23. 𝐋𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬

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𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 𝘕𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘰 23 :

«- 𝘊𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘮𝘦 𝘧𝘪𝘵 𝘦́𝘤𝘭𝘢𝘵𝘦𝘳 𝘦𝘯 𝘴𝘢𝘯𝘨𝘭𝘰𝘵𝘴. »

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Je me levai précipitamment de mon lit tout en commançant à faire le tour de mon appartement. Vérifiant si je n'avais pas perdu ma bague ici, mais absolument rien. Je sentis des larmes se former au coins de mes yeux.

Dîtes moi que c'est un cauchemar s'il vous plaît... Dîtes moi que rien de tout cela n'est vrai. Je n'ai quand même pas perdu la bague que m'a offert l'homme que j'aime, si ? Le jour même en plus...

Je mis mes chaussures et sorti de chez moi, histoire de chercher la bague dans la rue. Même si en vérité je n'avais que très peu d'espoir. Voir pas du tout.

Et ni la lumière de la lune, ni celle de la lampe de mon téléphone couplé à mes efforts n'ont suffit pour que je retrouve cette bague. Donc me voilà maintenant les larmes au yeux, marchant dans les rues de Shibuya à la recherche d'un bijou que je ne retrouverais sûrement jamais... j'avais juste envie de m'effondrer sur le sol, me recroquevillant sur moi-même tout en tâchant mes genoux avec des larmes...

Du coin de l'œil je vis un couple me juger du regard. Ils avaient l'air si amoureux. Je pus voir que la femme du couple avait une bague elle aussi. Ce qui me fit éclater en sanglots. À ce stade là je ne voyais absolument plus rien appart du flou dû à l'eau qui ruisselait de mes yeux sans arrêt.

Finalement je tantai d'apaiser mon petit cœur meurtri par le chagrin en prenant de grandes respirations, mais impossible. Alors je me mis à chercher des toilettes publiques histoire de pouvoir me passer de l'eau sur le visage et ainsi me calmer.

J'ai marché longuement tout en essayant l'eau sur mes joues.

J'ai conscience que j'ai l'air pathétique aux yeux des gens, alors autant conserver le minimum de dignité qui me reste et essayer de paraître bien, le temps de chercher des toilettes.

J

'ai enfin fini par en trouver près d'un petit parc. Et en rentrant je fermis la porte à clé avant de me regarder dans le miroir au dessus du lavabo. J'avais les yeux et le nez rouge à cause de mes pleurs. J'avais l'air vraiment pitoyable comme ça.

Je cesse donc de me regarder et j'ouvre le robinet à l'eau froide avant de m'asperger le visage d'eau à l'aide de mes mains plusieurs fois pour retrouver une bonne mine. Étant donné que je n'ai pas de mouchoirs ou de serviettes pour sécher mon visage, j'utilise le papier toilette qui est à ma disposition. En me regardant à nouveau je pus constater que j'avais déjà meilleure mine. Les rougeurs sont légèrement parties mais bon. On peut quand même arriver à déceler le fait que j'ai pleuré à flot y'a pas longtemps.

𝐆𝐮𝐢𝐥𝐭𝐲 | 𝐌𝐢𝐤𝐞𝐲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant