Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
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Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« ... s'absorbèrent dans une pensée que la vérité même vint à contester. »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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Bob et Vladimir étaient malades.
C'est le premier constat qui s'imposa à moi lorsque j'ouvris la porte de l'appartement, à 6h27 exactement. Leurs dégueulis rougeâtres me donnèrent un haut-le-cœur.
Je venais de joindre M. et Mme Feuerbach, et je me sentais désormais plus morte que vivante. Personne ne devrait informer des parents de la blessure quasi mortelle de leur enfant. Jamais.
Ils m'avaient assuré qu'ils arriveraient à Grenoble en fin de journée. Il était donc urgent que je m'occupe des draps, de la vaisselle que Hans et moi avions laissée en plan avant de partir... et du vomi des chats.
En plein milieu du canapé, évidemment.
— L'univers a décidé de se foutre de moi, ou bien ?
Je crus entendre une voix rire en écho, mais préférai ignorer cette impression. Vu le nombre d'hallucinations dont j'avais été victime ces dernières heures, je commençais à penser que mon instinct de survie n'était plus aussi fiable qu'auparavant.
Je m'étais tout de même assoupie sans problème dans la salle d'attente d'un hôpital alors que mon petit ami agonisait à quelques mètres de là et, comble d'indignation, j'avais rêvé.
Rêvé d'un homme qui n'était pas Hans.
Rêvé d'un homme qui n'existait pas.
Rêvé d'un homme qui me manquait déjà.
Je n'étais pas en lice pour le titre de petite amie de l'année, c'est certain...
— Miaou !
Bob surgit face à moi, ses poils roux embrasant l'océan de honte qui me submergeait déjà. Il n'allait pas si mal que ça, on dirait.
Bien. Ça faisait un problème de moins à résoudre.
Je le suivis jusqu'à sa gamelle – vide. À quelques mètres de là, Vladimir était allongé sur le dos, ronflant allègrement sur le carrelage blanc. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre que les deux matous avaient fait une ventrée des croquettes que nous leur avions laissées pour le week-end. C'était une erreur de débutant, vraiment : Vladimir passait son temps à manger n'importe quoi, et Bob à l'imiter. Ça ne pouvait que tourner au very bad trip félin.
