Chapitre 4

31 2 0
                                    

Il y avait des arbres, normaux à première vue. Mais quand on regardait de plus près, on voyait que les feuilles formait des mots, des lettres. Les fleurs était de toutes les couleurs mais elles étaient en forme de lettres. Tous le décor était en rapport avec le français, les mots, les lettres, ect...Non, mais non, ne me dîtes pas que Cyprien est un espion qui vient du pays des mots ! Il fallait que Cerise est des réponses. Mais avant qu'elle ne puisse demander quoi que ce soit, Cyprien lui reprit la main et l'emmena vers un palais. Quoi ?! c'était un espion qui devait faire un rapport au roi du pays des mots et il devait livrer à ce même roi Cerise. Mais non tu es bête. C'est impossible !
Cyprien se stoppa devant les grandes portes. Encore décorées de lettres. En même temps si c'était le royaume des lettres... c'était assez logique. Bref.
Il toqua aux portes et un garde, semblait-il, aux cheveux grisonnants et au teint blafard, couvert d'un manteau noir taché par les lettres d'un blanc pur, leur ouvrit. Il fut d'abord surpris puis sourit et dit d'une voix nasillarde :

- Mon prince. Vous voilà enfin de retour. Quelle immense joie. Je suis vraiment très ému. Oulala, vous m'avez manquer, puis il sembla enfin remarquer que Cerise se trouver à côté de Cyprien et reprit, oh mais qui est-ce, une de vos amie mon cher prince ?

Quoiiiiiii ?? Cerise n'en revenait pas. Cyprien n'était pas un espion mais tout simplement le prince de cet endroit.

- Merci Gérard. Je désire voir mon père. Vous savez où il se trouve ?

Attender une minute. Depuis quand il parle.

- Il est dans sa chambre. Suivez-moi !

Ils suivirent le garde dans plusieurs couloirs, puis ils montèrent un escalier, un immense escalier. Cerise se dit que si elle survivait à cette espèce d'aventure, elle se mettrais au sport. Plus ils montaient, plus Cerise avait peur. Après tout elle ne connaissais pas Cyprien. Ce n'était pas son ami. Juste un camarade, qui ne parlait pas, qui ne se faisait pas remarquer. Et là, tout à coup, c'était un prince, de plus il parlait et il paraissait avoir oublier Cerise. Du moins il ne l'a regarder pas et ne lui parler aucunement.
Je sais pas moi, il aurait pu dire "Bienvenue, je suis un prince j'étais infiltré en mission". Non trop psychopathe. Heu... "Bienvenue, je suis hyper bizarre et...". Non ça ne vas pas non plus. Tout compte fait il n'aurait rien pu dire de rationnelle. Juste des trucs psychopathe, genre "Bon bah, tu l'auras compris, je m'appel Cyprien, je suis un menteur parce que je sais parler. Je suis un prince, et je viens de te kidnapper pour je ne sais quelle raison dans un endroit que personne ne connaît "
Cool. Même avec tout l'optimisme du monde on arriverais pas à ne pas paniquer.
Le temps que Cerise avait pris pour ces réflexions, ils avaient montés les escaliers et étaient arrivé devant une porte assez imposante. Dans le bois d'olivier, y était gravé des centaines de milliers de petites lettres.
Cerise avait mal à la tête. Toute ces lettres, ces mots, ces phrases. Mais bon sang, pourquoi ça n'arrivait qu'à elle tout ça ? Aucune réponse. Normal. C'était dans sa tête et la plupart des gens ne parlait pas seul dans leur tête.
Gérard ouvrit la porte qui donna sur un immense lit, vraiment très grand, et sur un monsieur, au ventre rebondit, aux cheveux poivre, à la moustache grise et aux yeux persants d'un bleu foncé. Ils rappelaient la mer et les vagues.

- Ah, mon fils. Et...
- Elle s'appelle Cerise.
- Oui, Cerise. Enfin te voilà.

Heu... il y a peut-être un assez gros problème, mais j'étais attendue ? Je ne vous connais pas monsieur.

- La prodigieuse Cerise. Heureux de te rencontrer. Je suis Ravier. Le père de Cyprien et le roi de ce monde.

A oui du coup c'était un monde. Cerise était aussi rouge que le fruit qui portait son nom. Ou c'était peut-être elle qui portait le nom du fruit. On ne lui avait jamais expliqué.

- Ta mère ne devrait pas tarder, Cyprien. Voulez-vous quelque chose, miss Cerise ?

Quelques secondes passèrent sans que rien ne se produisit.

- Oh mais où avais-je la tête. Tu, tu permets que je te tutoie ?, tu ne parles pas c'est ça. Et tu ne sait pas bien écrire.

Comment ? Quoi ? Enfin ? C'était impossible ? Comment savait-il ?
Cerise allait répondre mais le roi l'interrompit :

- Bon, ce sera gâteau pour tout le monde. Et un chocolat, non deux chocolats chauds pour ces jeunes gens. Merci bien.

Mais à qui parlait-il. Cerise se retourna et constata avec stupeur que Gérard était encore là. En fait c'était totalement logique, il n'avait jamais quitté la chambre. Mais elle aussi avait perdu sa tête. Elle était toujours très rouge et avait envie de pleurer. Cyprien ne l'a regarda toujours pas et ne lui adressa pas la parole. Pourtant il savait parlait, elle en avait la preuve ! Alors pourquoi ne pas lui parler, ne pas lui expliquer ?
La porte se rouvrit et laissa entrer Gérard et une dame. Fort belle. Elle ressemblait à Cyprien et c'est pour ça que Cerise devina que c'était sa mère. Elle avait deux tresses sur le devant mais le reste de sa chevelure noir, lui arrivait aux genoux. Elle avait les yeux d'un bleu azur. Elle portait une robe blanche, ce qui formait un magnifique contraste avec sa chevelure. Son visage était couvert de tâches de rousseur. Quelle beauté.

- Bonjour, je suis Olga.
- C'est la reine de Letrresetmots, ma femme et la mère de Cyprien.

Lettresetmots drôle de nom pour un monde. La reine avait une voix aussi douce et sucrée que le miel. Magnifique. Tout était magnifique chez eux. Pour Cerise il y avait juste le père qui n'avait rien à voir avec le reste de la famille. Il était moins gracieux, mais il était très gentil. Du moins en apparence et vu sa façon de parler. Cerise était toujours aussi gêner et n'avait pas bouger d'un poil. Le silence s'installa quand tout à coup la porte s'ouvrit en un coup de vent et se referma en un claquement brutale.
Une fille se tenait devant, l'air un peu enragé.

---------------------------------------------------------

Alors ce chapitre ?

À la prochaine mes chères et chers lectrices et lecteurs !!

Des lettres et des motsWhere stories live. Discover now