Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
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Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« ... et elle se cacha derrière les fougères d'une chimère mensongère. »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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C'était un fait. Inutile de tergiverser plus longtemps : les fantômes existaient.
Même si je n'avais jamais cru au surnaturel, le vase de myosotis était une preuve trop accablante pour être réfutée.
Comment expliquer la présence permanente d'Hébène dans mes pensées, autrement ? Rêve, hôpital, travail... Il hantait chaque seconde de ma vie depuis que j'avais posé les yeux sur lui, et son coup d'éclat avait accentué ma détermination à comprendre pourquoi.
À moins qu'il ne s'agisse d'une minable tentative de mon esprit alarmé pour occulter la réalité, bien sûr...
Non, me raisonnai-je. La définition fournie par Le Robert était claire : « fantôme, n. m. Apparition surnaturelle d'une personne morte ».
Même Wikipédia renchérissait : « on qualifie souvent de "fantôme" le phénomène connu sous le nom de poltergeist, ou "esprit frappeur", qui se manifeste par des bruits et des déplacements inexplicables d'objets ».
Je souris. Aussi étrange que cela puisse paraître, Google était peut-être la réponse à toutes mes questions. Approximative, rarement sourcée, et trop générale pour être correctement appliquée à mon cas personnel, mais réelle.
Concrètement, matériellement réelle.
J'en aurais presque soupiré de soulagement, si le chauffeur de taxi ne m'avait pas lâché un « ça fera cinquante-quatre euros » blasé, presque impoli.
Je ne relevai pas, et me contentai de payer. Sa frustration était compréhensible : j'étais probablement la première cliente à lui avoir demandé de me conduire dans ce qu'il avait qualifié de « putain de trou paumé » à trois...
— Vivement que je me tire de ce putain de trou paumé, marmonna-t-il.
... désormais quatre reprises.
Une chance pour lui – et mon compte en banque – qu'il n'ait pas à me récupérer pour me ramener à Grenoble !
La voiture était toujours là, derrière le bosquet, près des sinistres grilles en fer forgé. J'avais du mal à réaliser que toute ma vie s'en était trouvée bouleversée quand je les avais franchies, il y a à peine vingt-quatre heures.
