Preuve 7 Investit d'une mission

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Se reveiller dans le lit d'un autre est très déstabilisant quand tu n'as pas souvenir de ne pas t'être endormit chez toi. Je constate néanmoins que j'ai les même vêtement que la veille sur le dos et plusieurs message manquer de ma mère qui s'inquiète de ne pas me voir rentrer pour la nuit. Je lui répond que je vais bien et que j'ai dormit chez un ami. Je sais que ce ne sera pas suffisant. Elle va me passer un savon en rentrant sur comment j'aurais du la prévenir la veille et que ce n'était pas brillant de découcher la veille d'un jour d'école. Je suis sûr que les mères sont tous pareille. À toujours vouloir surprotéger leur progéniture.

Je quitte le lit de Gabriel en m'étirant et je le retrouve dans la cuisien en train de préparer le déjeuner. Me voyant arriver, il m'offre son plus beau sourire et je détourne les yeux gêner. Comment peux-tu m'offrir cela après les révélations d'hier. Ne devrait-il pas me détester? Me craindre? Une assiette avec des toast est déposer devant moi.

"Désires-tu un breuvage avec ça? Café, jus d'orange, eau?" Veut-il savoir pour me l'apporter

"Un verre de lait s'il te plait."

Il me sourit en penchant légèrement la tête.

"Du lait de soya fera l'affaire?"

"Euh... du lait normal?"

"Navré. Nous n'en avons pas. Nous sommes végétalien, tu ne trouvera pas ton bonheur ici." M'informe-t-il doucement.

Vegan. Rien que ça. Évidemment que les anges mangent pas des êtres vivant! Quoique mauvais choix de mot, les plantes aussi sont techniquement vivant.

La mère de mon copain arrivant en vitesse dans la cuisine pour embrasser son fils et prendre un muffin sur le comptoir.

"Le co-propriétaire à la Covid. Confinement malheureusement. Je vais devoir faire de l'over à la clinique vétérinaire. Tu peux me dépanner mon trésors et faire l'horaire de travail des bénévoles? Je n'aurais pas le temps."

"Pas de problème maman. Passe une bonne journée au boulot."

"Toi aussi mon coeur. Et toi aussi Théodore." Dit-elle en s'éclipsant.

Nous nous préparons donc pour la journée dans un silence oppressant. Je ne sais même pas quoi lui dire après m'avoir autant ouverte le coeur la veille. J'ai peur de dire un mot ou une phrase qui le ferait changer d'avis sur qui je suis et son désir de m'aider. Je me sens pathétique. Ce n'est que dans l'autobus de ville que j'envisage d'ouvrir la bouche.

"Tu sais, pour hier, je..."

"Hey c'est ma place!" S'énerve la voix trop caractéristique de Joey qui me fussille du regard. "Depuis quand tu prend la même bus que nous d'ailleurs? Bon dégage que je m'assois à coté de Gaby."

Je serre les dents avec l'envie soudaine de lui arracher la langue.

"Si ça ne te dérange pas, tu pourrais t'asseoir ailleurs pour ce matin? Théo avait envie de parler de quelque chose de personnel." Demande mon copain gentiment à son ami.

"Ouais ça me dérange. Bon collez-vous. De toute façon vous êtes un couple ça devrait pas vous déranger."

Puis pendant qu'il oblige Gabriel à m'écrase contre la vitre, il s'assit tout au bout de notre banc en poussant un soupir inconfortable. Il nous regarde comme si c'était de notre faute, s'il n'avait pas assez de places pour poser ses deux fesses.

"Hey les jeunes, vous vous trouvez rigolo? C'est deux par banc, pas trois. Bougez." Dit le chauffeur qui nous a visiblement vu.

"Et c'est écrit où qu'il faut absolument être deux?" Demanda la terreur amuser.

"Bougez sinon je vous sors du bus et vous marchez."

Je vois le monstre vouloir répliquez, mais Gabriel ce lève déjà en me prenant la main.

"Pas la peine, nous allons nous asseoir plus loin."

Il fait signe à son ami de rester à son banc et me tire plus en avant du bus. Je vois clairement l'irritation dans le regard de Lucifer et je m'en régale.

"Non, mais sincérement, pourquoi tu es ami avec ce type?" Je grogne en m'assoyant sur notre nouveau banc.

"Tu connais le dicton, garde tes amis proche et tes ennemis encore plus proche?"

Je ricane amuser.

"Évidemment, il est l'anté-christ et toi un ange. Ta mission est de tous nous protéger de lui."

"Exactement. C'est la mission que mon père ma donner." Me répond-t-il le plus sérieusement.

"Pour vrai?" Je m'exclame.

Il vient d'avouer là! Je suis pas fou! Il est venus sur terre pour surveiller l'autre énergumène! Vous en vouliez des preuves, il vient de... Et au sourire désoler qu'il m'offre je me rend compte que je suis juste con. Gêner de ne pas avoir compris sa blague, je tourne le regard. Pourtant j'étais sûr d'avoir un preuve solide pour une fois.

"Quand il a commencer ses études à notre école, il n'avait pas d'amis. Il était trop violent et méchant tout le temps. Va savoir pourquoi, il ma prit pour cibler à un moment. Tu sais, il est très imprévisible, alors la meilleur solution avec lui, c'était d'ouvrir son coeur. En devenant son ami, je n'était plus une cible à tourmenter. En fait, plus personne ne l'était, car il venait emfin d'avoir l'ami qu'il cherchait maldroitement. En vrai, il est gentil, il ne sait juste pas comment le montrer. Il ne l'a pas toujours eu facile à la maison. Sa famille n'est pas très démonstratif d'affection et il a vite appris à rendre les coups pour protéger sa soeur et sa mère.

"Faudrait pas appeler la protection de la jeunesse dans ce cas?" Je fais remarquer.

"Ils sont au courant. Mes parents m'ont aider à faire le signalement. Sa mère et lui vivent chez sa tante depuis un an maintenant. Il sait beaucoup radoucit depuis."

"Ouais, bah n'empêche qu'il a une case en moins. C'est un putain de monstre qui va un jour tuer quelq..." Je m'arrête au milieu de ma phrase.

Est-ce que je suis un monstre moi aussi? Est-ce que Gabriel me voit comme ça. J'ai soudain l'envie de pleurer de nouveau.

"Tout les meurtriers ne sont pas des monstres, Théo. Et sache que pour le moment, tu n'as tuer personne alors ne te jette pas la pierre trop rapidement."

Il est gentil de vouloir me consoler, mais mes les larmes coulent déjà sur mes joues. Merde, en temps normal j'arrive à oublier cette évènement. Faire comme si rien ne c'était jamais passer, mais après avoir dit les faits à voix haute hier soir, je revois la scène en boucle dans ma tête.

Je sens soudain une pression sur ma joue et je me retourne curieux pour voir Gabriel me sourire. Il vient de m'embrasser la joue?

"Je croyais que... les baiser c'était un non?"

Il ricane un moment avant de se rapprocher et d'entourer mon visage de ses mains.

"Il n'y a rien de sexuel à un baiser sur la joue. Je n'y vois aucun inconviénient, mais si tu n'ai pas à l'aise, dit le moi."

"Non, ça va, ça ma juste surpris."

"Tant mieux, car maintenant, ça sera un baiser sur le front." Me dit-il avant de le faire.

J'ai vraiment chaud tout d'un coup. Je sens le rouge couvrir ma peau et je baisse la tête ne voulant pas croiser son regard. Nous restont silencieux le reste du trajet en ce tenant la main. La température de mon corps ne baisse pas avant un moment. Du moins pas avant que nous quittions l'autobus main dans la main et pas avant que Joey vient nous séparer en aggrippant Gabriel par les épaules et me lançant un regard moqueur.

"Viens Gaby!" Lui dit-il avec un sourire semi-sympathique. "À plus le nul!" Me dit-il amuser avant de trainer Gabriel qui me fait des au revoir de la main.

PARTIE 1 L'ange (BxB)Where stories live. Discover now