L'enfer au paradis....

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Mais alors quelle idée stupide que de venir ici ! Des vieux partout, des moches, des gros ventres, des fesses de plombier ( vous savez le trait qui dépasse lorsqu'un plombier se baisse ?!?!? J'ai juste voulu être polie et ne pas dire la raie du cul .... ), il pleut dix fois par jour, bref un enfer.
Moi qui souhaitais me détendre, et bien pour le coup, je suis bien embeter : je m'ennuie à en mourir, hors saison donc aucunes activités, hors saison donc plage impossible elle est trop froide, hors saison il n'y a aucun mec potable dans un rayon de 100km, hors saison ! hors saison ! hors saison ! Mon bel homme était quand même un sacré coquin, chaques fois que j'étais dans son champs de vision, hop! que jme passe la langue sur les lévres.... Cochon !!!
Et puis zut ! Je craque, plonge ma main dans mon sac, prends mon téléphone et en deux secondes, je suis enfin reconnecté au monde... Une main se pose soudainement sur mon épaule. Non ! Pas lui ? Si ? C'est un rêve ? Une blague ? Une caméra cachée ? Bordel pas luiiiii !!!!! Il n'y a que moi pour avoir une chance pareil. En deux secondes top chrono mon petit week end était tombé à l'eau : Boboss était là ! Oui mon boss était à l'hôtel, il était venu me chercher parceque l'alerte rouge avait été donné au bureau : un petit con de mon équipe avait vendu l'exclusité de notre prochaine collection à un concurrent. Il ne pouvait pas trouver un autre moment lui ? En plus, d'aprés les buits de couloir il n'avait gagné que 30.000€. Cette exclusivité en valait au moins 10 fois plus. Mais quel imbécile, idiot, connard, bête...!!! Mon boss m'ayant gentillement demandé de rassembler mes affaires. Je lui dit de m'accompagner dans ma suite afin de commencer à trouver une stratégie d'attaque et de faire mes valises. Je n'ai que deux heures devant moi, et un sentiment de libération m'envahit, venir ici n'était pas une trés bonne idée.
Tout en préparant ma valise, mon boss me parle de la découverte du pot au rose. Rien à comprendre : Cet inutile avait vendu notre plus grosse collection à notre concurrent contre un pseudo poste de DA. Je ne lui donne pas 2 mois.
Coupure d' électricité. Je sens que la fin est proche. Par la baie vitrée, je découvre un paysage digne de l' apocalypse. Vent, pluie, la mer complétement démontée. On frappe à la porte : plus de communication, pas de vol jusqu'à demain, mon petit paradis était belle et bien un enfer. Boboss jure autant que le capitaine Hadock lui même. Je suis au bord de la crise. Je demande au gentil garçon d'étage avec son joli petit polo blanc bien repassé de me ramener trois bouteilles de champagne, je demande gentillement à boboss de fermer sa gueule ( pas sa bouche non ! ), voilà j'ai craqué : Je suis virée...

Comme de l'or dans la SeineWhere stories live. Discover now