Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
***
Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« Elle était sous l'emprise d'un dahlia noir, semoir d'espoir et de désespoir... »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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Je l'aimais.
Un peu.
Pas trop.
Même si je ne le connaissais que depuis quelques semaines.
Mais j'aimais Hans, vraiment.
Je l'aimais tellement que, s'il m'avait demandé ma main comme Noah me l'avait confié, demain comme aujourd'hui, j'aurais dit oui. Parce que l'amour, le vrai, ne se résumait pas à une simple attirance. Il reposait sur des douleurs communes, des souvenirs partagés, des peurs et des heurts oubliés.
L'amour, le vrai, était juste, équilibré.
Je refusais de le voir consommé par une passion éphémère qui, je le savais, suffirait à tout dévaster. Mon petit ami méritait mieux que ça, et moi aussi, je crois.
J'espère.
— Hey !
Hans pencha la tête depuis la rambarde de l'escalier, à plusieurs mètres de hauteur, et je souris. Voilà l'effet qu'il avait toujours eu sur moi.
— Tout va bien ?
— Yep ! Léo a juste vu une souris. Il ramasse les micros avec Noah, là. Et toi ? Rien à signaler ?
J'éludai.
— Je veux juste rentrer chez nous.
Sans lui parler de Mathilde, d'Hébène ou des centaines de papillons qui torpillaient mon ventre.
Malgré l'obscurité, il me connaissait assez pour percevoir mon trouble.
— Pars devant, proposa-t-il. Je vérifie un truc, et je te rejoins. Les gars ne devraient pas tarder à arriver.
J'acquiesçai, trop fatiguée pour lui conseiller de se hâter. Ça ne m'amusait pas, de l'abandonner ici, même pour quelques minutes, mais puisque la femme aux yeux bleus m'avait prise pour cible, je pouvais espérer sa complaisance auprès des garçons... non ?
