Chapitre 4 : Les Lukas.

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Il avait été décidé que Luaine suive son père et son oncle dans la demeure familiale qui était sécurisée dans un petit village anglais. Remus ne pouvait pas se permettre de l'héberger indéfiniment, ce n'était pas sûr.

– Merci énormément Remus pour ton hospitalité, la violette prit le cousin de son père dans ses bras. Et encore toutes mes félicitations futur papa.

En effet, Remus et Tonks allaient êtres parents d'un heureux petit enfant. Luaine était vraiment ravie pour eux. La métamorphomage prit la fugitive dans les bras à son tour, la serrant fortement.

– On vous tiendra au courant de ce qui passe vous en faites pas, affirma la future mère aux cheveux roses. En attendant, vous faites pas prendre !

– Comptez là-dessus, répondit Thomas en souriant brièvement.

Et c'est ainsi que Luaine quitta le petit appartement du loup-garou. Libre et désormais aux côtés de sa famille, elle comptait bien attendre que ses trois amis soient prêts.

Isis, le petit elfe qui avait sauvé la violette, avait été au service des Lukas depuis toujours. Son dernier maître en liste étant Thomas qui lui avait ordonné de rester au manoir par précaution. Cette dernière les avait donc reconduite au domicile des Lukas, heureuse d'accomplir cette tâche.

– Quand tu auras repris du poil de la bête je t'apprendrai les base du don de cette famille, Thomas alluma magiquement la cheminée. En attendant, bienvenue dans la noble maison des Lukas.

--Je vais te montrer ta chambre, son père lui prit sa main pour l'emmener à l'étage. Tu pourras prendre une bonne douche, ça te fera du bien.

Luaine regardait chaque détails de ce nouvel habitat. D'immenses tableaux avaient été mis en décorations sur les murs blancs, des fleurs oranges se trouvait dispersés ci et là dans les couloirs. C'était les mêmes fleurs.

– Elles ont une signification particulière ces fleurs ? Demanda Luaine en s'arrêtant devant l'une d'elles.

Finn la rejoignit en souriant.

– Tu as la chevalière que tu m'as volée il y a quelques années ? Lui demanda-t-il, rieur.

– C'était juste un emprunt longue durée…, marmonna la violette tout en sortant la chevalière de sa poche de pantalon.

Son père la prit délicatement, la regardant avec nostalgie. Il la leva pour la mettre juste à côté des fleurs comme pour faire un comparatif.

– Chaque grande famille à un emblème pour représenter leur nom. Finn rendit la chevalière à sa fille. Le nôtre, ce sont ces fleurs.

Il avança de nouveau dans le couloir, très vite suivi par Luaine qui était intriguée par l'histoire si ancienne de sa famille. Il est vrai que jusqu'à présent le fait d'être une Lukas ne l'avait pas tant intéressée, son patrimoine, son histoire… Elle ignorait tout de cette partie.

– Ces fleurs s'appellent des glaïeuls, elles sont synonyme de force, de victoire et de fierté. Finn s'arrêta devant une porte. Le fait d'avoir une chevalière avec cette fleur dessus c'est pour nous rappeler de ne jamais abandonner, que quoiqu'il puisse se passer tu dois te battre.

Dans le cœur de Luaine cette phrase résonnait profondément en elle. Elle serra fortement le petit objet dans ses mains, revigorée par une volonté inexplicable.

– Voici ta chambre sinon !

La jeune fille rentra dans la grande pièce qui allait être sa nouvelle chambre. Elle en venait à regretter le côté chaleureux qu'avait celle chez les Granger. Des vêtements propres étaient posés sur le lit, prêt à être enfilés.

– Tu as grandi ici papa ?

Alors qu'il allait s'en aller pour la laisser prendre sa douche, sa question le fit se stopper dans son initiative.

– En effet. Et si je n'était pas parti en Irlande pour épouser et vivre avec ta mère, c'est ici aussi que tu aurais grandi.

Elle acquiesça simplement la réponse donnée. Sans plus s'attarder, son père ferma la porte derrière lui la laissant seule avec ses questions et ses pensées envahissantes.

Le premier contact de l'eau chaude contre sa peau nue fut un nouveau déclic quant à sa liberté. Quand Luaine ferma les yeux pour passer de l'eau sur son visage elle pouvait clairement revoir le jet rouge la frapper de plein fouet.

Respirant bruyamment et cette fois-ci les yeux bien ouverts, elle dût prendre le temps de re vérifier chaque centimètres de la pièce du regard pour s'assurer que Bellatrix n'était pas présente. Personne ne lui avait jeté de doloris. Elle était sortie.

Sorcière et métamorphomage  TOME VWhere stories live. Discover now