T'as Compris Le Deal ?

2. Une Merde Pas Possible.

La fête battait son plein, l'alcool coulait à flots, la musique résonnait dans mon immense villa, la drogue s'étalait sur les tables et s'infiltrait dans les poumons. Les gens se déhanchaient dans des danses démentes, la fumée épaisse et opaque des joints flottait dans l'air comme des nuages.

Assis sur une estrade, et plus exactement sur un trône, je coince une cigarette entre mes lèvres et l'allume avec mon zippo.

Je scrute les environs, analysant chaque personne qui se trouvent ici. Certains sont des mafieux qu'ils veulent se faire plaisir, d'autre font partie de mes hommes de main. Les filles dansent sensuellement sur des barres de pole dance existant ses sauvages qui rêveraient de leur arracher leurs strings.

Au fond de la salle, je peux observer mon monde à ma guise. Celui que j'ai créé, celui que je domine. J'ordonne, on obéit. Je suis le bras-droit du boss de la mafia Italo-Américaine, plus communément appelé La Cosa Nostra.

Nous sommes la partie la plus puissante de l'Amérique, se situant à New-York, juste avant ceux de Las Vegas. Une guerre entre nos clans a éclater quand les Snakes, ceux de Vegas, voulu nous éliminé pour être plus puissant.

Je quitte la salle du regard avant de retourner à mon occupation prioritaire, l'argent.

Je compte chaque billet que me rapportent mes dealers. Près de cinquante mille dollars, pour une journée de travail, ça passe.

D'habitude, je ne gère pas ce genre de connerie, je suis le terrain à remplir les missions les plus importantes. Mais quand Jordan, celui qui s'occupe de la drogue n'est pas là, c'est moi qui m'en charge.

Je siffle une serveuse et lui demanda de me ramener un verre de bourbon avec un glaçon accompagné de Rebecca.

J'ai besoin d'une pause.

Quelques minutes après, Rebecca vient vers moi avec mon alcool.

Elle était habillée vulgairement, seul un soutien-gorge noir lui servait de haut, tandis qu'un tanga doré cachait juste assez ses fesses et son intimité. Un rouge à lèvre foncé, du noir autour des yeux, un carré plongeant et blond, elle avait l'image d'une prostituée.

- Qu'est-ce que tu faisais Becca ?

- Je dansais dans ma cage, répondit-elle d'une voix cassée et faible.

- Oh, et bien danse pour moi alors. Ordonnais-je en buvant une gorgée de mon verre.

Sans répliquer ni contester, Rebecca se mit à danser devant moi, ses mains caressaient sa peau qui était aussi blanche et terne qu'un cachet d'aspirine, ses hanches bougeaient au rythme de la musique, sur ses grands talons, il lui fut impossible de faire autre chose qu'un strip-tease, elle se retourna, m'offrant son dos et son fessier rebondi, qui remuait sous mon nez avant de me regarder en se mordant le doigt avec un sourire coquin.

Rebecca ne s'arrêta que lorsque je lui fis signe de s'asseoir sur moi en tapant ma cuisse. Elle obéit et s'installa sur mes jambes alors que je retirais mes lunettes, laissant voir mes yeux noirs.

Rebecca est une pute, travaillant pour nous. Elle est l'une des employé du club.

- T'as vu dans quel état tu me rends, lui chuchotais-je avant de lui mordre le lobe.

Sans la prévenir, ni la concerter, je glissai ma main vers son intimité, et je commençais à jouer avec, à l'aide de mes doigts.

- Regarde-moi Becca.

La jeune femme plongea ses yeux dans les miens, pendant que j'accentuais mes mouvements.

- T'es toute mouillée. T'aime ce que je te fais ?