8. Rapprochement... Ou Pas.

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Le soleil était en train de me réchauffer durement la peau, en haut d'un gratte-ciel, j'attends patiemment l'arrivée de ses traîtres.

Hier, Tony m'avait appelé pour m'annoncer la trahison de trois membres de notre mafia. Et le châtiment pour des lâches comme eux, c'est la mort. Et c'est moi qui me tape tout le boulot.

Cela va faire une heure que je suis sous ce putain de soleil cuisant, je regarde ma montre et constate que je suis en retard pour le dîner des beau-parents, génial.

J'espère que vous notez bien l'ironie.

Je passais ma tête par dessus le petit muret pour observer en bas, toujours aucun signe de ces bâtards. J'allais appelé Tony pour confirmer si c'était bien ici, quand mon regard tomba sur cette bande de putes.

Un sourire carnassier en coin, je rangea mon téléphone pour prendre mon Arctic Warfare Magnum, le sniper le plus puissant, celui qu'on donne à l'armée, et que j'ai réquisitionné.

Je vise mon fusil sur l'une des têtes, calant doucement ma respiration, elle est si lente qu'on croirait que je suis mort. Je souffla un coup, ferma un œil pour ne pas rater ma cible et j'appuya sur la gâchette, à trois reprises.

Sans perdre de temps, je rangea mon matériel et descendit les escaliers de ce putain de gratte-ciel. Essoufflé, je parcourais la maigre distance qui me séparait de ma Harley Davidson avant de l'enfourcher et de partir chez les parentss d'Angela.

🔥🔥🔥

Ces gens sont complètement cons ou c'est moi ?

Ils croient vraiment que j'étais si stressé à l'idée de les rencontrer que j'aurais mis trois heures à choisir un putain de pantalon ?

Pathétique.

Je jette un œil à ma tigresse qui était en train de pouffer de rire, mais je sais qu'elle a compris et bizarrement, elle n'a pas cette lueur de peur dans le regard.

Le dessert arrive, enfin plutôt les desserts, parce qu'avec tous ces gâteaux même le gang sera rassasié. Plongé dans mes pensées, je repense à la scène des talons, cette pute n'a vraiment aucun respect pour les membres de sa famille. Un sourire léger s'installe sur mon visage quand je repense au tirage de langue d'Angela.

Je me fais chier. Clairement. Je sais pas si c'est de famille, mais moi, je ne mets pas une heure à bouffer une putain de part de gâteau !

Je vois Angela parler avec sa mère et une autre femme coiffée d'un chignon et des lunettes qui datent de 1980.

Sérieux change de lunettes Mamie !

Je décide de m'assumer un peu en posant ma main sur la cuisse nue d'Angela pour voir sa réaction, sa peau est douce et je peux sentir son effluve sucré, de rose et de musc. Tout son corps se crispe et la fin de sa phrase fini aux oubliettes. Bien qu'elle essaye de faire comme si de rien n'était, je sens sa main venir sur la mienne et essayer de la retirer. Alors je l'approche d'elle, sans trop attirer l'attention de sa famille.

- Tu peux forcer tant que tu veux bichette, je ne te lâcherai pas.

Je me recula au fond de ma chaise sous son regard noir, un sourire en coin sur mon visage.

- Alors mon garçon, m'appela Evan Howard. Comment as-tu rencontrer ma fille et surtout comment tu as fais pour qu'elle tombe dans tes bras.

- Papa se n'est...

- C'est rien, la coupais, ayant hâte de me distraire. En fait, on s'est rencontré dans une boîte de nuit. Et je pense que mon côté mauvais garçon la attirer sans que je n'eu à bouger le petit doigt.

T'as Compris Le Deal ?Where stories live. Discover now