46. Hellébore blanc

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« C'est tout ce qu'il lui fallut pour accepter un anneau blanc comme l'hellébore

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« C'est tout ce qu'il lui fallut pour accepter un anneau blanc comme l'hellébore... »

– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire

Je tournai la poignée avec la boule au ventre, le cœur au bord des lèvres

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Je tournai la poignée avec la boule au ventre, le cœur au bord des lèvres. 

Je n'étais pas préparée à ce que j'allais voir, entendre, vivre en posant un pied à l'intérieur. C'était chez moi, pourtant. J'avais signé le bail aux côtés de Hans, des rêves plein la tête, le bonheur à portée de main...

Mais en pénétrant dans notre appartement, je me sentis atrocement vide. Pas un bruit ne s'échappait du salon. Pas de miaulement de chat, pas de discussion étouffée, pas de baiser passionné. Rien. 

Comme si Hans n'était pas là, réalisai-je en laissant tomber mon sac et la veste d'Hébène.

Le silence, son absence m'angoissaient déjà, car j'avais conscience que chaque seconde qui nous séparait, lui et moi, nous mettait encore un peu plus en danger. 

Comment ne pas l'être, alors que Mathilde et Hébène cueillaient l'un après l'autre les sentiments que nous nous étions pourtant échinés à cultiver des mois durant ? 

— Hans ? lançai-je dans un murmure, mais ma voix se brisa sur ce simple mot. 

Un coup d'œil jeté à mon téléphone m'indiqua que Noah ne m'avait pas encore envoyé de message. Je fronçai les sourcils, décontenancée. Peut-être était-il encore à la recherche de son meilleur ami, ou peut-être regrettait-il notre baiser. Peut-être avait-il vu clair dans mon jeu, peut-être étais-je condamnée à rester seule, esseulée... 

— Roxanne Adeline Rivoire... 

Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines. C'était lui. 

— Hans !

Je l'appelais sans le voir, laissant mon regard papillonner d'un bout à l'autre du couloir. 

Je me pinçai le bras, convaincue d'avoir perdu la raison, mais je n'hallucinais pas. Il était là, réellement là

SYLPHIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant