Chaptire 18

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J'ai passé toute la journée dans la chambre, Islem et ses amis sont restés à la maison, je l'es entendais rigoler, l'odeur de la fumer rentrait jusqu'à dans ma chambre. Je ne lui pardonnerai pas, il pourra dire ce qu'il voudra, ce genre de chose ça ne passe pas.

****
Ses amis viennent de partir, j'entends des pas venir jusqu'à la porte, quelqu'un toque.

Islem : Ouvre je dois te parler.

- Tu peux toujours te gratter, wAllah j'ouvre pas.

Islem : Nour, ouvre s'il te plaît, je m'excuse pour tous à l'heure.

Islem : Réponds zebi

Islem : Je vais défoncer la porte.

- Défonce là comme tu as défoncé mon coup ça sera marrant comme reproduction.

Islem : Je m'excuse, faut qu'on parle ! Ouvre.

- J'arrête de parler avec les bipolaires moi, bonne soirée. Tu mangeras sandwich ce soir.

Islem : Super.

Je n'entends plus de bruit, je pense être tranquille alors. Enfin.

Malheureusement il a décidé de forcer ce soir, j'entends quelque chose trifouiller la serrure, je ne calcule pas forcément.

Islem : Enfin putain.

- Tes entré comment ?!

Islem : J'ai utilisé un truc de tes cheveux. Bref laisse moi parler.

- Toi toujours tu parles, ta une grande gueule, mais en vrai dans le pantalon il y a rien. Tu as osé lever la main sur ta femme.

Islem : Vas-y insulte moi, je mérite, mais tu ne me rends pas la vie simple aussi.

- JE FAIS QUOI DE MAL ISLEM ?!

Islem : Depuis que je suis marié à toi, j'ai jamais touché un putain de cul, même ta copine la moche j'ai pas posé la main dessus, je suis entrain de péter un câble, je serre, je te vois tous les jours, je te touche pas, je peux pas t'aimer enfaite je suis marié pour rien.

- C'est du foutage de gueule ? Caméra !! Qui a arrêté de dormir avec moi d'un jour à l'autre ? Qui attend l'autre tous les soirs ? Qui prends soin de l'autre quand il rentre complètement torché ?

Islem : J'arrive pas à te cerner Nour.

- Moi non plus Islem j'arrive pas à te cerner, c'est pas pour autant que je t'attrape les cheveux et que je t'étrangle.

Islem : Je suis désolé, j'ai laissé la colère prendre le dessus, c'est la première et dernière fois wAllah.

- Je veux plus te faire confiance, la confiance ça se mérite, et ton comportement là... J'ai même plus les mots.

Islem : Je ferais en sorte de te prouver les choses.

- Nan pas la peine, ta bipolarité je la supporte plus Islem, je sature.

Islem : Tu auras pas le choix.

- Si tu le dis, laisse moi s'il te plaît.

Islem : Bonne nuit.

****

Je rentre de ma petite balade, je me débarrasse de mon manteau, mon sac et mes chaussures, et me dirige au salon, sur la table un gros bouquet de roses rouge, et des roses blanches qui forment un N, il est incroyablement beau, une petite carte est agrafée, « Excuse moi. » bah ça va il n'a pas utilisé trop d'ancre, c'est très mignon mais si c'est comme ça qu'il veut se faire pardonner d'avoir été violent c'est perdu d'avance.

* Nouveau message Islem *

Islem : Prépare toi, je t'emmène quelque part.

- Non merci.

Islem : J'ai déjà réservé, fait un effort Nour. S'il te plaît.

****

Bon, vous vous en doutez ? Je suis dans la voiture. Je ne lui parles pas, et puis quoi encore.

Islem : T'es devenu muette ?

Islem : Tu peux me répondre hein, c'est pas payant.

Islem : Il t'a plus le bouquet ?

- Ouais merci.

Islem : Ah tu parles ?

Islem : Ah non.

Islem : Bref on est arrivé.

Je descends de la voiture, et là un énorme bâtiment devant moi, nous rentrons dedans, la décoration était incroyable, un grand aquarium à l'entrée, un tapis rouge qui nous menait aux tables, tous étaient très noir, très chic, très riche. Le réceptionniste nous conduit jusqu'à notre table, et nous nous installons.

Islem : Ça te plaît ?

- C'est très beau, mais si tu penses t'être racheté avec un bouquet et un restaurant tu te trompes. Ça me touche mais je ne suis pas du genre à oublier ce genre de comportement.

Islem : Je sais Nour, je m'en excuse encore. J'ai envie de changer, mais depuis la prison...

- La prison ??

Islem : Oui, j'ai été en prison de mes 20 ans à mes 22 ans...

- Tu vas sur tes 25 ans, ne met pas la faute sur cet événement.

Islem : Au contraire, c'est quelque chose qui m'a marqué. Je vais me confier à toi, j'espère que tu comprendras et que tu me laisseras une deuxième chance.

- Dis toujours.

Islem : Il y a quatre ans, j'étais en pleine période de rébellion, j'avais 20 ans, j'étais un encore un enfant, je le suis encore mais moins, cette année, j'ai fais confiance à un gars qui me l'a mise, résultat j'ai fini en prison à cause de lui, à cette époque, j'étais avec une fille qui s'appelait Leila, elle était hyper jolie, respectueuse, super gentille avec tout le monde, vraiment une perle, j'étais amoureux... Quand je suis tombé, elle m'a assuré qu'elle allait m'assumer, et m'a jurée fidélité, jusqu'au jour où j'ai appris qu'elle c'était fait prendre par un ancien collègue à moi. J'étais tellement mal, que j'ai commencé à avoir une haine immense en moi, elle m'a appelée après ça en m'avouant qu'elle c'était servie de moi, qu'elle me prenait pour un petit pigeon. C'est pas passé, depuis ça j'ai du mal avec les femmes, la confiance j'arrive pas à la donner, j'ai toujours peur que ça arrive une deuxième fois. Donc des qu'une fille prend la confiance avec moi, je deviens violent, pour me faire comprendre, mais avec toi, ça me perturbe car je me force à être comme ça, j'ai tellement envie de te projeter que te faire mal ça m'en fait aussi...

- Je suis désolée pour toi, mais il faut que tu comprennes que je ne suis pas ton ex. Je suis ta femme Islem, la violence j'accepte pas, je devrais te quitter après ce que tu as faits, et si tu recommences c'est ce que je ferais. Tu vas mieux depuis ?

Islem : Depuis que tu es là oui.

- Ok

Islem : Ok ?

- D'accord.

Islem : Mais quoi ?

- Je te pardonnes.

TOME 1 : Nour - Mon mariage forcé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant