T'as Compris Le Deal ?

4. Petit Jeu.

J'ai passé toute la journée au bureau et dans les ruelles, à la recherche d'une personne qui serait capable de donner cinq cents millions de dollars.

Et devinez quoi ?

Personne n'a répondu présent, ce qui commence, légèrement à me gonfler ! 

J'ai prévenu Dimitri, notre banquier, puis j'ai enregistré toutes les cargaisons d'armes qu'on avait, combien nous rapporter la drogue, si les maisons closes de Tony gagnaient assez... 

Bref, même avec six mois de délai, on n'y arriverait pas. J'ai besoin de trouver un vrai casse, un putain de plan qui me ferait empocher un sacré billet. 

À l'heure actuelle, je suis avec Tony en train d'éplucher les dossiers de nos ennemis pour essayer de trouver une faille pour les baiser à notre tour. 
Sauf que ça fait deux heures qu'on est dessus et que je commence à en avoir plein le cul, j'en suis à mon deuxième paquet de clope en un jour, faut le faire quand même ! 

J'ouvre un nouveau dossier, celui de Cathy Speers, une dealeuse de rue des Snakes, elle a commencé à dix-sept ans, pour régler les dettes de jeu de son grand frère... 

Encore une qui a une plus grosse paire de couille qu'un homme. 

J'allais lire son parcours, comment elle avait gravé les échelons pour arriver à gérante de drogue pour les vipères quand mon téléphone sonna, voyant que c'était Ash, je répondis en l'allumant une cigarette, encore. 

- Sniper, qu'est-ce que tu fais ? Les gars et moi, on t'attend au night-club, tu te rappelles, on est lundi. 

Merde, c'était carrément sorti de ma tête. Avec Ash et quelques potes à nous, on a l'habitude de se changer les idées en allant en boîte le lundi soir, ne me demandait pas pourquoi c'est Nick qu'à choisi, celui qui gère les finances du gang. 

- J'arrive, répondis-je en me redressant, laissant les dossiers sur le bureau. 

- Sniper, tu fous quoi ? On n'a pas fini, m'appelle Tony. 

- Je prends ma pause. 

Je me levai en emportant mon paquet de clopes et mes lunettes que je mis sur mon nez, bien qu'il faisait déjà nuit. 

Je claquai la porte et me dirigeai vers ma moto, direction un repos bien mérité. 

🔥🔥🔥

Posé au night-club, je suis assis dans un des fauteuils aux carrés VIP. Ce soir, c'est poker, bourbon et meufs. Une soirée idéale, loin du boulot et de ses galères. 

Et si le poker peut me rapporter quelques millions, je ne refuse pas. 

La musique ambiançait la salle depuis plus de trois heures et après deux parties de poker et les poches remplies, je me retire du jeu en commandant un bourbon. 

À cause de la chaleur de la pièce, j'enlève mon sweat et m'accoude à la rambarde, mon verre à la main. 
J'allais partir, quand mon regard tomba sur une meuf, assise sur un tabouret, au bar. 

De dos, sa robe lui va comme un gant, moulant ses formes généreuses qui feraient baver la plupart des hommes ici. Sa chevelure rousse et longue, fait d'elle une femme différente, peu de personne sont roux de nos jours.