la prêtresse Kalifa

chapitre:2

Village de raaki, tribu des marées

12 années plus tard...

La tribu des marées était connu non seulement pour ses énormes marécages mais aussi pour sa forêt dense et profonde.

On pouvait y pénétrer en s'écartent du sentier qui quittait la tribu des marées et conduisait a fadeki, le centre du village.

c'était sur ce sentier presque désert qu'une personne habillé d'un gros manteau, dont la cagoule lui couvrait toute la tête de sorte à dissimuler entièrement son visage, marchait assez discrètement pour n'être démarquer de personnes mais
elle ne faisait pas un pas sans qu'une autre personne derrière n'en fasse autant.
À son insu, une autre personne, une femme l'avait remarqué et la suivait de très près tout en restant bien caché derrière elle.
L'inconnu entra dans la forêt et s'y enfonça d'avantage. une fois hors de portée des regards des gens, la femme qui suivait l'inconnu parvint à être assez près pour lui crié:

-halte! arrêtez vous là et pas un pas de plus.

L'inconnu tressailli puis se retourna

- tu m'as encore suivi safir.

- et vous vous êtes encore enfuis pour vous promener dans la forêt sans dire à personne

- mon frère a découvert un endroit magnifique où il y a une rivière qui chante Un chant vraiment beau, presque magique, il fallait absolument que je vienne voir ce magnifique spectacle de la nature.

- prêtresse, votre frère le chef ne sait il pas votre titre pour vous envoyer en pareils endroit. et si quelqu'un vous voyait...

La prêtresse leva les yeux au ciel

- voilà pourquoi je me suis encore enfuis pour me promener dans la forêt sans dire à personne, dit-elle en imitant la voix de safir. Franchement safir je ne suis pas une enfant.

- non vous êtes bien plus que ça, répondu safir. Vous êtes la prêtresse, LA PRÊTRESSE vous n'avez pas ...

- droit à l'erreur, lui coupa Kalifa. Je sais mora et toi me le répètez chaque jour à chaque heure. ce n'est pas pour rien que vous êtes sœurs

la servante n'eut même pas le temps de répliquer que la prêtresse avait déjà filé. Après l'avoir chercher pendant une Trentaine des minutes, safir parvint à la retrouver à l'endroit où son frère sembla lui avoir indiqué.

Elle était là, pencher sur la petite rivière qui brillait au soleil.
l'endroit était très calme voilà pourquoi quelque fut la discrétion de Safir, la prêtresse sans lever les yeux sur elle lui dit:

-tu entends ça safir ? Mon frère avait raison la rivière chante.

la servante n'entendu pas le moindre chant mais en voyant cette jeune fille de dix-neuf ans plongé ses yeux noirs dans la rivière qui semblait presque l'appeler l'emut tellement le tableau devant elle était beau à voir.

Soudain la prêtresse se leva d'un Bond et fit presque reculer safir

- tu entends ça safir ?

- entendre Quoi ?

- shutt, fit la prêtresse à sa servante

elle se mit à genoux et colla son oreille contre le sol

- que ce qui vous arrive Kalifa, demanda la servante qui commençait un peu à s'inquiéter

- j'ai un mauvais pressentiment, quelque chose se passe pas loin d'ici.

Sans attendre la réponse de Safir, Kalifa partit en courant s'enfonçant d'avantage dans la forêt. Pour cette fois, safir pouvait bien lui faire confiance car la prêtresse ne se trompait jamais sur ses pressentiment.

Une minute plus tard, elle la retrouva cacher derrière un buisson devant une incroyable scène.

Devant elle, il y avait un homme vêtu d'une ténue de pilote avec une capuche qui lui couvrait tout le visage. il était si gravement blessé qu'il ne tenait même plus debout et s'était assis contre un grand arbre. deux grands et gros Loups lui faisaient face et grognaient contre lui comme pour le laisser un moment de prière avant de le dévorer tout Cru. C'était certain que l'homme allait se faire dévorer.

Safir lançant un regard inquiet à Kalifa. comme si elle lisait dans ses pansés, elle savait exactement ce que la prêtresse allait faire. elle eut juste le temps de lui crié:

-non Kalifa ne faites pas ç...

la prêtresse s'était déjà lancé en avant et s'était mise entre l'homme et les loups.

Safir resta pétrifié sur place, elle ne pouvait tout simplement pas croire ce qu'elle voyait de ses propres yeux

Devant elle, Kalifa entre un homme couvert de sang et des loups féroces qui semblaient être prêt à passé à table. la prêtresse regardait les loups d'un regard de défi, les loups grognaient contre elle. La prêtresse à son tour se mit à grogner plus fort que les loups. c'était un parfait combat des sauvages.
les loups avançaient d'avantage vers elle mais elle ne reculait pas. elle Grogna encore plus fort et ne baissa pas les yeux Une seule fois-dans ce genre de combat, ne jamais détourner le regard-Les Loups s'approchaient dangereusement d'elle mais Kalifa ne montrait même pas une étincelle de peur. ils étaient si proche que leurs museaux effleuraient presque le nez de la prêtresse. leur regards était plongé dans celui de la Kalifa avec férocité. après un moment, les loups détournèrent les yeux presqu' avec crainte et s'éloigner en poussant des gémissements des petits chiens battus. ils lancèrent une dernière fois leur regards vers Kalifa qui poussa un grognement terrible qui leurs fût décamper en vitesse. cette Scène se passa en une minute.

Kalifa se laissa retombé par terre avec soulagement. safir n'en croyait pas ses yeux, elle était resté Immobile comme dans un état second après un choque. Kalifa lui lança un sourire victorieux

- Ouf, j'ai eu la peur de ma vie, lança la prêtresse.

- mais vous êtes folle Kalifa, Cria safir. Par votre faute j'ai failli mourir de peur

Kalifa éclata de rire

- toi mourir de peur juste pour des gros chiens, cela n'est pas digne de la garde de la prêtresse. Comment comptes tu assuré ma protection...

- peur pour vous pas pour moi, répliqua la servante. Et c'étaient des loups pas des chiens. mais que ce qui vous a pris de vous lancer comme ça? vous auriez pu être gravement blessé et pire encore.

- mais tout s'est bien passé ! Epuis j'ai toujours rêvé de faire ça

- drôle de rêve comme toujours, ajouta Safir à voix basse se parlant à elle-même

- oui c'était mon rêve. quand j'étais petite j'ai vu ma tante faire la même chose à des loups qui pourchassaient des personnes dans la forêt et depuis j'ai toujours voulu le faire aussi pour sauver la vie des gens...ah c'est vrai j'ai presque oublié l'homme

La prêtresse toujours suivi de sa servante s'avança vers l'homme couvert de sang, il gémissait de douleur

- le pauvre il faut le soigner, dit la prêtresse. Si non il va mourir.

- enlevez lui d'abord sa cagoule pour qu'il respire mieux, ajouta la servante.

- tu as reconnu les marques et les ornements des ces Loups, Demanda la prêtresse en avançant sa main avec précaution vers l'homme pour ne pas le faire Mal.

- oui ils étaient certainement de la tribu des loups sauveges du village de SAMIR

- ils osent encore traversé la frontière sans permission et suivre Un homme jusque dans notre territoire, ils cherchent encore des conflits.

Kalifa enleva avec précaution la cagoule laissant parfaitement à découvert le visage de l'homme.

envoyant le visage de l'inconnu, les deux jeunes filles sautèrent en arrière avec un cri de peur mêlée des surprises. Elle n'en croyait pas leurs yeux.

- c'est impossible, murmura safir, je dois surement être entrain de rêvé non je suis en plein cauchemar.