Chapitre 29

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PDV : Ravier

Ravier se réveilla emprisonné par de lourdes chaînes attachés à ses poignets et ses chevilles. Il regarda autour de lui. Les villageois encore en vie étaient là, emprisonnés comme lui. Il y avait des têtes qu'il ne connaissait point mais il se doutait que c'était celles du village voisin. Il chercha du regard des gens qu'il connaissait. Si tout le monde était là, il y aurait sûrement ses enfants, sa femme, même si ils ne l'espérait pas. Il ne voyait aucun enfants autour de la grande table ce qui voulait dire qu'Olga avait réussi à les sauver.
Un bruit le fit regarder en direction de la porte.

- Ravier, le Roi de ce monde, ici à la table des Wendigos. Quel honneur.

Le Wendigo Suprême sous forme humaine se pencha en avant.
Ravier le regarda avec mépris.

- C'est donc vous ? Le fameux Wendigo Suprême. Je vous imaginez plus jeune.

- Faits attention à toi. Les apparences peuvent être trompeuses. Je suis peut être plus tout jeune mais j'en ai dans le crâne.

- J'en doute fort.

Ravier regarda ses poignets, impossible de s'échapper. Tout les villageois le regardait ou regardait les chaînes. Tous avaient peur de l'imposant vieillard, qui avait réussi à les enchainés comme des animaux à leur chaise.

- Nous sommes ici pour la volonté d'une enfant qui ne souhaite pas la guerre, juste réunir les gens qu'elle aime. Airelle, tu peux venir.

Airelle, qui jusque là était cachée derrière le Wendigo Suprême, se mit devant lui et regarda les gens.

- Pourquoi ils sont attachés ?

- Ne t'inquiètes pas, c'est une coutume chez nous.

- Vous allez m'attacher ?

- Non, pas toi. Tu as été gentille.

- Où sont mes parents ?

Le regard d'Airelle se promena sur les villageois réunis autour de la table. Aucun signe de ses parents ni de son grand frère. Les larmes montèrent ce qui inquièta Ravier. La pauvre enfant est manipulé par ce monstre se dit-il.

- Laisse cette enfant !

- NON ! Je ne t'ai pas autorisé à parler, tu ferais mieux de te taire Ravier, où les enfants qui te reste mourront comme ta fille et ta femme.

À la fin de cette phrase le vieillard fit un signe la porte s'ouvrit montrant enfin Cerise, Cyprien, Jarvis, Søren et Baldomero. Ravier n'en crut pas ses oreilles et ses yeux. Ce n'était pas possible, sa femme était en vie ! Elle n'était pas morte. Coupant la réflexion Airelle cria :

- Baldomero, tu es là !

- Airelle ne t'approche pas de ce monstre.

Le Wendigo Suprême gifla Baldomero. C'est à partir de ce moment qu'Airelle sût qu'elle avait fait une bêtise. Ses parents étaient morts, elle le savait.

- Airelle ne l'écoute pas. La guerre va finir aujourd'hui, je te le promets.

L'homme approcha sa main vers la joue de l'enfant qui se recula avec vigueur.

- Vous êtes des monstres ! Vous m'avez menti !

- TAIS-TOI !

Le Wendigo Suprême prit la fillette par le bras et l'assit de force sur une chaise, un autre Wendigo vint l'attacher avec les lourdes chaînes. Baldomero toujours à terre à cause de ma puissance de la gifle se releva et hurla :

- TOUCHEZ PAS À MA SOEUR !

Il reçut alors une deuxième baffe qui l'assoma pour de bon.
Airelle sous le choque pleurait toutes les larmes de son corps. Les adolescents voulaient bougés mais savaient que cela ne servirait à rien.

- Maintenant que nous sommes tous réunis. Je propose de livrer les rôles de chacun dans cette guerre. Mais d'abord je m'occupe de vous.

Il regarda le groupe d'adolescent et fit signe à ses compagnons bestiaux de les mettres en position assises. Une fois assis, les Wendigos les accrochèrent au sol avec des menottes ancrées dedans.

- Lâchez nous !

- Ferme là, Cyprien, fils du Roi, lui lança le Wendigo Suprême.

Le silence devenait pesant jusqu'à devenir carrément oppressant. Le frère de Lanbi repris :

- Je vais annoncer les morts également, de nombreuses morts tristes et désolantes. Bien tout d'abord nous avons : Ulrick, Gwennie, Olga pour les rôles importants. Les autres ne sont que des seconds rôles, les enfants du village sont morts également.

Tous le monde eu le souffle coupé. Olga était morte ! La reine était morte ! Leur enfants étaient morts ! Ravier fut pris de panique et semblait étouffé. La tête lui tournait mais il se força à garder les yeux ouverts, il ne voulait pas abandonner ses enfants, Cerise et les nombreux villageois.

- Vous comprendrez qu'il ne faut pas, pour le bien de ma communauté que des petits êtres humains ne vont pas m'être utile au contraire, ils seraient symbole de mort sur de gentils Wendigos comme nous.

Les femmes et hommes des deux villages pleuraient ! Ce monstre avait osé ! Les gens commençaient à se débattre des chaînes, la haine les envahissaient tout autant que la tristesse. Cette tristesse insoutenable de perdre un enfant. Les plaintes fusaient de toutes parts. Des Wendigos arboraient un sourire ce qui étaient étranges pour des bêtes sans émotions.

- Tous le monde se calme, sinon j'égorge au hasard ! Il n'y aura pas deux avertissements comme celui ci.

Un homme cria de douleur et de chagrin mais ce cri fit vite éteint quand le Wendigo Suprême lui arracha la tête avec ses mains. Sa femme hurla à la mort et subit le même sort. Les villageois comprirent que pour vivre il fallait se taire. Le silence revint, mais sur les visages on ne voyait que colère, tristesse vengeance.
Le Wendigo Suprême continua son horrible discours :

- Voilà pour les morts les plus importantes. Maintenant les rôles. Bon vous savez que Ravier et Olga était là pour vous défendre mais ils ont échoués. Les enfants du Roi et leurs amis, eux par contre j'admire leur courage. Jamais ils n'auront abandonnés. Et le plus important pour ma part... mon cher frère, Lanbi !

Lanbi poussa la lourde porte et entra. Tous le monde eut un hoquet de surprise. La rage était encore plus intense.
Cerise redoubla ses pleurs. Comment avait-il pu les trahir ? Søren n'eut aucune réaction, depuis le début il le savait.

- Ne lui en voulait pas trop, il a été mordu et il se fait contrôler après mes soins. Cerise je suis confus de t'apprendre cette nouvelle comme ça. Et la meilleure nouvelle pour moi c'est que vous ne me tuerais jamais avec votre potion d'Ornifalia et le collier de Cerise. Une pure invention de ma part.

Le Wendigo Suprême s'avança vers son bureau et prit la chaîne de Cerise.

- Cette chose est la plus importante de cette histoire. Regardez le sablier et retenez cette information dans un coin de votre tête. Je vous expliquerais tout, je vous le promets, je tiens les promesses, n'est ce pas Airelle ? Regarde dis bonjour à tes amis ! Tu es silencieuse depuis un bout de temps. Bon finis de parler de ça, il nous reste peu de temps.

Le Wendigo partit dans un fou rire incontrôlable.

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Ce chapitre vous a-t-il plût ?
Alors à bientôt pour le prochain !

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