30. Surprise !

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Ses sourcils froncés et les mains sur sa taille, c'est à une Angela en colère que je vous, en ouvrant ma porte.

Ne sachant pas pourquoi elle est dans cet état, alors qu'il y a cinq minutes, elle découvrait mes talents à l'aide de mes doigts.

Je lui ouvre en grand la porte pour la faire entrer, elle regarde vite fait ma chambre avant de planter son regard de feu sur moi.

- Angela, lui lançais-je. Tu m'as repoussé, je n'ai fait que me défendre.

Si elle est dans cet état, c'est sûrement à cause de ça, je ne vois rien d'autre.

- Ce n'est pas ça que je suis venue parler. Notre petit jeu ne fait que commencer, mais parlons d'autre chose. 

Je ne laisse rien paraître, mais son petit jeu, comme elle le dit si bien, commence à me taper sur le système. J'avais envie de lâcher prise, juste une fois. Mais elle m'a rejeté... Comme je l'ai fait avec elle. 

Je m'assois sur un des fauteuils de m chambre et elle reste debout près de mon lit. 

- Alors qu'est-ce qu'il y a bichette ? Lui demandais-je en sortant une cigarette. 

- Ce qu'il y a Sniper, me sourit-elle. C'est que j'ai eu ma mère au téléphone...
 
- Ne me dis pas qu'on va devoir aller à un autre gala, parce que je crois que je n'y survivrai pas, la coupais-je en tirant une taffe. 

- Non, ce n'est pas ça. 

- Alors qu'est-ce qu'il se passe mon ange ? 

- Elle m'a avoué qu'une certaine entreprise avait été rachetée après notre voyage à Vegas. 

Je suis dans la merde. Une solution, vite ! 

- Je ne vois pas en quoi ça me concerne. 

- C'est bizarre, mais le nouveau nom de l'entreprise, c'est : My Angel. Étrange non, quand on sait que tu m'appelles exactement comme ça ! S'énerva-t-elle en s'approchant de moi. 

Détestant qu'on me regarde de haut, et surtout une femme. Je lui envoie de la fumée en pleine face avant de me lever pour être face à elle. 

- Qu'est-ce que j'aurai à y gagner en achetant une société ou je ne travaille pas ? 

- Je sais pas moi, réfléchissait-elle en posant un doigt sous son menton. Le fait de prouver à ma mère que tu n'es pas un bouffon qui est pauvre !
 
Grillé, bon en même temps, je m'y attendais un peu. 

- Ce n'est pas mon entreprise, bichette, fis-je en lui prenant les hanches pour la coller à moi. C'est la tienne. 

- Comment ça ? Questionna-t-elle en posant ses mains sur mon torse. 

- My Angel est à toi, répétais-je. Tu peux y faire tout ce que tu veux. Créer une société de mannequin, d'hygiène beauté, de sac à main en tout genre. C'est mon nom sur le papier, mais tout est à toi. 

- Tu m'as acheté une entreprise ? 

Officiellement, c'était juste un moyen de faire fermer la gueule de cette vieille peau qui lui sert de mère.

Officieusement, ouais, je le lui ai acheté pour elle. 

Je hoche la tête alors que ses yeux commencent à être embués de larmes, elle essaye de les retenir en passant sa main sur eux. Un sourire aux lèvres. Et putain, je pourrais faire n'importe quoi pour revoir ce sourire encore une fois. 

- C'est le plus cadeau qu'on m'ai fait. 

- Ne dis pas de connerie, lâchais-je en ricanant, cachant mes émotions. Tes parents ont dû t'en offrir des choses. 

- Ce n'est que matérialiste, des accessoires pour perfectionner mon apparence, me répondit-elle. Aucun d'eux n'était aussi réel de le tien, qui me touche aussi profondément le cœur. 

- Ce n'est qu'un immeuble... 

- Non, me coupa-t-elle. Mes frères ont déjà tous une société et des responsabilités, c'était le cadeau de mes parents pour leurs dix-huit ans.
Moi, je n'ai eu qu'un sac et une journée au spa. Ils me disaient que j'étais trop irresponsable pour être à la tête d'une aussi grosse société. 

Je raffermis ma prise et passai mes bras autour de son corps, collant encore plus son corps au mien. Elle glissa ses mains autour de ma nuque ce qui me provoqua des frissons et leva la tête pour me regarder. 

- Merci, Dark, me chuchota-t-elle. 

Nos visages proches, je ne pouvais résister plus longtemps. Et je sais qu'elle aussi. L'envie se lisait dans ses yeux émeraude, ses yeux où j'aimerais plonger pour ne plus en ressortir. Ses lèvres qui m'appellent depuis ce matin. Depuis que ce surnom est sorti de sa bouche. 

Mon cœur battait fort et je pouvais entendre le sien, sans y faire attention, j'avais coupé ma respiration, ne vivant plus que pour ses lèvres. Mes mains resserrant mon cou et je contractais mes bras pour l'avoir plus près. Elle ferma les yeux, nos bouches presque collées pour la putain d'enième de fois. 

Allait-elle me repousser comme tout à l'heure ou bien se laisser aller elle aussi ? Est-ce que je serais prêt à la laisser entrer dans mon monde pour le plaisir de la laisser avec moi, de caresser sa peau et de sentir ses lèvres contre les miennes ? Je ne sais pas si je prendrais le risque de l'emmener avec moi dans un monde totalement différent du sien. Car je sais qu'après l'avoir goûté toute entière, je ne pourrais plus y résister et l'envie sera de plus en plus forte. 

Je le sais au fond de moi que le désir que je ressens pour elle ne disparaîtrait pas juste en couchant avec elle. 

Je stoppai mes questions quand elle souffla ce surnom qui me ferait tout faire pour elle. Pour Angela et ses beaux yeux. 

J'allais franchir la barrière que je m'étais autorisée, le désir que je refoulais depuis que je l'avais vue. Quand le claquement de la porte d'entrée résonna, nous faisant sursauter. 

Je reculai et pris mon arme qui se trouvait sous mon oreiller, je posai mon doigt sur ma bouche pour lui indiquer de se taire. 

Elle se cacha derrière mon corps quand j'ouvris la porte. Je descendais lentement les escaliers, essayant d'écouter des brides de conversation, mais rien. Signe qu'il ou elle n'était pas seul. 

Le bruit d'un vase qui tombe à terre fit crier Angela qui mit directement sa main sur sa bouche. Silencieusement, je lui ordonnais de rester là. 

J'avance encore plus et me colle au mur pour surprendre mon adversaire. J'entendais des insultes et je ne perdis pas de temps pour sortir de la cachette et menacer mon ennemi de mon arme. 

- Mais putain ! Enlève-moi cette arme de mon visage espèce de gros con ! Me gueula-t-il en levant les mains en l'air. 

- Ash, soufflais-je en faisant ce qu'il dit. T'es con ou quoi ? On n'entre pas chez les gens sans annoncer sa présence ! 

- Désolé, mais c'était censé être une surprise Einstein ! 

- Quelle surprise ? Demanda Angela qui était venu près de moi. 

- Cette surprise ! S'écria une voix féminine près de la porte. 

Je ne pas le temps de voir son visage qu'elle se précipita sur mon ange, telle une tornade.

- Dis-moi que tu n'as pas fait ça Asher, s'il te plaît.

- Oups... 

T'as Compris Le Deal ?Where stories live. Discover now