chapitre :19

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Durant les deux jours qui suivirent, Safir s'était montré encore plus froide et plus distante en vers tout le monde cette fois ci. Kalifa ne s'était même pas rendu compte du comportement de son amie; elle était elle même submergé par sa propre tristesse dû au départ de l'étranger. Mora quant-à elle, elle passait de plus en plus de temps hors du temple sans que personne ne sache où elle allait.
Bref; tout était devenu froid et triste dans ce temple. On avait l'impression que tout y était mort et que tout le monde était en deuil.

Ce jour là-le jour-j, le jour du départ-John se retrouva seul dans le temple avec pour seule compagnie: les espèces des ninjas gardiennes du temple. Il était occupé à réparer l'appareil qui lui servait de GPS pour localiser l'énergie naturel qu'il recherchait; depuis qu'il l'avait allumé hier soir pour voir s'il fonctionnait toujours, il n'avait pas arrêté de clignoter indiquant qu'il était à l'endroit même où l'énergie se trouvait.

Au début il avait vraiment crû avoir trouvé ce qu'il cherchait. mais après avoir inspecté tout les pierres, les rochers, les cristaux du temple, il n'avait rien trouvé qui puisse être source d'énergie. Il en était arrivé à la conclusion que son appareil avait disjoncté.

Des pas se rapprochaient de l'endroit où il était, où il se mettait habituellement, où on ne pouvait pas le voir directement en entrant dans le temple. Il savait que ça ne pouvait être que soit la prêtresse, soit Safir ou alors mora.

Kalifa apparue et descendit jusqu'à lui avant de se mettre sur le Sol en face de l'étranger.

- tout est prêt pour ce soir, dit elle avec la plus triste des expressions qui pouvaient s'affichés sur son visage. Il ne reste plus qu'à attendre le moment du départ.

John resta silencieux. À lui aussi son départ faisait un peu bizarre. Pas qu'il n'avait pas envie de repartir mais... il n'arrivait pas vraiment à réaliser qu'il allait rentrer chez lui. Ce rêve allait enfin prendre fin.

Tout en lui avait vraiment envie de quitter cet endroit. Plus que tout; il voulait revoir sa femme, son laboratoire, ses amis... mais il avait un sentiment de regret de repartir sans ce qu'il était venu chercher alors qu'il l'avait presque prouvé.

- jamais je n'oublierai ce que tu as fait pour moi, finit-il par dire. Jamais je te t'oublierai; je te dois la vie.

Kalifa secoua la tête en signe de négation.

- tu ne me dois rien, tu m'as apporté beaucoup...tu m'as fait vivre une expérience incroyable...tu...tu...

Kalifa avait du mal à refouler les larmes qui menaçaient de couler.
Elle avait envie de se jeter à ses pieds et de le suplier de rester.

- avant ton arrivée, continua-t-elle. Ma vie était fade; je rêvais des mers infinis et des pays merveilleux sans même savoir si tout cela existait...

Elle essouia les quelques larmes qu'elle n'avait pas réussi à empêcher de couler.

-...tu as confirmé et réalisé mes rêves... C'est moi qui ne t'oublierai jamais... Tu es la preuve que mes rêves son bien réel... Tu ne me dois... rien... Rien du tout...

John savait que son départ était très dur pour elle. La pauvre voulait découvrir les monde. mais elle était obligé de rester dans son village pour joué la prêtresse des dieux dont elle ne croyait même pas à leurs existences. Dans cette situation, il ne savait pas Quoi dire pour la consoler et préféra Gardé le silence.

- raconte moi encore..., Murmura Kalifa presque pour elle même.

- tu as dit Quoi ?

- Raconte moi encore, répéta la prêtresse. Raconte moi encore tes aventures, tes voyages, tes découvertes. raconte moi tout ce que tu sais. Raconte moi enfin que je puisse l'écrire sur ma peau pour ne jamais oublier que tout ce dont je rêve est bien réel quelque part dans ce monde.

Cette fois Kalifa avait craqué. Une rivière de larmes lui coulait de yeux. Elle s'agitait comme prise dans un délire.

