Come Back...

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Cette pseudo aventure m'avait quand même bouleversée. Comment cet homme avait il osé me faire ça? Pourquoi? Je n'étais surement pas faites pour trouver l'homme de ma vie, pour partager, aimer et être aimé. Je n'étais surement qu'un vide couille ( Oui! Oui! C'est dur comme expression mais c'etait celle qui collait sur le moment ). Je retournais à Paris pour une durée indéterminé comme me l'avait dit Tendre Con. Je devrais peut être plutôt commencé à l'appeller Raphaël non? Il était plutôt sympa. Une question me poursuivait : Mais qui avait donc payé ma note au restaurant? Qui? C'était lui j'en était sur, ce connard de footballeur. Il était tellement con, que juste pour me faire cogité il avait répondu que ce n'était pas lui. Le pervers!!!
J'arrivais à Paris. Mon bitume et mes immeubles Haussmanien m'avait manqué. Je ne désirais qu'une chose, retrouver mon bon café, croissant au beurre et mon jus d'orange, mais il me fallait passer au bureau et prendre la température. J'arriva devant cette immeuble qui avait abrité ma carriére pendant toutes ces années et j'étais heureuse dit retourner.
Je ne me doutait pas que ma vie professionnelle allait prendre un tournant tout aussi dramatique. Mon ancien bureau avait été pris d'assault par un mec moche comme un poux, qui portait une chemise jaune poussin, un jean des années 80, des Timberland Camel, le cheveux gras et le regard triste, mes anciens collaborateurs ne travaillaient pas. Ils m'attendaient tous. Pour un accueil, et vu leurs tronches, cela ne pouvait pas être plus morbide. Je ne savais pas ce qu'il m'attendait : Boboss n'avait pas survécu, il était décédé pendant la nuit, lorsque j'étais en plein vol. C'était un coup de massue. Lui qui était venu me tirer par la peau des fesses lors de ma petite escapade, lui qui m'avait fait la morale sur mon gout un peu trop prononcé pour le champagne, lui qui m'avait donné quelques années plus tôt la chance de bosser pour la marque, n'était plus là. Il ne sera plus jamais là. Son fauteuil pourri qu'il c'était toujours refusé à jeter même pendant le grand coup de fraicheur de l'année derniére m'attendait. Oui, moi, Joe, ma petite trentaine invisible.
Ma vie prenait un autre tournant. Relativiser et me rendre compte de ma chance avait été comme une révélation. Comme la trouvaille du siécle. Mon portable sonna c'était Tendre Con. Il m'expliqua la situation extrémement difficile dans lequel nous nous trouvions et me demanda de prendre les reines le temps que le conseil administratif désigne ou recrute un nouveau Directeur Général. Trés bien. De toute façon, en la mémoire de Boboss, je me devais d'accepter.
Ma vie, la mienne c'était donc ca. Diriger, travailler et oubliez ma vie personnelle.
Sms : Vous auriez pu boire un peu plus. Votre sublime robe vous allait à ravir. Le monde est pour moi aussi grand qu'un mouchoir de poche. A trés vite. Moi...
C'était qui moi ? J'avais un don, c'était indéniable, pour les hommes complétement cinglés. Il fallait que cela tombe toujours sur moi. Je ne répondrai pas. Ce n'etait pas le moment.
Sms : Je sais que c'est vous. Savoir que je suis dans votre ombre me rends heureux. Moi...
C'etait quoi ? Un film d'horreur? Un gag ?
Retrouver mon appartement que j'avais loué juste quelques temps était un plaisir. Mes murs, mon lit, m'avaient manqués. Mes affaires étaient arrivées juste quelques jours avant que je parte en urgence pour Paris. Je me retrouvais donc chez moi avec deux valises, un vanity et mon sac à main préféré. En allant a la douche la sonnette retenti... Quoi déjà !? Qui pouvait bien venir m'emmerder encore ? Dans le Judas rien.... Surement une erreur. On ressonna et toujours rien... La troisiéme fois je me dit que c'était surement le pti con du troisiéme. Cet ado boutonneux qui me faisait chier avec sa musique de barbare le samedi. J'ouvris la porte avec énervement et découvrit : un cadis remplis de course. Une enveloppe sur mon eau minérale préféré :
Je me suis dit qu'il vous faudrait des courses. J'espére ne pas m'etre trompé sur l'eau. Moi....
Je claqua la porte mais l'ouvra aussitôt pour récupérer le Cadis. Mon coeur battait la chamade.
La premiére pensée qui me vint à l'esprit était : Et si c'était lui mon or dans la Seine....

Fin du Tome 1....

Comme de l'or dans la SeineOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz