Chapitre 7

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Le matin, je me réveilla à cause d'une douleur à mon ventre ainsi qu'à l'arrière de mon crane. Les yeux toujours clos, je n'entendais pas le bruit insupportable et quotidien des klaxons et des gens qui g*ulent en bas de chez moi. Je n'entendais rien si ce n'est le gazouillement des oiseaux...Et ces oiseaux n'étaient pas des pigeons à en croire le bruit qu'ils faisaient. En réalité, je n'entendais aucun bruit similaire à ceux de la ville comme j'en ai l'habitude. C'est étrange mais à la fois reposant. Mais attend, si je ne suis pas en ville, où suis-je ?!

J'ouvris alors les yeux et me redresse aussitôt d'un geste brusque, limite en sueur. Je ne pensais pas que l'absence de bruits aussi insupportables que ceux de la ville pouvaient me mettre dans un tel état. Avant que j'ai eut le temps d'analyser la pièce dans laquelle j'étais et de reprendre mes esprits, j'entends une voix à ma droite qui m'est à présent familière dire d'un ton joyeux :

- Bonjour sœurette, tu es enfin réveillée, tu as bien dormi ?

Je me tourne vivement, de la peur dans les yeux. Toby se tenait assis sur une chaise à quelques mètres du lit sur lequel j'étais assise. Je pouvais imaginer un sourire enfantin se cacher sous son masque. Je ne réponds pas et regarde furtivement autour de moi. Je me trouve dans ce qui ressemble à un bâtiment abandonné, je dirais au deuxième étage. Les murs gris sont fissurés voir il y a quelques petits trous dans certains d'entre eux. A travers les trous, je peux apercevoir des arbres qui s'étendent à perte de vu. Je suis en plein milieu d'une foret ?! Je retourne ensuite mon regard dans la pièce. Cette dernière est sale, il n'y a rien si ce n'est la chaise sur laquelle Toby est assis ainsi que le lit usé sur lequel je suis moi aussi assise. Enfin, il y a une vieille armoire contre un mur au fond de la pièce dont l'une des portes était à moitié cassée. Je sers les draps sales d'une main tremblante en me tournant vers Toby et lui demande, la voix cassée par l'angoisse :

- T...Toby...Où...Où sommes nous...?

Ce dernier répondit en bégayant, tout content :

- Chez moi, ou du moins dans une maison provisoire.

Moi : P...Provisoire...?

Toby : Oui, je compte te laisser là quelque temps histoire que tu t'habitue à moi, après on ira rejoindre les autres.

Moi : Les autres...?

Toby : D'autre tueurs en série comme moi.

Des frissons me parcourent le corps, il m'a vraiment kidnappée hier soir...Jamais je ne l'aurais cru...J'essaye de sortir du lit mais quelque chose retient mon poignet. Je tourne la tête, confuse et écarquille les yeux de terreur quand je vis une chaine assez épaisse entourer mon pauvre poignet et le reliant à un mur à coté du lit. J'entendis alors Toby dire d'un ton innocent :

- Quoi ? J'ai assez kidnappé de gens dans ma vie pour savoir que tu tenteras de t'évader si je ne t'attache pas. En plus, c'est simple de s'enfuir d'une maison abandonnée où les murs ressemblent à du gruyère, tu ne trouves pas ?

Je me tourne vers lui et le supplie :

- Toby...S'il te plait, il faut que tu me laisses partir...Je...C'est de la séquestration ce que tu fais là et...Mes proches vont s'inquiéter pour moi...Je t'en prie, Toby...

Le brun au visage qui semblait si chaleureux, se transforma soudainement en une expression froide et sérieuse. Une nouvelle fois, ses bégaiements avaient cessés tendis qu'il dit sèchement :

- Non. Je n'ai pas le choix si je veux te garder à mes cotés. Et de quels proches tu parles ? Tu n'en a aucun si ce n'est moi. Ces derniers jours, après tu es quittée ton appart pour aller travailler, je fouillais un peu chez toi. J'ai vite remarqué que tu n'avais pas de photo d'amis ou de famille, rien si ce n'est la photo de ma sœur.

Matchless Love ⁽ᵀⁱᶜᶜⁱ ᵀᵒᵇʸ ˣ ᴿᵉᵃᵈᵉʳ⁾Where stories live. Discover now