Chapitre 19

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PDV : Ravier, Olga et les combattants.

Ravier, Olga et les villageois qui étaient venu les chercher, arrivèrent dans le village. Des gens criaient, pleuraient de partout. On aurait dit que c'était la fin du monde, ce qui d'ailleurs n'était pas complètement faux.

- Je veux que tout les gardes restants ainsi que toutes les personnes en mesure de se battre, se rassemblent au centre du village. Ramenez vos enfants, toute votre famille.

Quelqu'un dans la foule s'opposa au ordres du roi.

- Mes enfants ne se battront pas. Ni moi et ma famille. Nous sommes villageois pas guerrier.

- Je n'ai pas dit que les enfants devaient se battre. Ils seront en sécurité.

-  À quoi sert un roi si il ne nous défends pas ? Nous ne sommes pas des guerriers, répéta l'homme.

- C'est vrai, cria une petite femme blonde.

- Nous ne sommes pas des guerriers, nous ne sommes pas des guerriers, nous ne sommes pas des guerriers...

Le slogan se répétait de plus en plus fort parmit la foule. La tête d'Olga allait exploser. Ne pouvaient-ils pas se taire ?

Plus les villageois criait plus Olga les rejoignaient mentalement. Les Wendigos étaient surpuissant face à eux. De ridicules humains. Voilà ce qu'ils étaient. Même avec tout le monde, les bêtes gagneraient. Elle le savait et vu la tête de son mari qui palissait, il le savait aussi.
Mais il ne fallait pas montrer leur peur. Ils devaient se montrer forts et dignes.

- SILENCE, hurla Ravier.

Tout le monde le regarda.

- Je sais que vous avez peur. Je sais que les Wendigos sont forts. Je sais que ce que je vous demande est insensé. Je sais tout cela. Mais si nous ne combattons pas, nous n'aurons plus d'honneur, plus de villes, plus d'enfants. Tout sera perdu. Ne soyez pas pessimiste sinon la défaite arrivera. Nous avons une chance de les battre , ENSEMBLE et UNIS.

- Mais...

- Il n'y a pas de mais. Nous sommes en guerre. Si vous ne voulez pas y participer ou si vous avez peur, tuer vous de suite et on en parle plus mais le monde se souviendra de vous comme de lâches.

Tout le monde se regardait avec des yeux gros comme des soucoupes. Personne ne bougea, personne ne partit. Le roi reprit la parole :

- Amenez tout le monde ici.

Tous allèrent cherchez ceux qui étaient rester à la maison.
Ravier s'assit au bord de la fontaine. Sa femme fit de même.

- Je ne sais pas si j'ai prit la bonne décision.

- Ravier, je ne sais pas non plus. Mais je suis avec toi.

Elle déposa un baiser sur son front et se leva.

- Où vas-tu ?

- Aidez à mettre les enfants en sécurité. Je resterais avec ceux qui ne se battront pas. Tu seras rassuré de me savoir avec eux, ne le nie pas. Au moins tu seras plus concentrés la bataille.

- Pas sûr. Les enfants ne sont toujours pas revenus...

- Je sais, ne perdons pas espoir même si c'est dur.

Une larme coula le long de sa joue.

- J'y vais.

- Sache que je t'aime.

- On dirait des adieux. On se reverra Ravier. Je te le promets.

- Oui.

- Moi aussi je t'aime.

Puis Olga s'éloigna d'un pas rapide. Sa longue robe blanche volant derrière elle.
Ravier regarda son reflet dans l'eau. Était-ce le visage d'un roi ?

Des habitants revenaient sortant le roi de ses sombres pensées.

- La reine, a prit nos enfants et les a mis en sécurité. Mais nous ne savons pas où.

Ravier réfléchit, Olga devait sûrement les avoir conduit dans la salle de Søren et ses copains. Personne ne la connaissait. Elle était grande, loin du château et du village. Une merveilleuse cachette.

- Ne vous inquiétez pas, dit-il pendant que d'autres villageois arrivaient, Sa Majesté la reine sait ce qu'elle fait. Vos enfants sont en sécurité.

- Nous vous croyons, mon roi. On fait quoi maintenant ? demanda la minuscule blonde de toute à l'heure.

- Nous allons chercher des armes.

- Mon seigneur, il y a un problème, lança un des gardes.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Ravier regarda dans la même direction que le garde. Une vision atroce lui vint.

Un jeune garçon courait à quatre pattes sur l'herbe, il grognait et se comportait comme un animal.

- Mon fils, dit la petie villageoise blonde en criant.

- Non restez ici, prévient le garde.

Trop tard elle sauta sur l'enfant-wendigo pour lui faire un câlin

Il la mordit à la tête et elle tomba dans un gros bruit. Sa chute fut amorti par l'herbe mais elle ne le sentit pas. Elle était morte, sa tête mutilée gisant à ses côtés.

L'enfant-wendigo était exciter par le sang qui coulait. Il regarda les villageois apeurés et le roi. Il s'attarda sur le roi. Il coura mais se fit transpercer par l'épée du garde. Tous crièrent quand un flot de sang s'échappa de sa bouche et de la blessure.

- Il est mort, constata quelqu'un.

Il constatait l'évidence. Personne n'avait besoin de cette intervention. Tous étaient figés.
Le roi s'approcha de l'enfant. Il avait une grosse marque de morsure sur le bras gauche.

- Ça ne fait pas longtemps qu'il a été mordu. Sinon il aurait vu que tu t'approchais de lui. Ses sens seraient plus développés , dit-il au garde.

- La pauvre dame, tuer par son enfant.

- L'œuvre pur et simple des Wendigos, répondit le roi d'un ton ténébreux.

Ses pensées allèrent à Olga. N'avait-elle pas vu cet enfant ? Allait-elle bien ? L'avait-elle croisait ?
À l'évidence l'enfant avait été mordu il y a peine 10 minutes. 10 minutes.

- Il y a un Wendigo, quelque part ici. Proche. Ne vous affolez pas, je suis presque sur qu'il n'y en a qu'un. Sûrement un éclaireur. Il faut récupérer des armes et vite.

Les gardes encadrèrent les habitants du village dans le chemin menant au repère d'armes, une petite cabane proche du château.
Cependant tout le monde ne partit pas. Un homme s'approcha de Ravier.

- Oui ?

- Je voulais vous demander pourquoi avez-vous fermer les portes ? Nous sommes piéger. Ma femme et mon unique enfant en on payer le prix.

- Je... je suis désolé.

- Répondez s'il vous plaît, votre Majesté.

- Si les Wendigos ont des amis comme eux ils pourraient venir et former une immense tribu. Nous avons bloqués ceux qui sont à l'intérieur.

- Qui nous dit qu'ils ne sont pas déjà des milliers ?

Puis l'homme partit. Ravier le suivit en silence. Il savait que le villageois avait raison.

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Alors, ce chapitre ?

À bientôt pour le prochain !

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