- mais pourquoi tu ne dit rien, déplora la prêtresse. Mais raconte... Dit quelque chose... n'importe quoi... S'il te plaît...

John avait Mal pour elle. Si un jour on lui privait de la science alors que c'était tout pour lui, il serait dans le même état que Kalifa, voir même pire. Il se leva et s'approcha d'une Kalifa en pleure. lentement il l'a pris dans ses bras pour la consoler.

Il a toujours vu Kalifa comme une petite sœur qui voulait tout savoir. Il pensait qu'elle était juste curieuse du monde extérieur à son pays qu'elle n'avait jamais quitté. mais il était loin de se douter de son envie de liberté. il ne savait pas à qu'elle point elle voulait découvrir des nouvelles choses, vivre des nouvelles expériences. Elle était réduite à rester dans son village pour toujours.

- ne pleure pas Kalifa, fit-il au bout d'un moment. Tu verras un jour tu réalisera tout tes rêves.

Kalifa accepta son étreinte avec reconnaissance et se Calma un peu.

- je suis désolée, dit-elle. Une fois de plus je me comporte comme une enfant...

- ne t'excuse pas, répondu l'étranger. Tout le monde a le droit de vouloir réaliser ses rêves.

- même une prêtresse qui a consacrer sa vie à son village ?

- même une prêtresse qui a consacrer sa vie à son village !

Kalifa retrouva un peu le sourire. Toujours dans le bras de l'étranger; elle aurait aimé lui demander de rester mais elle connaissait trop bien le conséquence pour se le permettre. Il devait partir un point c'est tout.

- j'aurais était fou de te demander de partir avec moi, rit John pour essayer de détendre un peu l'atmosphère.

- moi, répliqua Kalifa avec un triste sourire. Je serai devenu folle après avoir refusé de partir avec toi.

John resserra son étreinte.

- nous nous reverrons, dit-il.

- il serait préférable que nous ne nous revoyons plus jamais, murmura Kalifa. Mais j'espère quand même que nous nous reverrons un jour.

- je suis sûre que...

- prêtresse !

Safir avait dévalé les marches tellement rapidement que ni l'étranger ni la prêtresse ne l'avais vu veniri.

- vous êtes Quoi, Demanda-t-elle en voya la prêtresse blotti contre l'étranger.

Kalifa s'éloigna de John comme si le contact de l'étranger la brûlait les mains. Safir n'eût pas le loisir de s'y attarder parce qu'elle venait annoncé à Kalifa une chose très urgente.

- c'est grave prêtresse, déclara Safir toute paniqué. C'est très grave.

- Quoi donc, demanda Kalifa qui commençait déjà à s'inquiéter sans même savoir de quoi il s'agissait.

- c'est le général ugoo, fit Safir. Il est devant l'entrée du temple et exige d'entrer.

Kalifa failli trébucher mais se rattrapa de justesse.

- quoi... mais comment... quoi... pourquoi...

- il est avec le chef, continua Safir. Il paraît qu'il a une autorisation de la part du roi qui lui permet d'inspecter le temple. il a encore reçu des informations d'une source sûre que l'étranger se trouve dans le temple.

- mais... comment et ayann ?

- le chef ne peut rien faire pour l'en empêcher. l'ordre vient directement du roi. Renda essaie de le retenir mais à mon avis elle ne tiendra pas très longtemps temps.

Kalifa se força de ne pas céder à la panique si non, elle allait faire n'importe quoi. Elle respira et expira plusieurs fois pour garder son calme enfin de réfléchir au options qui s'offraient à elle.

La situation était la suivante :

Le général ugoo était revenu à l'improviste et avait découvert la cachette de l'étranger, Il se trouvait en ce moment même devant l'entrée qui était aussi la seule issue possible pour quitter le temple. Il avait la permission personnel du roi de fouiller le temple qui n'avait pas beaucoup de cachette pour ne pas dire aucune.

Dans cette situation, il ne lui restait qu'une seule chose à faire si elle voulait s'en sortir.

- Prépare-toi Safir, lança la prêtresse. Je vais ouvrir la salle du trésor.

la prêtresse KalifaWhere stories live. Discover now