Chapitre 27

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PDV : Søren, Cyprien, Jarvis, Cerise et Baldomero

- Nous revoilà, enfermer dans les prisons de ces monstres hideux ! souffla Jarvis.

- Tu nous as trahi ! cria Cyprien à l'intention de Baldomero.

- Les gars, fermez-là. Cerise dort encore, interrompit Søren.

- On est censé rien dire !? Alors que...qu'il nous a trahi ? reprit Cyprien.

- Je l'ai fait pour ma sœur ! se défendit Baldomero.

- Ta sœur ! Qui allez très bien !

- Je suis désolé pour vous, mais tu aurez fait pareil pour ta sœur !

- Parle pas de ma sœur ! Elle est morte figure toi !

- Moi, elle va pas tarder. Tu la vois ici ? NON ! Elle est avec le Wendigo Suprême ! Elle va souffrir ! Alors que la tienne, elle peut plus !

- Ta gueule !

Cyprien se jeta sur Baldomero mais Søren s'interposa.

- Putain, les gars ! Arrêtez, on est dans le même camp !

- T'as vu comment il parle de Gwennie ?

- Cyprien tais-toi !

- Mais...

- ARRÊTE ! TU TROUVES PAS QU'ON EST DÉJÀ DANS UNE BELLE MERDE ! FAUT QUE T'EN RAJOUTES EN PLUS !

Cerise se réveilla en sursaut, les paroles de Søren flottant dans l'air.

- Désolé Cerise, je voulais pas te réveiller.

- Pa...pas...gr...grave. De...dep...depuis...com...bien...de...t...temps...on...on...est...là ?

- J'en sais rien.

- Je... désolé de vous interrompre mais on fait quoi ? dit Jarvis.

- Rien, il y a rien à faire. À part espérer. Espérer pour Airelle, pour le pauvre médecin qui a soigner toutes nos blessures avec son savoir et ses potions, pour les villageois qui risquent leur vie chaque seconde pour gagner une guerre qui est d'avance perdu, pour la famille royale, papa, maman.

Le silence s'installa. Personne ne voulait raconter ce qu'il avait traversé, demandé si quelqu'un allait bien, vut que la réponse était forcément, non. On entendait des bruits dans le couloir. Des bruits de griffes, de hurlements.
Jarvis toussa. Cyprien et Baldomero ne bougeait pas d'un poil. Cerise regardait autour d'elle et croisa le regard de Søren. Un regard triste, en colère mais surtout déterminé. Cerise pensa qu'il avait un plan pour les sortir de là mais tout espoir disparu quand il reprit la parole :

- Je... je n'ai aucune idée de quoi faire. Je suis... censé vous protéger en tant qu'héritier de la famille royale mais je ne sers à rien.

Søren explosa en sanglot mais reprit :

- Je...suis tellement tellement désolé.

PDV : Airelle et le Wendigo Suprême

Cela faisait une vingtaine de minutes que Airelle attendait seule dans une grande salle. Les murs étaient sombres comme tout l'intérieur de la pièce. Seule une fenêtre éclairé l'endroit. Airelle s'approcha de celle-ci. Au début elle ne vit que des arbres et le soleil qui indiquait que le début de l'après-midi était passé depuis une heure ou deux, puis elle regarda plus loin. Un frisson lui parcourut l'échine. De longues flammes embrasait la forêt, dévorant les arbres. Elle sentit un courant d'air sur son coup. Surprise elle se retourna pour voir avec horreur le Wendigo Suprême sous forme humaine. Il était vieux. Très vieux même.

- Airelle, ma petite Airelle. Le feu te plaît ? Organisé par mes soins. Le village de tes amis va brûlait. Oh mais ne t'inquiètes pas, toi tu ne va pas brûler. Tu va rester ici avec moi. Tu es d'une aide puissante. Très puissante. Avec toi, je peux gagner la guerre. Tu peux arrêter la guerre ! Tu sais comment ?

- Vous êtes méchant !

- Airelle du haut de tes sept années, je suis sûr que tu peux comprendre. La méchanceté n'est qu'un point de vue. Regarde si je prends cette araignée.

Airelle recula elle avait peur des araignées. Son désir étant de l'écraser.

- Tu as peur ? Et tu veux que je l'écrase pour que tu ne ressente plus cette peur ?

Le Wendigo Suprême écrasa l'araignée entre ses doigts fripés.

- Et voilà ! Chose faite ! Mais là tu ne dis pas que je suis méchant ? Pourtant pour les autres araignées je le suis. Mais pas pour toi, visiblement. Tu comprends ? La méchanceté n'est qu'un point de vue comme tout dans la vie.

Airelle regardait ce vieillard avec dégoût. Elle comprenait ce qu'il voulait dire.

- Tu vas me servir pour cette guerre, répéta l'homme monstre, je suis désolé que ton village est subit de tel dégat aussi bien en bilan materiel quand bilan humains. Mais ils n'ont pas écoutés les règles et qu'est-ce qu'on fait quand on n'obéit pas aux règles de papa et maman ? On ait punis ! Et qu'est ce qu'on a quand on obéit ? Et bah on est récompensé ! Tu m'aides et en échange je te ferais un cadeau. Compris ? Bon, tu n'as pas faim ? Ne t'inquiètes pas ce n'est pas de l'humain, ce sont des fruits bien frais.

Le Wendigo Suprême lui tendit une pomme qu'il prit sur le grand bureau en face de la fenêtre.
Airelle se méfia mais son ventre la trahie et elle croqua la pomme.

- Tu vois, cette pomme est une simple pomme. Fais moi confiance petite. Je ne te ferais pas de mal. J'ai une idée ! Et si on préparé un festin ? Ça te dit ? Ce sera mon cadeau pour ton aide. Avec toute ta famille et tous les villageois des deux villages ! Une sorte de traités de paix mais pas exactement comme tu vois un traité de paix. Un traité de paix, selon mes règles. Je ne veux pas que cette guerre dure, tu n'es pas d'accord avec moi ?

- Euh...si.

Airelle était méfiante mais le Wendigo Suprême la rassurait comme personne ne l'avait fait avant. Elle allait voir sa famille ! Et la famille de ses nouveaux amis aussi ! Et tous les villageois ! Et puis ce serait un grand festin ! Qu'est ce qu'il avait dit le monsieur bizarre Wendigo ? se dit-elle. Ah oui qu'il y avait plusieurs point de vue pour la méchanceté.
Petit à petit Airelle se laissa convaincre par cette hypothèse. Le mal est le bien, le bien est le mal.

En même temps qui pourrait lui en vouloir ? Elle n'a que sept ans et elle va voir sa famille, ses amis réunis autour d'une table pour arrêter la guerre !

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Ce chapitre vous a-t-il plût ?
Alors à très vite pour le prochain !





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