Hiashi Arc (10) - Sauvés par... euh... ah ok

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Alors que Hiashi reprenait vie de sa chute, Gaara lança :

– Voilà, vous n'êtes pas mort.

– Techniquement, si, répliqua Hinata en appliquant ses soins. On n'a plus beaucoup de temps, venez.

Son temps en cellule lui avait au moins donné une petite idée. Ils n'avaient pas encore montré à son père les adorables bouilles des familiers du jeu. Ceux des premiers niveaux étaient les plus mignons. Pendant que le soleil déclinait en un orangé profond, elle les conduisit à la prairie où sautillaient des boules de poils et de plumes aux grands yeux brillants.

– Je pensais que ça te plairait, dit Hinata avec un sourire attendri. Tu peux en adopt...

Un coup de feu changea un mignon petit oiseau en nuage de plumes. À côté d'elle, Hiashi reposa son sniper, satisfait.

– Pourquoi tu as fait ça ?

– Je chasse.

– Mais ce sont des familiers, pas des monstres ! s'exclama Hinata en lui mettant un chaton aux grands iris verts sous le nez.

Le chaton agita ses petites pattes pour attraper les mèches vertes de Hhiiiiaaach.

– Je ne comprends rien à votre jeu barbare. Un jour vous éliminez ces machins, le lendemain c'est interdit...

– Les monstres se combattent, les familiers s'apprivoisent, fit Gaara. Leur barre de vie n'est pas de la même couleur.

– Tu ne veux pas t'en adopter un ? ajouta Hinata en posant le chaton dans ses bras.

– Si je voulais d'un parasite, j'en prendrais au moins un réel.

  - - Déconnexion - -

– Il restait une nuit, j'avais encore de l'espoir, disait Hinata à l'écran de son portable que se partageaient les visages d'Ino et Sakura. Comme c'était la toute dernière, on lui a demandé s'il voulait faire quelque chose en particulier. Vous savez ce qu'il a demandé ?

Non quoi ? demanda Sakura.

– Il a voulu refaire quelque chose.

Oui d'accord mais quoi ?

– Vous ne devinerez jamais.

Arrête le suspense et dis-nous.

Hinata s'enfonça un peu plus dans ses oreillers.

– Après tout ce qu'on a fait, tout ce que mon père voulait – elle se pinça le nez – c'était retourner dans sa cellule.

Quoi ?

– Oui, voilà. On l'a accompagné jusqu'au pont, on a demandé à Naruto s'il pouvait le ramener et on est parti faire autre chose. Autant vous dire que là tout de suite, je n'ai plus beaucoup d'espoir. On doit en discuter ce midi... ah, deux secondes.

Un message venait de faire vibrer son portable.

– C'est Gaara, je vous rappelle.

Le message disait « À ta fenêtre ». Elle arrangea ses cheveux en vitesse puis souleva la vitre sur le jardin. Son cœur bondit ; des cheveux d'un rouge familier dépassaient du portail. Attrapant les clés sur son bureau, elle lui ouvrit le portail à distance, puis dévala les escaliers.

Le scooter n'était pas dans la rue, sans doute à cause du paquet qu'il tenait, enveloppé dans du papier couleur sable. Hinata y jeta un coup d'œil curieux, mais il ne dit rien à ce sujet alors qu'ils retournaient furtivement dans sa chambre. Lorsqu'elle s'assit sur son lit, il déposa le paquet sur ses genoux et tira la chaise de bureau pour s'installer face à elle.

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