Chapitre 17

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Je suis à la maison, devant la télé, comme vous devez vous en douter j'ai récupéré mes valises, et je me suis réinstallé chez moi, avec Islem.

Comme je vous le disais, je suis devant la télé, je commence à m'endormir puisqu'il se fait tard, je regarde l'heure sur mon téléphone, 3h46, Islem n'est toujours pas à la maison, vous êtes au courant qu'en ce moment notre relation n'est plus fusionnel  comme avant, ça m'inquiète un peu mais bon, je ne ferais pas le premier pas.

Je m'endors petit à petit, jusqu'à me faire réveiller par un gros bruit de porte, je me lève du canapé, Islem est à l'entrée, il se tient à la porte comme si il ne tenait pas debout, il murmure, je n'entends pas ce qu'il dit.

- Tu as vu l'heure ?

Islem : Me rend pas ouf toi.

- Pourquoi tu te tiens la bas ?

Islem : Tu veux que j'arrête de me tenir ? Regarde.

Son corps tombe comme un crêpe, j'essaie tant bien que mal de le rattraper mais avec ma force de brindille je vous avoue que je ne fais pas le poids.

- Tu es bourré ??

Islem : J'ai bu un peu et alors ?

- C'est du n'importe quoi, d'abord tu rentres plus, puis tu reviens bourré, tu me laisses seule, ça sera quoi prochainement ?

Islem : Tu peux que je te dise tes 4 vérités à toi aussi ? Déjà de 1, faut que t'arrête de tout le temps m'appeler, je vois je fais exprès de pas répondre. De 2, je sais même pas pourquoi on s'est marié, en vrai t'est pas si ouf que ça. De 3, j'ai envie de vomir Nour.

- Ouais c'est ça ta gueule.

Islem : Nour...

- VOMIS PAS SUR MOI ISLEM !

Et la, le drame il lâche une galette devant moi, mon sol, mon sol tout propre... J'avais faits le ménage à fond, et ses habits ?? Je l'ai avait lavé à la main avant de les mettre à la machine parce qu'il ne sait pas manger sans s'en mettre partout !

- Islem, tu me casses la tête là, il est tard tu me donnes du boulot vraiment j'ai pas le temps moi de faire la nounou avec toi ! Je vais devoir te laver, JE T'AI JAMAIS VUE NU MOI ! Tu penses vraiment qu'à toi putain...

Une fois astiqué, je le couche dans notre lit, il ferme les yeux, son visage est similaire à celui d'un enfant, il a les traits super fins, son petit dégradé est fait, son bouc est taillé... Et même après l'avoir lavé, son parfum reste toujours sur sa peau.

Islem : Nour, en vrai ce qui me casse les couilles avec toi, c'est que je m'attache, et je suis pas un zemel pour être comme sa moi. De plus, des fois tu me mets tellement la rage que j'ai envie de te niquer, mais je veux pas te faire de mal en te frappant, donc je me suis dit JE LUI PARLE PLUS. Sauf qu'en vrai, j'aimerais trop qu'on soit vraiment ensemble wsh dingri.

Ah c'est donc ça alors ? Comment ça il veut me frapper il est malade lui. Je ne sais pas si je peux faire confiance à quelqu'un de soûl, je le laisse dormir et je vais me recoucher sur le canapé.

****

Islem : Eh réveilles toi vas-y la.

- Laisse moi dormir, hier tu m'as réveillé déjà.

Islem : Je m'en bas les couilles. Vas-y bouge y'a mes potes qui arrivent.

- Islem parle moi bien j'ai déjà dit, je suis pas ta petite moi.

Islem : M'énerve pas dès le matin Nour.

- Ouais c'est ça, va te faire.

Je me lève pour aller me coucher dans mon lit, mais monsieur n'est pas de cet avis, je ne sais pas ce qu'il lui prend, il arrive par derrière et m'attrape les cheveux, je tombe en arrière à cause de la brutalité de son geste, il me relève brusquement, et m'étrangle contre le mur, je le regarde ne comprenant pas, qu'est-ce que j'ai faits ? Pourquoi il est si violent aujourd'hui ? Il n'a jamais levé la main sur moi, j'ai toujours été respectueuse avec.

Islem : Écoute moi bien, j'ai été trop gentil avec toi je crois bien, je suis pas ton petit pd d'Enzo, parle moi correctement parce que je peux te détruire en un coup de poing Nour.

- Pourquoi tu parles de lui ? Laisse le là où il est.

Islem : Tu réponds en plus ? Tu cherches quoi la ?

- Islem, tu me fais mal, j'arrive plus à respirer.

Islem : Je m'en bas les couilles, reparle moi comme ça je peux te jurer que finira comme ton amoureux de mes couilles.

Il me lâche enfin le coup, je tombe à terre et reprends mon souffle, je suis super essoufflé, des larmes coulent sur mon visage, comment on peut être aussi lunatique ? Comment on peut avoir autant de bienveillance et de violence dans un même corps ? Je le regarde rempli de dégoût, alors lui aussi va me lâcher ? Lui aussi va devenir comme cette personne qui m'a élevé ? Je ne veux pas d'un père comme ça pour mes enfants, surtout pas.

- Tu devrais avoir honte tu sais, je finirai sûrement comme mon amoureux, mais au moins je me défendrais face à une merde comme toi. Crois moi Islem, si tu continues ainsi c'est pas que ta dignité que tu perdras. Je ne veux pas d'un mari comme ça et surtout moins avoir des enfants avec cette chose que tu viens de dévoiler. Qu'Allah nous guide, et qu'il te montre le bon chemin, car malheureusement tu t'égares fortement.

Islem : Raconte pas de la merde, qui a dit que je voulais te faire des gosses ?

- Personne. Bonne journée.

Je pars m'enfermer dans la chambre, si il veut jouer à ça nous jouerons, mais ce n'est pas moi qui perdrai.

TOME 1 : Nour - Mon mariage forcé.Kde žijí příběhy. Začni objevovat