[ TRENTE QUATRE ]

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Novembre 2021.

Je suis assise les fesses contre ma chaise de bureau les yeux rivés sur mon écran d'ordinateur en train de me détruire le cerveau avec ma comptabilité qui j'ai l'impression n'en fini plus, la migraine ne devrait plus tarder à pointer le bout de so...

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Je suis assise les fesses contre ma chaise de bureau les yeux rivés sur mon écran d'ordinateur en train de me détruire le cerveau avec ma comptabilité qui j'ai l'impression n'en fini plus, la migraine ne devrait plus tarder à pointer le bout de son nez.

Mon téléphone vibre laissant apparaître un appel de ma mère, une bonne excuse pour fermer mon ordinateur et de quitter la pièce en répondant à mon appel.

— Allô maman, ça va ? Tu me sauves !

— Pourquoi ? Tu as des problèmes ?

— J'étais en train de faire ma comptabilité j'en pouvais plus ! Je lâche un rire. Ça va maman ?

— Euh. Elle marque une pause d'à peine quelques secondes. J'ai appris quelque chose aujourd'hui, pas vraiment une bonne nouvelle.

— Oh ? Raconte moi. Je m'allonge dans mon canapé en activant le haut parleur pour poser mon téléphone contre ma poitrine.

— Ton père est décédé hier soir.

Le silence règne dans la pièce je n'ose même plus prononcer un mot, l'émotion que je ressens est étrange un mélange de vide mais quand même de tristesse malgré les différents qu'on ai pu avoir, ça reste une triste nouvelle.

— Je peux comprendre que tu n'en ai rien à faire étant donné votre relation inexistante mais je juger important de t'en informer.

— Il a quand même été mon père même si il n'a pas honorer son rôle mais toi ça va ?

— Je vais pas te mentir ça fait mal il a quand même été mon mari une paire d'année alors d'apprendre cette nouvelle de but en blanc c'est pas facile. Elle soupire. Mais je vais tenir le coup.

— Tu veux que je vienne ? Ou je sais pas.. tu as besoin de quelque chose ?

— Ne t'en fais pas, je dois aller à quelque rendez-vous pour son testament et pour son enterrement si tu souhaites m'accompagner tu peux mais je pense pas que tu va t'y sentir à ton aise.

— Tu va pas y aller toute seule ? Et puis.. tu va faire comment pour retourner jusqu'en Suisse ?

— J'ai un train à prendre en début d'après-midi, tante Claudia doit venir me chercher là bas et on ira ensemble, elle veux me loger pour quelques jours.

— Tu me tiens au courant ? Si ça va pas tu m'appelles je rapplique illico.

— T'en fais pas ma fille, ça va aller.

Je raccroche après avoir prévenu ma mère pendant au moins dix minutes qu'au moindre problème je rapplique immédiatement peu importe comment, j'ai à peine le temps de verrouiller mon téléphone qu'il vibre de nouveau.

— Oui allô ?

— Bonjour madame Penhoat, c'est le laboratoire du centre de Martigues nous avons eu vos résultats de prise de sang.

— Oh oui. Une boule se forme dans ma gorge. Je vous écoute ?

— Votre taux de beta hcg s'élève à deux cents milles madame, vous êtes enceinte de trois mois, félicitations.

— Je.. merci ? Quelques larmes coulent le long de mes joues. Je suppose que j'ai d'autres examens à réaliser ?

— Il vous faut trouver une sage femme qui elle vous tiendra au courant de la marche à suivre ces prochains mois, vous aurez sûrement une prise de sang à réaliser chaque mois pour vérifier votre taux de fer, de sucre dans le sang et autres.

— D'accord, je vous remercie en tout cas.

— Mais pas de soucis je suis là pour ça, bonne journée à vous madame.

Je raccroche à l'appel en laissant mon téléphone sur le canapé avant de fondre en larmes de joie, je n'y croyais plus et Clément non plus aucun signe de m'annoncer paraître enceinte et la veille de l'anniversaire de mon mari j'apprends ma grossesse il y a pas plus signe que celui-là.



J'entend la porte d'entrée se refermer signe que le châtain est enfin rentré de sa tournée, il est quasiment minuit j'ai lutté toute la soirée pour l'attendre et pouvoir lui offrir ses cadeaux que je suis allée lui chercher dans l'après-midi, le châtain apparaît enfin dans le salon traînant sa valise derrière lui qu'il laisse à la porte du salon, il retire sa veste en cuir pendant que je pars discrètement chercher ses cadeaux dans la cuisine, une fois qu'il s'est bien installés dans le canapé je vais enfin vers lui.

— Ta lutter toute la soirée à m'attendre ?

— J'avais trop envie de te voir et ... t'offrir tes cadeaux aussi. Je sors le paquet de derrière mon dos avant de le poser contre ses genoux. Joyeux anniversaire.

— Il est même pas minuit madame. Il pouffe de rire.

— On s'en fiche, ouvre s'il te plaît.

Il ne se fait pas prier plus longtemps et ouvre le sac qui est contre ses genoux, il en sort une grande boîte assez large et épaisse entouré d'un ruban rouge en soie, il fini par ouvrir la boîte qui contient des chocolats ou j'y ai fais inscrire " joyeux anniversaire papa" avec juste à côté un body gris ainsi qu'un pantalon de la même couleur accompagné de mon résultat de prise de sang récupérer quelques heures plus tôt.

Le châtain relève ses yeux vers moi à présent, ils sont remplis de larmes dont certaines coulent le long de ses joues tout comme moi, ses mains tiennent la boîte les mains tremblante il finit d'ailleurs par la poser contre la table basse avant que je lui saute au cou en laissant mes émotions déborder.

— Je vais être papa j'y crois pas. Il répète pendant plusieurs minutes. Tu as appris ça quand ?

— Cette après-midi, je me suis dépêchée d'aller au magasin chercher tes cadeaux j'y croyais pas quand elle me l'a annoncer.

— Mais tu n'avais aucun signe qui pouvais laisser croire que tu étais enceinte pourtant. Il pose l'une de ses mains contre mon ventre. J'en reviens pas.

— Elle m'a expliqué que quand c'est une première grossesse ça arrive que la femme continue d'avoir ses menstruations ainsi qu'aucune nausée et tout ce qui s'en suit mais en général quand on fini par le savoir le cerveau déclenche volontairement les symptômes les mois qui suivent.

— C'est incroyable quand même. Au moment où on y croyait le moins.

— Tu vois ça servait à rien d'être défaitiste chaque chose en son temps. Je m'allonge contre le canapé suivi du châtain qui pose sa tête contre mon ventre. J'avais pensé à attendre Noël pour l'annoncer à tout le monde, t'en penses quoi ?

— Oui ce serai un beau cadeau, en espérant que Safia n'accouche pas à Noël. Il place sa bouche proche de mon ventre avant de chuchoter. Tu est mon plus beau cadeau d'anniversaire.

Je souris bêtement face à cette scène qui s'offre sous mes yeux, je crois que les prochains jours mémé mois vont être riche en émotion, Noël approche à grand pas il va falloir réfléchir de quelle manière annoncer cette nouvelle à nos proches, il y a tellement de choses qui vont changer une nouvelle vie à trois dans notre maison, j'ai jamais réellement pensé à la vie de famille même si je voulais par dessus tout en fonder une, je n'ai pas un soupçon de peur bjr veux juste faire les choses bien, et rendre fier Clément, fier d'avoir sa famille avec son train de vie.

𝑨𝒕𝒕𝒓𝒂𝒑𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓  | HTKWhere stories live. Discover now