Chapitre 5

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- Gwennie, te voilà, s'écria Olga.
- Maman, répondit la fameuse Gwennie avec dédain.

Elle était comme tout les autres membres de cette famille qui visiblement grandissait toute les cinq minutes. Ses cheveux, noirs, magnifiquement noirs, lui arrivait aux épaules et était bouclés en belle anglaise.
Tient, pour l'instant, personne dans la famille de Cyprien n'avait eut les cheveux bouclés. Ça venait sûrement d'un parents lointain ou d'un grand-parent.
Ses yeux était bleu, de la même couleur que ceux de son frère. On voyait à travers ses boucles noires, qu'elle portait à l'oreille droite deux anneaux en argent et à l'oreille gauche un, de la même couleur.
Cerise elle n'avait pas de boucles d'oreilles.
Gwennie portait une robe rose pâle, qui mettait en valeur ses cheveux, ses yeux et ses petites taches de rousseur, elle n'en avait pas autant que sa mère, mais c'était trop mignon.
Enfin, quand on regardais l'expression de son visage, on se demandait encore si elle était mignonne. Non, elle avait l'air d'une enfant pourrie jusqu'à la moelle.

- Tu dois être la fameuse, Cerise, lui dit Gwennie en assistant bien sur le fameuse.

- Heu...ou...oui.

Cerise avait répondu par réflexe. Elle n'avait pas envie de se faire fâcher par cette fille. Tout le monde la regardais. Et revoilà notre poivron rouge préférée !

- Bon, trève de bavardage, reprit Gwennie, maman on doit y aller. Tu te rappelles que tu dois venir avec moi chez le styliste, n'est-ce pas ?

- Mais oui, je n'ai pas oubliée. Allez on y vas. Je vous laisse. À tout à l'heure pour le dîner. Au revoir Cerise.

Puis elle prit la main de sa fille et ensemble, elles sortirent. Le silence s'installa, vite rompue par la voix du roi :

- Bon, Cyprien emmène Cerise dans sa chambre et aide là, si elle à besoin d'elle. Oh et fais lui visiter le château. Et le jardin.

Quoi ? Non, Cerise ne se faisait pas kidnapper, emmener dans un château, découvrir la famille royale, laisser le chocolat qu'ils n'ont pas même pas bu... pour qu'au final elle ne sache pas pourquoi elle est ici.

- Suis-moi Cerise.

Cersie hésita. Cyprien la regarda d'un air insistant et rouge de honte, elle le suivit. Ils traversèrent le couloir, en suivirent encore deux, et montèrent un escalier, mais beaucoup plus petit que celui qui les avaient emmenés dans la chambre du roi et certainement celle de la reine. Ils arrivèrent devant un couloir et Cerise vit qu'il n'y avait que des portes.

- C'est le couloirs des chambres. Toutes ces portes, c'est toutes des chambres.

- O...ok

Elle avançait derrière Cyprien qui s'arrêta devant une des portes.

- Celle-ci c'est la tienne, des affaires t'y attendent. C'est ma mère qui les a choisit. À ta gauche c'est ma chambre et à ta droite celle de mon grand frère. Et à côté de celle de mon grand frère, il y a celle de ma grande sœur, Gwennie, que tu as vue tout à l'heure.

Non mais c'est pas vrai, vraiment cette famille. Un nouveau membre était apparu, un grand frère cette fois. Eh bien, Cerise avait hâte de le rencontrer, à part si il avait le même caractère que sa sœur.

- Co...comment...i...il...s...sa...s'app...
s'appel...ton...fr...frère.

- Søren. Tu peux entrer dans ta chambre si tu veux.

Cerise hésita et commença à avancer vers la porte mais Cyprien fût plus rapide et l'ouvrir à sa place.
La chambre était magnifique. Ses murs blancs reflétait la lumière de la fin de journée, qui passait par la grande fenêtre en face du grand lit aux draps également blancs. Il y avait une armoire en chêne. Et sur la porte gauche de l'armoire, se trouvait un miroir, un très joli miroir. Cette chambre était en un mot parfaite.

- C...c'est...t...tr...trop...b...beau.

- Moi aussi je trouve ça magnifique.

Cersie sursauta. Mais oui qu'elle andouille, Cyprien était là, derrière elle, à attendre sa réaction. Après un moment de silence, Cyprien prit la parole :

- Du coup je vais te laisser. Si tu as besoin d'aide, tu toque à ma chambre et si je ne suis pas là, tu toque à celle de mon frère. Il est toujours dans sa chambre. Mais surtout ne toque jamais à la porte de ma sœur, à moins que tu ais des envies suicidaires. Je viendrais te chercher quand on passera à table, et si tu veux demain je te ferais visiter le château et je te montrerai ce fameux emploi du temps et cours de parlage. Tu dois sûrement te demander qu'est-ce que c'est et te dire que ce n'est pas du tout français. Tu dois avoir un peu peur aussi. Mais ne t'inquiète, on ne vas pas te séquestrer.

Ben dis donc pour un garçon, qui, de base de parler pas... Il parlait beaucoup. Il était assez sympa dans l'ensemble. Et puis tout à l'heure, quand il n'avait pas adresser la parole à Cerise c'était peut-être parce qu'il avait peur de lui faire peur. Bon c'était rater mais en même temps, Cerise avait à peu près peur de tout et à peu près tout le temps toute rouge et gênée.
Elle entendit la porte se fermée, se retourna et constata sans vraiment de surprise que Cyprien était parti.
Elle se retrouvait seule. Encore une fois. Mais cette fois elle n'avait pas l'impression d'être seule comme d'habitude. Cette fois elle était en effet seule dans le sens pratique du terme mais elle était entourée de personnes qui veillait sur elle. Qui ne l'ignorait pas, ne se moquait pas d'elle. Malgré qu'elle ne connaisse pas ces gens, elle avait confiance en eux. Et puis eux, ils faisaient attention à elle, alors que même sa propre famille, l'ignorait. Et si ces gens était méchant ? Impossible où du moins elle ne voulait pas le croire. C'était la première fois qu'on... comment dire s'occuper d'elle, non... c'est plus fort que ça... c'était la première fois qu'on l'aimait. Voilà c'est ça. Elle se sentait aimée

ELLE SE SENTAIT AIMÉE.

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Ce chapitre vous à plût ?

J'espère en tout cas ?
Et j'espère aussi vous revoir pour un prochain chapitre. 😁😁

Des lettres et des motsOnde histórias criam vida. Descubra agora