La normalité

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"Je ne crois pas être quelqu'un de normal." Qui ne s'est jamais entendu penser ainsi ?

Mais comment définir la normalité, elle n'existe pas ou existe différemment selon chaque personne...

Donc comment savoir si on est normal ?

Les gens disent qu'ils ne sont pas normaux lorsqu'une majorité de gens sont comme ça et une petite minorité comme çi. Mais ce n'est pas parce qu'il y a plus de gens comme ça que les gens comme çi sont anormaux ; ils peuvent être simplement différents.

Mais je disais ne pas être normale parce que je ne fais pas partie de la majorité des gens comme ça, ni des gens comme çi donc je suis forcément anormale...

Ajout actuel :

Quoiqu'il en soit, la question de la normalité se pose pour chaque individu une fois dans sa vie, sauf si vous ne vous mettez pas à réfléchir sur votre personne ou personnalité, ou si vous pensez être quelqu'un de normal.

En psychologie, la question du normal et du pathologique revient souvent. Vous devinerez pourquoi : les psychologues reçoivent des patients et doivent déterminer si leurs troubles sont pathologiques, ou s'ils sont "normaux", et du coup que ce ne sont pas des troubles.

Apparemment, la théorie actuelle pense qu'il n'y aurait pas de frontière entre normal et pathologique, mais seulement que le pathologique serait un continuum du normal.

Aussi la normalité se définit selon trois points :

1. La normalité statistique

Les statistiques en effet, mettent un point d'honneur à savoir quelle population se trouve dans la moyenne et quelle population ne l'est pas. Tout ce qui serait en dehors de la moyenne ne le serait pas, et serait donc anormal.

Néanmoins, les statistiques n'ont pas de jugement de valeur. Prenons un exemple : l'intelligence.
Pour les statistiques tous les gens qui se trouvent entre 85 et 115 pour leur QI sont dans la moyenne, tous les autres sont anormaux. Cependant, il y a les anormaux qui ont un problème de déficience (inférieur à 85) et les anormaux qui ont en fonction du niveau de leur QI, une super intelligence (supérieur à 115).

2. La norme sociale

Outre les statistiques, la psychologie définit la normalité comme norme sociale. La société instaure des règles, qui sont suivies ou non par les habitants de celle-ci. Et lorsqu'il y a des écarts à la norme, la société l'associe à la pathologie, ou du moins à une anormalité.

Le problème avec cette norme sociale est le fait que n'importe quel comportement excentrique est considéré également comme pathologique, alors qu'il pourrait simplement être la preuve d'une originalité due à la personnalité de l'individu.

3. L'absence de maladie

La dernière façon de voir la normalité, jusqu'à présent en psychologie est le fait de ne pas être malade. En effet, qui ne s'est jamais demandé s'il était hors norme et ne s'est jamais rassuré en se disant : "Mais non, je n'ai pas de maladie... Donc tout va bien !" ?

L'absence de maladie rassure tout le monde car personne n'a envie d'avoir une maladie qu'elle soit psychique ou somatique (=physique). Car cela serait stigmatisant pour l'individu.

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Et vous, vous vous êtes déjà demandé si vous étiez une personne normale ? Et quelles ont été vos moyens pour vous rassurer ?

Faites-m'en part dans vos commentaires 😃

Bisous 😘

Sabrina 😛

Réflexions quotidiennes et idées réflexives plus pousséesWhere stories live. Discover now