en cadavre à la fin de cette partie et ce ne sera certainement pas moi car j’ai bien l’intention de le faire jouir jusqu'à l’oubli.

   Sans avoir le besoin de me le demander, je pose des baisers sur l’érection et de mes deux mains, je descend les bords de ses pantalon et boxer, libérant enfin l’objet de ma convoitise. Mes yeux s’illuminent carrément à la vue de ce gland suintant face à mes yeux. Non pas que je l’avais jamais vu mais la voir d’aussi près faisait de l’effet je peux l’assurer. Et les veines qui s’y traçaient étaient témoins de la dureté de cet anatomie.

   Je lève les yeux un bref instant pour croiser son regard tandis qu’il me fixe également, m’encourageant à le prendre en bouche.

— Mhh ~ Finis-je par la faire rentrer en douceur.

    Il pousse un soupir en gardant la main enfouie dans mes cheveux. J’ai cette désagréable impression qu’il s’apprête bientôt à me pousser à lui faire une gorge profonde. Je ne lui donnerai pas ce plaisir puisque de moi-même, je fais rentrer le sexe plus en profondeur, ce qui cogne contre ma gorge.

𝖢𝗎𝗍𝗂𝖾 𝖡𝗂𝗍𝖼𝗁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant