𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟏

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Conseil de l'auteure : pour être immergé dans l'atmosphère de ce chapitre, je vous recommande de le lire avec la chanson ajoutée juste au-dessus. On se retrouve en bas, as always ! Bonne et agréable lecture, mes ciriiciens ! ❤️

— Ouais, c'est moi ! J'suis en bas de ton appart' !

— Je t'ouvre la porte.

Jeongguk appuya sur le bouton juste à côté du téléphone relié à l'interphone de son immeuble puis raccrocha avant de se ruer dans sa salle de bain. Une fois posté devant son grand miroir – toujours en évitant ce reflet qui lui faisait honte de jour en jour –, il attacha ses cheveux à l'aide d'un petit élastique en deux temps trois mouvements puis une dernière couche de déodorant, histoire d'être sûr qu'il ne suerait pas comme un porc dans les prochaines minutes qui viennent. Il faisait extrêmement chaud. Gguk avait beau avoir fermé ses volets et aérer les pièces de son logement, rien n'y faisait. La chaleur écrasante de l'été était bien là, plus tôt que prévu même, et le jeune homme se demandait s'il ne fonderait pas d'ici les prochaines heures qui se succéderaient. Finalement, il en remit une autre cargaison sous ses bras, manquant au passage de s'étouffer avec la fumée provoquée par la longue pression de son index sur l'aérosol. Mieux valait être prévenant avec cette canicule qui sortait de nulle part, comme un magicien sortirait un lapin de son chapeau magique.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'étudiant recevait Baptistin chez lui. Vous, qui lisez ces lignes, devez certainement être en train de froncer les sourcils. Surtout au vu de la tournure catastrophique qu'avait prise cette soirée au restaurant avec les amis du rouquin. En effet, le noir de jais avait ignoré pendant un court moment Baptistin. Ce dernier n'avait cessé d'envoyer des messages dans l'espoir de gagner son pardon, dans le but d'exprimer à quel point il se sentait embarrassé par la boulette qu'il avait commise. Jeongguk s'était contenté de regarder chacun de ses messages du coin de l'œil, préférant le laisser dans le silence plutôt que de lui répondre. Ce n'était pas correct d'agir ainsi, il le savait, mais c'était la solution qui lui avait convenu le mieux durant les premiers instants. Jusqu'à ce que Baptistin lui propose une partie de gaming. Gguk à la vue de ce sms avait levé un sourcil, intrigué. Puis au bout de quelques secondes d'hésitation, il lui avait répondu quelque chose ressemblant à ça : « Viens chez moi demain après-midi, que je te mette la raclée de ta vie ! ». Oui, il avait hâte de lui foutre une dérouillée pour la connerie qu'il avait faite à sa manière. Cela restait bon enfant mais détrompez-vous : Jeongguk était un véritable compétiteur dans l'âme dans ce domaine et il comptait bien montrer à Baptistin que s'il voulait rester son ami, il ne fallait pas franchir ses limites. Sa rancœur envers lui s'était peut-être quelque peu dissipée mais elle était toujours là, dans ses tripes.

Un dernier ajustement des quelques mèches noires qui retombaient contre son front – mêlées à ces vilains cheveux blancs qui devenaient plus nombreux à mesure que le temps passait – puis on toqua à sa porte. Il quitta alors le petit espace pour se ruer vers le salon et se dirigea ensuite vers la porte d'entrée. D'un geste vif et maîtrisé, il l'ouvrit. Apparut alors sous ses iris jades un Baptistin tout souriant, ses bouclettes rousses aussi rutilantes qu'un feu de cheminée, un unique anneau en argent pendouillant à l'un de ses lobes d'oreilles, un sac à dos noir tenu par l'une de ses épaules larges. Le t-shirt blanc qu'il arborait, en accord avec ses baskets à grosses semelles et son cargo de couleur beige, soulignait sa musculature proéminente, moulait à damner son torse sculpté par des heures et des heures passées à la salle de sport. Jeongguk qui avait toujours connu le rouquin vêtu de vêtements oversize, manqua de s'étrangler avec sa propre salive à cette vue.

𝐌𝐀𝐍𝐈𝐀 : 𝐄𝐫𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 [Pause]Where stories live. Discover now