TOME 1 : Nour - Mon mariage forcé.

Chapitre 9

Coucou les filles ! Juste pour vous informez que la chronique est fictive ! Il y a quelque passage qui sont inspirés de ma vie amoureuse, mais le reste est totalement mon imagination qui fait vivre ces personnages... Voila, bonne lecture <3 

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- Nour ?

Nour : Oui ! Je suis la.

- Aïe, attention tu me fais mal.

Nour : Oh désolé, t'es malade ne refait plus jamais un truc pareil.

- Il fallait que je prenne l'air.

Nour :Oui bas c'est bien t'a tellement pris l'air que tu t'es retrouvé ici.

- Nour, dis moi que le mariage n'était pas pour toi.

Nour : ...

- Putain, et tu fais quoi ici alors ?

Nour : Par ce que tu crois que tout ça me fait plaisir ? Tu crois que j'en avais envie ?

- Nous, t'as pensé à nous ?

Nour : Mais oui j'ai pensé a nous, justement quand Islem et moi on aura l'occasion je divorcerai ! S'il te plaît, ne me laisse pas.

- Et si tu finis par l'aimer ?

Nour : Jamais, ne dis plus jamais ça.

- Je n'arriverais pas à patienter longtemps

Nour : Bien sûr, je le sais. Fais moi confiance...

- D'accord...

Je lui fais confiance, je sais qu'elle m'aime et qu'elle ne me laissera pas, c'est pas ça le problème, c'est qu'un mari ça veut beaucoup dire, ils passeront leur temps ensemble, partageront des choses, et tu peux vite t'attacher... Rien que d'imaginer ça, ça me fait du mal.

Les jours passent, j'essaie de me remettre sur pied, Nour vient me rendre visite tous les jours, ça me fait du bien de la voir, même si c'est compliqué.

Ça toque à la porte, Nour est déjà là ? Il est pourtant super tôt...

- Ça va mon cœur ?

Je tourne ma tête en direction de la porte vue qu'elle ne répond pas, et la je reste dans l'incompréhension, le père de Nour se tient devant moi.

Son père : Mon cœur ? Je crois que tu te trompes de personne mon fils.

- Excusez moi monsieur.

Son père : Tu peux m'appeler Hamid.

- D'accord, qu'est-ce qui vous amène ?

Hamid : J'ai entendu dire que ma fille venait toujours te voir, c'est vrai ?

- Oui.

Hamid : Tu es au courant pour le mariage ?

- Oui.

Hamid : Parfait, ça mettra moins de temps, il va falloir que tu la quittes mon garçon. Je t'ai ramené une enveloppe avec une grosse sommes d'argent, prend la et disparaît de sa vie.

- De l'argent ?

Hamid : Oui tien.

- Garder votre argent, j'en ai pas besoin, vous voulez que j'achète votre fille ? C'est du grand n'importe quoi, si vous voulez que je la laisse tranquille c'est perdu d'avance, vous pouvez vous en aller, Hamid.

Hamid : Je crois que tu n'as pas bien compris ce que je veux...

Hamid vient vers moi, et m'appuie sur ma blessure, je me retiens de crier de douleur pour éviter d'inquiéter les infirmières, il me répète qu'il ne veut plus me voir auprès de Nour et finit par sortir de ma chambre.

Me proposer de l'argent pour que je laisse Nour... C'est complètement... Je n'ai même plus les mots pour le décrire, mais vue la violence qu'il a montrée j'ai bien peur de devoir m'exécuter, je ne veux pas qu'il touche ou s'en prenne à Nour.

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Je suis sorti de l'hôpital, je vais voir Nour dans pas longtemps, il faut que je lui annonce que c'est terminé, j'ai tellement mal, mes blessures physiques ne font même pas le poids contre celles qui sont dans mon cœur... Mais je fais ça pour son bien.

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Vous connaissez la suite, le mariage, je comptais y aller pour la surveiller de loin, sauf que quand je l'ai vue devant moi, c'était impossible de résister à elle, son odeur, ses mains, son visage, elle me rendait fou, je voulais l'embrasser lui dire que je l'aime... Mais j'ai encore tout gâché.

Et maintenant je me retrouve à l'appeler pour tous lui avouer, je n'aime pas lui mentir, et me faire passer pour celui que je ne suis pas. Elle est devant moi, je prends mon courage à deux mains, et voila que je lui raconte tous.

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* Point de vue de Nour *

- Donc si je comprends bien, mon père ta fait du chantage ?

Enzo : En quelque sorte.

- Mais il croit que c'est un gangster ou quoi ?

Enzo : Je sais pas, mais à cause de lui j'ai du mal à cicatriser...

- Je suis désolé...

Enzo : Non, c'est moi qui le suis, je t'ai abandonné d'un coup sans même te donner d'explication.

- Ce n'est pas de ta faute, mais je t'avoue que pour nous deux je suis vraiment perdue..

Enzo : Moi aussi, mais, je sais une chose c'est que...

Il me regarde, je vois ses yeux parcourir mon visage, il met sa main dans mes cheveux et s'approche petit à petit, je sens son souffle sur moi, sa respiration s'accélère, et je dois dire que la mienne aussi, mon cœur bat fort, je commence à avoir chaud, j'ai envie de l'embrasser mais Islem ? Pourquoi je pense à lui, je ne devrais pas, pourtant si j'y pense... La patience d'Enzo commence à s'estomper et ses lèvres finissent par toucher les miennes, nous nous embrassons comme si c'était la première fois, je ne sais plus quoi ressentir, de l'amour, de l'excitation, du bonheur, du soulagement, ou de le culpabilisation...

Enzo : ... Je t'aime.